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Lecture guidée de Capitale de la Douleur par Paul Eluard

Fiche de lecture : Lecture guidée de Capitale de la Douleur par Paul Eluard. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  9 Décembre 2024  •  Fiche de lecture  •  1 674 Mots (7 Pages)  •  16 Vues

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1ère partie

  1. Paul Eluard est né sous le nom de Eugène Emile Paul Grindel en 1895, il grandit et se passionne pour la poésie dès l’adolescence. Il participa à la guerre et fut frappé par une grave maladie qui l’emmena en Suisse dans un sanatorium en 1916. Durant cette période il rencontre plusieurs écrivains mais aussi sa première épouse « Gala ». 4 ans après, il rejoint le groupe des surréalistes fondés par André Breton et Louis Aragon… Eluard devient un poète principal de ce mouvement en sortant ses premiers recueil « capitale de la douleur » (1926) et « La courbe de tes yeux » (1927). Au fur et à mesure il place son épouse au centre de son inspiration poétique mais cela ressemble plus à une quête inaccessible de la poésie. Ses idées s’orient beaucoup vers l’amour et la liberté ce qui va s’intensifier pendant la Seconde guerre mondiale par la publication de « Liberté, j’écris ton nom » (1942) et lutte contre l’occupation allemande par les journaux donc en dénonçant les crimes. Après un détour sur un thème plus politique on en revient au lyrisme notamment avec « L’amour, la poésie » (1946). Sur la fin de sa vie il se séparera en 1932 de Gala mais elle restera centrale dans ses œuvres, toute cette tristesse nourrit ses écrits. Il meurt en 1952 à 56 ans mais ses poèmes eux continuent de vivre comme une preuve de la vie bouleversante mais aussi pleine d’espoir.

  1. Dadaïsme : mouvement apparu durant la Première guerre mondial à Zurich Berlin et Paris. C’est le rejet total des valeurs traditionnelles de la culture, de la logique face aux horreurs e la guerre. Opposition avec l’art classique, à la morale et tout ce qui est rationnel pour bousculer toute nos convictions. Tristant Tzara pour « Manifeste Dada » (1918) et marcel Duchamp avec « Fountain » (1917) sont des exemples.

Surréalisme : mouvement née dans les années 20 principalement en France cherche à libérer les pensées humaines de toutes structures. Il est fondé sur l'exploration de l'inconscient, des rêves, de l'irrationnel et du merveilleux. Salvador Dali par son tableau « La persistance de la mémoire » (1931) et André Breton par « Manifeste du surréalisme » (1924) en sont des figures.

2ème partie

  1. A-

Répétitions : 1ère section qui s’ouvre plus au dadaïsme et traite des sujets de manière automatique par la répétition du même procédé. Exemple avec « l’invention » et « la parole ».

Mourir de ne pas mourir : 2ème section très désespérée et sombre car la question de l’amour et du chagrin que cela apporte et centrale, cela est lié par la tromperie de sa femme. Exemple avec « sans rancunes ».

Les petites justes : 3ème section où l’on reprend des poèmes de la deuxième section, c’est la période surréaliste de l’auteur. Ses poèmes sont influencés par ceux qu’il admire et ses collaborations. Exemple avec « Pablo Picasso » et « Paul Klee ».

Nouveaux poèmes : 4ème section, celle où il se réconcilie et s’apaise pour finir sur une note calme.

B-

Cela forme une unité d’ensemble entre sections par une suite chronologique tout le long du recueil donc un enchainement de poème sur les évènements de vie de Eluard, de sa jeunesse à son style confirmé. Pour un choix plus personnel c’est comme une quête à la

Libération de son talent, une évasion totale qui amène à la fin la paix du poète et de son parcours.

  1.  A-

Le nom « Répétitions » est bien choisi car Eluard ressasse les mêmes sujets sur l’amour penchant pour son côté péjoratif, sur une sorte de déceptions en utilisant le même type de vers avec « sans musique », « l’invention », « Max Ernst » alors pourquoi pas se libérer vers les choses qu’on aime en brisant nos barrières avec « plus près de nous » , « l’unique », « l’impatient ». C’est un cercle répétitif du passage du chagrin à la liberté d’où le terme de répétitions.

B-

Le vers libre est le plus utilisé dans cette section, alternant entre alexandrin, décasyllabes, octosyllabes et d’autre complètement libres et hasardeux. Cela fait écho au dadaïsme qui brise les convictions établies utilisé ici.

C-

Dans « l’ombre au soupir » on peut relever le mot « sommeil » dès le premier vers et c’est un bon choix pour faire échos à « Manifeste du surréalisme » qui présente le surréalisme et son objectif. Cet extrait parle du sommeil et de nos rêves qui si cachent rappelant l’imaginaire qui est le fruit du surréalisme. Les nuits passées à dormir serai là où la limite serai la plus flou et donc la cité dans ses poèmes rappelle raccroche l’œuvre au surréalisme.

D-

Mon favori se nomme « Sans Musique », son lien à la parole est touchant car moi-même je trouve qu’exprimer ses pensées est un moyen fantastique de communication et que parfois il nous manque quelqu’un à qui les partager ce qui fait un petit vide dans nos cœurs.

  1. A-

Cette section porte se nom car la souffrance est mise en avant ce qui va très bien avec « Mourir ». Cela pourrait aussi faire encore écho au surréalisme car la mort est comme un long sommeil plein de paix et d’imaginaire car nous ne savons pas ce qu’il y a après la mort. Peut être la paix qui effacera la douleur exprimée dans cette section.

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