Résumé, Marx, Le Capital, livre 1, 4ème section
Fiche de lecture : Résumé, Marx, Le Capital, livre 1, 4ème section . Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gbrbrbr • 2 Mars 2023 • Fiche de lecture • 727 Mots (3 Pages) • 298 Vues
BARBIER Gaëlle L1Philosophie
Résumé, Marx, Le Capital, livre 1, 4ème section :
Le passage proposé est extrait du livre I, 4ème section du Capital, ouvrage majeur de Karl Marx. Il propose une distinction entre la division du travail dans la société (division du travail sociale) et la division du travail dans l’atelier (division manufacturière du travail). Rappelant que toutes deux constituent le fondement de chaque production marchande, il insiste sur le fait suivant : elles sont différentes dans leur essences.
Premièrement, elles sont toutes les deux la forme d’une division du travail, ainsi il y a une ressemblance qui est celle d’une division des tâches. Mais, dans le cadre d’une division sociale du travail, les produits respectifs des producteurs constituent déjà en eux-mêmes une marchandise, c'est-à-dire un bien qui possède une valeur d’usage (il possède donc une utilité à cet état) et une valeur d’échange. Or, dans le cas d’une division manufacturière, le processus est certes décomposé mais le produit de chaque travailleur ne constitue pas une marchandise puisqu’il ne produit qu’une infime partie d’un tout, un détail, la marchandise se caractérise comme étant l’addition des produits individuels des travailleurs parcellaires, sinon il n’y a ni valeur d’usage ni valeur d’échange.
Deuxièmement, il y a également une différence concernant l’échange des produits : dans la division sociale, c'est-à-dire les travaux indépendants, le lien entre la marchandise et la société s’effectue par une logique d’achat et de vente du produit lui-même ; tandis que dans la division manufacturière, c’est la force de travail qui est vendu au capitaliste, c’est la force collective qui se vend.
De plus ces deux divisions cherchent à répondre à un besoin social mais la logique de production n’est pas la même. En effet, dans la manufacture, il y a une production beaucoup trop importante par rapport aux besoins sociaux, on produit pour produire, on assigne le nombre de travailleurs sur une tâche avant d’avoir réfléchi aux besoins réels du marché. Tandis que dans la division sociale du travail, on produit en partant du besoin préalable et selon le marché. Il y a donc une volonté d’équilibre du côté de la division sociale du travail et un déséquilibre de l’autre.
Troisièmement, elles se différencient en ce qui concerne l’autonomie. Dans la manufacture, les travailleurs sont soumis à un capitaliste qui détient les moyens de production (main d’œuvre, instruments de travail) tandis que la division sociale du travail nécessite que les moyens de production ne soit pas dans les mains d’une seule personne mais soient divisés entre plusieurs marchands, il y a une logique de coopération et non de soumission. Comme preuve de ce manque d’autonomie, dans l’atelier les hommes sont transformés en mécanismes, en machines et appartiennent au capitaliste ; tandis que dans la division sociale, les travailleurs sont en concurrence les uns avec les autres puisqu’ils ont tous les mêmes intérêts mais ils ne sont pas assujettis.
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