Devoir sur le livre de Thomas Piketty "Le capital au 21ème siècle"
Étude de cas : Devoir sur le livre de Thomas Piketty "Le capital au 21ème siècle". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anaïs Maubert • 6 Février 2017 • Étude de cas • 1 654 Mots (7 Pages) • 712 Vues
Td n°0 :
Le capital au XXIème siècle, Thomas Piketty
Maubert
Anaïs
L1 SEG
N° étudiant :
Exercice d'illustration :
a) Nous pouvons observer que les salaires de la classe P ainsi que ceux de la classe B augmentent tous les deux même si l'augmentation réelle de la classe P est accrue par son accumulation de son capital. En effet, puisque le taux de rendement « r » est supérieur à la croissance « w »,(« g » dans le livre de Piketty), la valeur du capital croît plus vite que les salaires. En découle donc de fortes inégalités entre la classe B, qui bénéficie de capital, et la classe P, qui n'en dispose pas. Quant au rapport capital/ revenu, le chiffre ne change pas puisque le gain d'argent de la classe P vient principalement de l'accroissement de la valeur du capital et non pas de l'accroissement du capital en lui même.
b) Afin que la classe B touche un revenu plus de deux fois supérieur à la classe P avec un taux de rendement de 10%, il faudrait que l'évolution des salaires soit d'environ 1% maximum.
c) Avec un taux de rendement du capital de 5% et un taux de croissance des salaires de 1%, le différence entre le salaire de la classe B et la classe P sera en année 1 du double, et au bout de 20 ans d'environ 66%.
d) Le taux de croissance des salaires devra être d'environ -1,3% pour que la croissance soit pratiquement nulle.
Travail de synthèse et de compréhension :
Né le 7 mai 1971 à Clichy, Thomas Piketty, économiste français, est aussi directeur d'étude à l'école des hautes études des sciences sociales. Il a été primé en 2002 le meilleur jeune économiste de France. Proche du parti socialiste, il a été conseillé économique de Ségolène Royale en 2007.
Il publie de nombreux ouvrages dont les hauts revenus en France au Xxème siècle en 2001, Fiscalité et redistribution sociale dans la France du Xxème siècle, aussi en 2001, ou encore Le capital au XXIème siècle, cette fois ci en 2013. C'est sur ce dernier que nous allons nous pencher.
Ce livre aborde les inégalités de revenus, ainsi que celles du patrimoine. Il a reçu un franc succès en France mais aussi aux Etats-Unis.
En effet, des sociologues comme Christian Baudelot et Roger Establet ont publié dans la revue sociologie, leur admiration pour ce livre, ils approuvent « la puissance explicative de l'analyse, qui donne un sens à l'époque que nous vivons » . Du côté état-unien aussi, des économistes défende sa thèse comme Paul Krugman, titulaire du prix nobel d'économie en 2008, qui affirme « qu'il s'agit sans aucun doute du meilleur ouvrage d'économie de l'année et probablement de la décennie » dans son éditorial de 2013.
Cependant, Le capital au XXIème siècle a aussi reçu des critiques, comme celle de l'économiste Charles Gave, qui exprime que Piketty confond dans son livre rentabilité sur capital investi et taux de croissance des profits. Il y a aussi les économistes Per Krussel et Tony Smith qui critiquent le fait que le comportement d'épargne des agents n'est pas pris en compte, ce qui engendrerait une hypothèse extrême et peu réaliste. Enfin, nous pouvons citer le journaliste Chris Giles qui publie dans le financial times son doute sur la vérocité des résultats, critique auquel Piketty a répondu le lendemain même en affirmant, que, si les données sur le patrimoine pouvaient être imparfaites à certains endroits, on pouvait se reposer sur les déclarations de succession, dont la fiabilité n'est pas remis en cause, et que le verdict demeurait le même.
(http://fr.wikipedia.org)
2) Afin d'expliquer les inégalités, Ricardo avance la théorie de la rente et de la terre. En effet, selon lui, le prix de la terre est le principal soucis. Il exprime le fait que la loi de l'offre et la demande, régulée par le marché, va accentuer le prix de la terre ainsi que les loyers pour les parcelles de terres, appelées aussi rentes. En découlera donc un versement plus important du revenu national aux propriétaires des parcelles de terres et donc moins au reste de la population, ce qui engendrera des inégalités. Pour faire face à ce problème, Ricardo proposait d'augmenter l'impôt sur la rente de manière conséquente. En effet, cela permettrait de redistribuer les gains du capital, inégalitaires à causes des disparités patrimoniales.
Marx quant à lui, distingue deux catégories totalement inégalitaires. Il y a tout d'abord la bourgeoisie, qui bénéficient de tout le capital disponible. Vient ensuite le prolétariat, exploité par la bourgeoisie, qui ne possèdent aucun capital et n'a que sa seule force de travail. Ces deux classes sont en conflit perpétuel pour Marx, et ce dernier avance que le prolétariat se révoltera obligatoirement. Selon lui, c'est la logique du système capitalistique. En effet, si la part du capital dans le revenu national ne cesse de croître à cause d'une accumulation du capital infinie, le prolétariat sera obligatoirement amené à se révolter. Cependant, une accumulation du capital pourrait amener aussi à une loi des rendements décroissants, ce qui ferait diminuer la productivité, et installer des tensions entre les détenteurs du capital. Par conséquent, Marx nous affirme qu'il y aura obligatoirement conflits.
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