Exposé sur le massacre d'Oradour-sur-Glane
Fiche : Exposé sur le massacre d'Oradour-sur-Glane. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar PSEUDOREMI93 • 9 Février 2017 • Fiche • 1 517 Mots (7 Pages) • 4 527 Vues
Exposé sur le massacre d’Oradour-sur-Glane
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INTRODUCTION :
Lors de la seconde guerre mondiale, le nord de la France est occupé par les nazis.
Tandis que le débarquement américain de Normandie débute et que les allemands se dirigent vers le front, certaines divisions allemandes (dont la Das Reich) sèment la terreur dans les villages français, comme Tulle où 99 hommes ont été pendus, la veille du drame, en guise de représailles.
Mais le lendemain, ce sera le tour d’Oradour-sur-Glane.
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1) L’Histoire du village d’Oradour-sur-Glane
Oradour-sur-Glane était une accueillante et gaie petite cité limousine faisant partie de l’arrondissement de Rochechouart. Cette ville comptait 330 habitants tandis qu’au moment du drame ce chiffre avait doublé.
Le bourg, propre et bâti avec beaucoup de gout, avait des magasins riches, modernes et bien assortis.
Il vivait doucement à l’ombre de la vieille église dont l’architecture historique et très ancienne résista à l’épreuve du feu et du temps.
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Le nom d’Oradour vient du latin « oratorium », qui indique qu’il y avait, dès l’époque romaine un oratoire (c’est-à-dire un autel et un lieu de prière pour les morts).
Oradour n’aura pas failli à sa destinée ! Une lanterne des morts s’élève aujourd’hui au milieu du cimetière, elle est très important et est pratiquement la seule du Limousin.
La campagne autour d’Oradour était très populaire dans le Limousin.
La petite ville contenait en son sein des hôtels assez bien vu par les habitants et par les réfugiés.
La pêche et l’élevage étaient les activités principales de la petite citée.
C’est dans cette riante et calme petite ville que les hordes germaniques devaient perpétrer un des forfaits les plus monstrueux de notre histoire.
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2) Le massacre d’Oradour-sur-Glane
Nous pouvons tout d’abord préciser que le massacre d’Oradour était prémédité, car les SS de la seconde division Panzer Das Reich avaient eus vent qu’il y avait à Oradour des habitants faisant partie d'une filière d'évasion de pilotes alliés. Ainsi, ils s’étaient cantonnés autour de la ville la veille.
Donc, ce jour-là, le samedi 10 juin 1944, il y avait énormément de monde à Oradour d’où l’ampleur du désastre. Avant que les allemands arrivent, le village était calme, les enfants des environs et de la ville (191 enfants inscrits) étaient regroupés dans les écoles pour une visite médicale, les cultivateurs des environs s’étaient réunis car une distribution de tabac était prévue et des promeneurs étaient venus y passer le week-end.
C’est au début de l’après-midi que les allemands arrivèrent. Ils étaient environ 200 et arrivèrent avec 5 automobiles, 3 camions et 2 chenillettes. Le garde champêtre regroupa tous les habitants sur la place du village « Le champ de foire » avec l’aide les allemands pour une vérification d’identité. Les allemands ne se contentèrent pas d’y réunir les gens domiciliés dans le bourg lui-même, ils allèrent chercher également les habitants des villages voisins.
Les personnes malades qui ne pouvaient pas quitter leur domicile ou celles qui faisaient preuve de résistance furent les premières tuées par les allemands. Les autres furent divisées en deux groupes : les hommes d'un côté, les femmes et les enfants de l’autre.
Les hommes furent répartis dans sept granges différentes, tandis que les femmes et enfants furent emmenés dans l’église.
Lorsque les hommes rentrèrent dans les différentes granges, on leur demanda d’y rester et de patienter. Quelques minutes plus tard, obéissant à un signal donné par une forte détonation, chaque groupe d’allemand commença à tirer avec leurs mitrailleuses dans les jambes des prisonniers pour qu’ils ne puissent pas s’échapper. Puis, ils les recouvrirent de paille et de fagot et y mirent le feu sans vérifier si les hommes étaient morts ou vifs.
Pendant ce temps, les femmes et les enfants furent emmenés devant l’église. Les allemands vérifièrent d’abord l’intérieur en tirant un peu partout : deux enfants y perdirent la vie. Ils les firent rentrer dedans et barricadèrent toutes les portes. Ils firent explosés une caisse contenant du gaz asphyxiant, à l’intérieur de l’église. Ils rouvrirent les portes, fusillèrent les derniers survivants et mirent le feu à l’église.
Pour le reste des morts, ce sont des personnes arrivant pendant le massacre qui sont exécutés directement ou des personnes trouvés lors du deuxième passage des allemands dans les domiciles.
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