Olympe de Gouges, Postambule DDFC

Postambule

Introduction

Présentation de l'extrait

Au terme des dix-sept articles de sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, tous inspirés de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, Olympe de Gouges se démarque en écrivant un postambule qui est l'affirmation de ses opinions personnelles sur l'égalité hommes-femmes. Dans un plaidoyer en faveur de la cause féminine, l'autrice dresse un bilan amer de la Révolution et exhorte les femmes à l'insoumission, À travers cet/appel à la mobilisation, il s'agit de faire valoir pleinement les grands idéaux des Lumières : l'émancipation par la raison et l'affirmation de droits naturels.

Problématique : Comment l'autrice encourage / exhorte-t-elle les femmes à se battre pour leurs droits ?

Premier mouvement : De « Femme, réveille-toi » à « envers sa compagne» : une parole véhémente en faveur d'une prise de conscience salutaire.

A/ Invitation urgente à passer à l'action

B/ Un bilan contrasté de la Révolution, positif pour les hommes, négatif pour les femmes

Deuxième mouvement : De « Ô femmes ! » à « auriez-vous à répondre »: une parole accusatrice destinée à condamner les inégalités.

A/ Un appel à la révolte des femmes : impératifs, apostrophes, lexique de la révolte

B/ Registres lyrique et pathétique, qui visent à émouvoir, afin de mieux convaincre

Troisième mouvement De « S'ils s'obstinaient » à « sur l'éducation des femmes » : une parole d'espoir au service de la lutte pour l'émancipation des femmes.

A/ La certitude de la victoire

B/ La force de la raison anéantira l'obscurantisme : une opposition de valeurs:

C/ Seule l'éducation et l'instruction permettra l'égalité homme-femme : Sapere, Aude

Conclusion

Réponse a la problématique

En conclusion, pour affirmer le droit des femmes à des conditions plus égalitaires, Olympe de Gouges dresse d'abord un bilan négatif des acquis de la Révolution : sur un ton polémique) elle incite les femmes à un sursaut salvateur qui puisse les liberer du joug de l'obscurantisme et de l'oppression masculine dans ce texte particulièrement virulent. Puis, en reprochant aux femmes leur faiblesse et leur inaction, l'autrice les exhorte à une juste révolte, fondée sur une égalité naturelle qui doit être acceptée. Ce texte exprime le sentiment des femmes d’avoir été pour ainsi dire flouées par les hommes de la Révolution qui ont réservé le droit de vote (par le « cens ») à de riches propriétaires.Enfin, le grand idéal des Lumières, fondé sur la primauté de la raison et les valeurs de liberté et d'égalité prônées

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