Lecture analytique au Bêtes et méchants Paul Eluard
Commentaire de texte : Lecture analytique au Bêtes et méchants Paul Eluard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lmsm • 17 Avril 2019 • Commentaire de texte • 613 Mots (3 Pages) • 4 898 Vues
L.A n°1 Au RDV allemand : Bêtes et méchants
I/ Un soldat fort et faible à la fois
a)Le nazi, un soldat puissant
-Omniprésence/ harcèlement/ oppression des soldats→ parallélisme : « Venant du dedans/ Venant du dehors », « ils viennent d’en haut/Ils viennent d’en bas », « De près et de loin », « de droite et de gauche »
-Les soldats sont puissants→ isotopie de la puissance militaire : « fiers », « forts », « armés », « la chanson des bottes », « grands »
-Insistance des soldats→ Anaphore : « Armés jusqu’à terre/ Armés jusqu’en terre »
-Les soldats sont armés, ils sont féroces→ isotopie des armes : « fusils », « couteaux », « bourreaux », « armés »
-Ils sont orgueilleux→ parallélisme : « Fiers de leurs espions/ Fiers de leurs bourreaux »
-Hypotypose du soldat nazi : référence à la croix gammée→ idée du mal, satanisme « croix de travers » ; référence aux bottes, au rythme de la marche militaire→ « la chanson des bottes » ; référence aux soldats nazis → « raides de salut » (le mot raide suggère une action répétée) ; description de l’uniforme allemand→ « habillés de vert/ habillés de gris »
b) Un soldat faible
-Les soldats se réfugient dans l’alcool pour oublier. La lune→ lumière dans l’obscurité ; la bière→ leur seule lueur de lumière→ Anaphore à valeur hyperbolique « Imbibés de bière/ imbibés de lune »→ ils n’ont pas de sentiments
-Ils obéissent par la peur → antithèse « Quand ils disent oui/ Tout leur répond non », « Quand ils parlent d’or/ Tout se fait de plomb »
-Ils ne sont pas respectés, l’autorité n’est qu’en surface : « Quand ils disent oui/ Tout leur répond non », « Qu’ils partent qu’ils meurent/ Leur mort nous suffit »
-Ils obéissent au doigt et à l’œil à leurs supérieurs + écho au titre → polyphonie du mot « bêtes » + animalisation (mouton) « devant leurs bergers »
-Les soldats sont débraillés → répétition de l’adjectif « trop » : « la veste trop courte/ le manteau trop long »
II/ Une condamnation de l’ennemi et une bénédiction de l’humanité
a)Un jugement sans appel
-Eluard appuie sur le mot « mort ». Il veut la mort de ses ennemis. Tout le poème sonne comme un jugement ; les derniers vers sont une sentence ; Eluard prend la place de Dieu → Polyptote, gradation : « Qu’ils partent qu’ils meurent/ Leur mort nous suffit »
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