Fiche de lecture : Capitale de la douleur, Paul Eluard
Fiche de lecture : Fiche de lecture : Capitale de la douleur, Paul Eluard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gaspard Lescure • 4 Septembre 2019 • Fiche de lecture • 557 Mots (3 Pages) • 10 467 Vues
Fiche de lecture : Capitale de la douleur, Paul Eluard
Auteur : Eugène Grindel dit Paul Eluard est un poète français né en 1895 et mort en 1952. Il commence a poésie lors de sa convalescence due à sa tuberculose en 1912, il est alors dans un sanatorium lorsqu’il rencontre une jeune russe surnommée Gala de laquelle il tombera amoureux ce qui lui inspirera ses premiers poèmes, il l’épousera ensuite en 1917. Malgré sa santé défaillante il est tout de même mobilisé en 1914 au front et publie ses premiers poèmes marqués par son adhésion au mouvement pacifiste. En 1928, il repart en sanatorium accompagné de Gala, c’est là qu’elle le quittera pour Salvador Dali. Il partira peu de temps après faire un voyage autour du monde, il rencontrera Maria Benz qui lui inspire certains de ses meilleurs poèmes d’amour (Capitale de la douleur, L’Amour, la poésie, La Vie immédiate).
Il rentre au parti Communiste en 1926 mais en est exclu en 1933, il continuera cependant de militer à travers ses poèmes (Les Yeux Fertiles, Cours Naturel…), il prendra aussi position pour l’Espagne Républicaine avec des poèmes comme la Victoire de Guernica puis s’engage dans la Résistance et publie des ouvrage dans la clandestinité.
Il sombre dans le désespoir après le décès de Maria en 1946 mais retrouve la joie avec son ultime compagne, Dominique, pour laquelle il écrira le recueil « Le Phénix ». Il succombera à une crise cardiaque à 57 ans.
Résumé : Capitale de la douleur, publié en 1926, constitue le premier recueil de poèmes de Paul Éluard. Composé de quatre parties, il évoque des thèmes variés comme l’amour, l’art, le rêve, la solitude, le désir, le bonheur… Depuis le début des années 20, Paul Éluard appartient au mouvement surréaliste dirigé par André Breton, à qui l’on doit notamment le Manifeste du surréalisme. D’abord passé par le dadaïsme, qui propose une remise en question radicale des codes artistiques, Éluard puise dans le mouvement surréaliste une esthétique décalée, basée sur l’association d’idées et les analogies audacieuses. Le recueil est dédicacé à la muse d’Éluard, sa femme Gala, qui finira par le quitter pour épouser le peintre Salvador Dalí.
Citations : « Elle est debout sur mes paupières et ses cheveux sont dans les miens, elle a la forme de mes mains, elle a la couleur de mes yeux, elle s’engloutit dans mon ombre comme une pierre sur le ciel. » « L’Amoureuse », Mourir de ne pas mourir.
« Autour de la bouche son rire est toujours différent, c’est un plaisir, c’est un désir, c’est un tourment, c’est une folle, c’est la fleur, une créole qui passe. » « Raison de plus », Répétitions
« Au soir de la folie, nu et clair, L’espace entre les choses à la forme de mes paroles La forme des paroles d’un inconnu, d’un vagabond qui dénoue la ceinture de sa gorge et qui prend les échos au lasso. » « Ne plus partager », Nouveaux poèmes
Avis personnel : N’étant pas un grand amateur de poésie, je n’ai pas su apprécier l’ouvrage à sa juste valeur car je n’ai fait que lire sans vraiment comprendre. Je reconnais bien évidemment la beauté des poèmes et des textes mais même avec les plus belles poésies du monde, je ne saurais apprécier car malheureusement c’est un genre littéraire qui ne me provoque pas de grandes sensations.
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