La guerre au Moyen-Orient
Cours : La guerre au Moyen-Orient. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maaaaaaaaa67567 • 7 Septembre 2023 • Cours • 4 329 Mots (18 Pages) • 233 Vues
Chapitre 5 :
Le Moyen-Orient : entre conflits et tentatives de paix
Le Moyen-Orient compte environ 500 millions d'habitants dont la moitié est composée d’Arabes (également des Turcs, des Juifs, des Kurdes et des Persans). Il est une zone très riche en hydrocarbure (zone hautement stratégique) avec des passages stratégiques comme des détroits et des canaux. Étant vaste, c'est un monde de religion différente dans les croyances donc avec différents courants religieux (monothéiste essentiellement). Dans le Moyen-Orient, l’Islam est majoritaire, suivi du judaïsme (présent essentiellement à Israël) et d’une minorité chrétienne. Il contient des lieux saints tels que Jérusalem et la Mecque. Nous y retrouvons une diversité politique mais avec des régimes spécifiques comme l’Iran qui est une république islamique, qui a une position non-américaine malgré leur présence dans cette zone géographique.
→ Le Moyen-Orient est donc une zone qui, depuis la seconde Guerre Mondiale, connait des conflits incessants
Problématique : Face aux nombreuses tensions, comment trouver des solutions pour que la paix soit durable ?
- Les conflits israélo-arabes depuis 1948
- La naissance d’un conflit asymétrique israélo-palestinien
- La « paix durable » semble introuvable au Moyen-Orient
- Israël face aux voisins arabes (1948-1979)
Cette guerre fut longue (30 ans de guerre)
- Quatre guerres interétatiques
remarques préalables :[pic 1]
- Premier conflit (1948-1949) et conséquences
p. 161
En novembre 1947 a lieu la résolution sur le partage de la Palestine en un Etat juif et un Etat arabe qui a été un partage complexe. Jérusalem, étant la capitale de la Palestine, devient une zone internationale. À ce moment-là, nous remarquons un problème important : il y a un partage non-équitable. La Palestine compte 600 000 Juifs qui représente 54% du territoire mais seulement 30% de la population, tandis que nous retrouvons 1,3 million d’Arabes vivant en Palestine, donc près de deux fois la population juive.
En mai 1948, à Tel Aviv, Ben Gourion (premier ministre israélien) fait une déclaration en annonçant la naissance de l’état d’Israël. Dès le lendemain, les voisins Arabes contestent et passent à l’action car ils sont contre la création de cet état souverain. Une coalition va être créer contre Israël formée du Liban, de l’Egypte, de l’Irak et de la Transjordanie
Remarque : l’armée israélienne est la Tsahal
Cette armée doit donc faire face à cette coalition mais est soutenue par les occidentaux qui apportent des biens matériels comme de l’armement. Une guerre se déroule donc de mai 1948 à janvier 1949 dont la victoire sera israélienne. Une des conséquences de la défaite de la coalition est que l’état hébreux a pris des territoires sur l’état arabe palestinien. De plus, les pays voisins arabes se sont également emparés de territoires (Egypte, Transjordanie). C’est donc la fin de l’état arabe en Palestine.
Naqba : « la catastrophe » : nom donné aux Palestiniens au départ volontaire ou forcé de 700 000 Arabes dans l’année qui suit la proclamation de l’état d’Israël
Beaucoup d’arabes ne veulent pas rester sous autorité juive et se rendent donc dans les pays voisins arabes. Donc en 1948, les arabes sont un peuple sans état
- La crise de Suez (1956)
Le canal de Suez est lié au canal interocéanique en Egypte. Il est dirigé par le chef égyptien Nasser qui utilise le droit onusien. L’Egypte étant un pays en voie de développement, cela incite donc Nasser à l’exploiter car il souhaite développer le pays. Le droit onusien définit que chaque état a le droit de disposer de ses ressources (pétrole, gaz, cacao). Or, le canal appartient à la compagnie franco-britannique de Suez, l’argent gagné grâce à ce passage va donc à cette compagnie malgré le fait que le canal soit en Egypte. Nasser va donc faire utilisation du droit de l’ONU, en d’autres termes, il va nationaliser le canal de Suez et l’argent récolté sera investi dans la construction d’un barrage à Assouan. La décision de Nasser sera réfutée par les Français et les Anglais qui mèneront une expédition contre l’Egypte en automne 1956. Ils seront soutenus par les Israéliens qui s’allient à eux lors de cette expédition. Malgré cela, ce conflit sera une défaite pour la France et le Royaume-Uni qui doivent faire marche arrière mais qu’un retour en arrière pour les Israéliens. Cette défaite franco-britanniques sera diplomatique car l’URSS avait menacé les deux pays s’ils ne se retiraient pas. Les Israéliens seront déçus car ils souhaitaient voir la chute de l’Egypte.
- La guerre des Six Jours (5 au 10 juin 1967)
À la suite de la guerre de Suez, l’ONU a décidé de placer des troupes entre l’Egypte et Israël pour maintenir la sécurité. Elle les retira quelques temps après dû au manque d’évènement et au coup cher.
Les Israéliens vont se plaindre d’une gêne commerciale du au blocus de l’Egypte tandis que la Jordanie signe une alliance militaire avec l’Egypte. Israël, voyant cette alliance comme une menace car elle est entouré par ces deux pays, va déclencher la guerre en passant à l’offensive suite à la situation tendue du mois de mai. Israël vise donc l’Egypte, la Jordanie et la Syrie. En 1967, la position d’Israël est sur tous les fronts (au canal de Suez, aux frontières de la Jordanie et de la Syrie). Les Israéliens vont aussi occuper un territoire syrien nommé le Golan. Cette guerre des Six Jours sera perçue comme une prévention car elle sera une victoire totale sur tous les fronts pour Israël.
Suite à ces attaques, le conseil de sécurité de l’ONU se réunit d’urgence car il souhaite qu’Israël stoppe les hostilités. En novembre 1967, la résolution 242 entraine des problèmes d’incompréhension. En effet, grâce à la traduction, les Israéliens jouent sur les mots et décident donc de rendre les territoires qu’ils souhaitent, à condition que les pays voisins arrêtent de les attaquer et les respectent.
La guerre des Six Jours va entrainer la fermeture du canal de Suez jusqu’en 1975 pour cause d’endommagements.
...