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La féodalité japonaise

Dissertation : La féodalité japonaise. Recherche parmi 302 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2025  •  Dissertation  •  450 Mots (2 Pages)  •  23 Vues

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Dissertation : La féodalité japonaise

Introduction

La féodalité japonaise, qui s’étend du XIIe au XIXe siècle, constitue une période fondatrice de l’histoire du Japon. Elle repose sur un système hiérarchisé dominé par les samouraïs, les seigneurs locaux appelés daimyôs, et le shôgun, véritable chef militaire du pays, tandis que l'empereur conserve une autorité symbolique. Ce système, bien que comparable à la féodalité occidentale à certains égards, présente des caractéristiques propres à la culture et à la société japonaise.

Comment la féodalité japonaise a-t-elle structuré la société et le pouvoir au Japon durant plusieurs siècles ?

Nous verrons dans un premier temps comment s’est organisée la société féodale japonaise, avant d’étudier les conséquences et la fin de ce système.

I. Une société japonaise fortement hiérarchisée et structurée par le pouvoir militaire

A. Le rôle central du shôgun et la mise en place du bakufu

À partir du XIIe siècle, le pouvoir effectif passe des mains de l’empereur à celles du shôgun, chef militaire suprême. Le premier shôgunat, celui de Kamakura (1185-1333), inaugure une ère où le bakufu, gouvernement militaire, domine l’administration du pays. Le shôgun exerce le pouvoir réel, tandis que l’empereur reste une figure spirituelle et cérémoniale.

B. Les daimyôs et les samouraïs : piliers de la société féodale

Sous l'autorité du shôgun, les daimyôs contrôlent des fiefs et disposent de leurs propres armées de samouraïs. Ces derniers, à la fois guerriers et administrateurs, obéissent à un code d'honneur rigide, le bushidô. Cette classe guerrière structure profondément la société, basée sur la loyauté, le devoir et l’ordre.

II. Un système stable mais rigide, menant à sa propre disparition

A. Une paix relative sous le shôgunat Tokugawa, mais une société figée

Sous la dynastie Tokugawa (1603-1868), le Japon connaît une période de paix et de stabilité. Le pouvoir est centralisé à Edo (Tokyo) et les classes sociales sont strictement codifiées : samouraïs, paysans, artisans, marchands. Cependant, cette stabilité repose sur une société figée, fermée à l’étranger et aux idées nouvelles.

B. L’ouverture forcée du Japon et la chute du système féodal

Au milieu du XIXe siècle, la pression des puissances occidentales (notamment les États-Unis) pousse le Japon à s’ouvrir au commerce international. En 1868, la restauration de l’empereur Meiji met fin au shôgunat. Le système féodal est aboli, les samouraïs perdent leurs privilèges, et le Japon entame une modernisation rapide, inspirée des modèles occidentaux.

Conclusion

La féodalité japonaise a profondément marqué l’histoire du Japon, en instaurant un ordre social basé sur la loyauté, la hiérarchie et la force militaire. Si ce système a permis une certaine stabilité pendant plusieurs siècles, il a aussi freiné le développement économique et l’ouverture

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