Villes et pouvoir seigneurial au Moyen Age
Cours : Villes et pouvoir seigneurial au Moyen Age. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zozo2122 • 24 Juin 2023 • Cours • 536 Mots (3 Pages) • 233 Vues
Villes et pouvoir seigneurial au Moyen Age
La ville est une seigneurie car elle est fortifiée par des remparts, entourés d’un fossé. C’est un espace clos. L’espace urbanisé est surplombé par le château du seigneur.
Le seigneur de Montbrison est le comte du Forez (sur la carte est situé « le château du comte du Forez »).
La ville connaît un agrandissement spatial durant tout le XIIIème siècle : en effet la partie la plus ancienne de la ville se concentre autour du château et de la voie de communication principale. De nouveaux quartiers se construisent à l’intérieur des remparts comme « Le Bourg neuf ». On peut également affirmer que la ville s’agrandit aussi en population comme le prouve la présence de plusieurs églises et hôpitaux.
L’expansion de la ville de Montbrison s’explique par l’essor économique : la ville est un lieu d’échange des produits (présence de marchés) de la campagne mais aussi des lieux de production artisanale : les seigneurs ruraux viennent y acheter des produits de luxe. La ville attire les populations environnantes.
La ville est une seigneurie et cela représente un véritable intérêt : le seigneur peut ainsi levait des taxes (impôts = cens : « la troisième partie de tout le cens ») et exerce un droit de justice (= le ban : « de même que le troisième sous qui sera gagné dans la ville par les droits de justice »). De plus, pour avoir le droit de commercer dans la ville, il faut payer des péages (impôt supplémentaire : pour franchir le pont il faut payer une « taxe »).
Ce pouvoir seigneurial peut être contesté par les habitants de la ville. Dans le document 4 , les bourgeois (= ceux qui habitent dans le bourg, càd la ville), grâce à la reconnaissance de leur commune (= franchise) échappent à certaines redevances seigneuriales (« nous ne lèveront aucune taille ») et peuvent exercer en partie la justice («mise en place d’une « paix »). Ils s’émancipent du pouvoir seigneurial. Mais attention ! la ville reste sous l’autorité du seigneur : les bourgeois doivent fidélité au comté dans le document 4 (« Eux-mêmes ont juré d’être fidèles à moi »), ils doivent défendre la ville (« garder et défendre notre place de Dreux ») et participer à l’effort de guerre du comte (« Chaque fois qu’il faudra… que nous allions au service d’ost du roi, ils me fourniront… 3 chariots, attelés de trois chevaux »). De plus la justice du comte est souveraine, càd au-dessus de la justice de paix des bourgeois : « si une discorde, quelle qu’elle soit, ne peut être supprimée par une paix, nous y mettrons un terme par notre justice souveraine ».
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