Etude de document sur la Première Guerre Mondiale
Étude de cas : Etude de document sur la Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie Grn • 18 Novembre 2017 • Étude de cas • 1 857 Mots (8 Pages) • 2 103 Vues
Etude Critique de document
Avec plus de 66 millions d’hommes de toutes nationalités mobilisés et plus de 10 millions de morts, la guerre 14-18 est l’un des conflits le plus meurtrier de l’histoire. La première guerre mondiale est restée la grande guerre, celle qui est restée dans la mémoire collective. Grâce au journal de bord d’un « Poilus », nous prendrons peut-être enfin conscience du véritable enfer qu’étais cette guerre, qu’elle a été vraiment terrible pour les soldats et pour tous. Ici, le document présenté est un texte qui a été écrit par Emmanuel Joseph Léon Sanite ; entre Août 1915 et février 1917. Ce « journal de bord » est paru en 2015 par « Ibis rouge Edition ». Ce document nous raconte le quotidien d’un poilu dans les tranchées lors de la première guerre mondiale. Mais, quel est le quotidien d’un soldat dans cette guerre ? Dans un premier temps nous analyserons les actions d’un soldat dans les tranchées ; puis en seconde partie on mettra en exergue les conditions dans lesquelles il vit et combat ; puis nous finirons par parler des conséquences sur son état d’esprit et son mental.
Tout d’abord, il est connu qu’un très grand nombre d’hommes a été mobilisés pour participer à cette terrible guerre : en effet entre 55 et 70 millions de soldats sont parti défendre leurs pays durant les années 14-18. Par ce document, nous voyons les conditions de vie terrible qu’avaient les soldats. Les français partis au combat avaient comme surnom « les poilus » à cause de la mauvaise hygiène due à la guerre. De plus, les combattants français étaient toujours en action, ils avaient toujours quelques choses à faire. Par exemple, si l’on regarde le texte, nous voyons que la première phrase dit « Repartons de Quiry », « Passons par Moreuil » mais également « Arrivons à Caix à 3h du soir » : cela nous montre que les poilus sont toujours en mouvement à changer sans cesse de ville. A la ligne 10, il est marqué « De corvée à 4h du matin […] prendre des poutres, les porter à la tour carrée », « Corvée très dangereuse. Retour par Harbonnières » Et plus dans le texte nous pouvons lire qu’ils assistent à la messe, qu’ils changent de ligne dans les tranchées et en bien pire encore, à la ligne 21 « Transport des blessés toutes la nuit », ligne 25 « Evacuation des blessés continue ». Les poilus sont sans cesse en mouvement ou en action, ils ont que très peu de temps de repos et encore ils ne sont parfois pas respectés. Lors des déplacements de ville en ville, les soldats se déplacent à pied sur de longue période pendant plusieurs jours et de nombreux kilomètres : ces soldats sont appelés les « Fantassins ». En changeant de ville, les poilus se déplacent avec leurs barda pensant plus de 35 kg. Jour et nuit pendant des mois et des mois, aucuns soldat ne s’arrête, tous sont occupés par de lourdes corvées, il est dit à la ligne 35 : « Travaillons comme des brutes ». Cela insiste fortement sur le fait qu’ils ne sont jamais en repos à être tranquille. Avec tout cela, on voit que lors de la guerre 14-18, un soldat dans les tranchées ne s’arrête jamais malgré les conditions difficiles.
Les conditions dans lesquelles vivaient ces soldats étaient vraiment limite. En effet, à la ligne 2 du texte on peut lire « Logés dans une ferme abandonnée », on peut également lire que le village est bombardé, que le mouvement est très grand : qu’une attaque se prépare. A la ligne 8 on lit « mauvais temps, orage et pluie ». Les conditions de combats n’étaient vraiment pas adéquates. Plus loin dans le texte on peut voir « corvées très dangereuse » mais également « transport difficile ». A travers ces paroles, le soldat ne nous montre pas ce qu’il ressent, il ne donne pas ses émotions : émotionnellement il ne se décrit pas, il n’a pas besoin de parler de cela à travers son journal de bord car il est normalement fait que pour lui et ce poilu sait ce qu’il ressent lorsqu’il écrit. Les conditions de combat et de vie étaient tellement difficile que beaucoup de soldats se mutilaient, ils faisaient exprès de se casser quelque chose ou de se tirer dans le pied tout simplement pour aller au dernier rang et être moins près du combat mais cette supercherie fût remarqué par les généraux et ils décidèrent donc d’exécuter tous les mutins. Au début de la guerre, les tenues des poilus n’étaient vraiment pas discrètes : en effet leurs pantalons étaient de couleurs rouge hors dans un décor de guerre où le vert le noir et le gris triomphe, un pantalon rouge ne permet pas aux poilus d’être discret. A la fin de la guerre, les chars d’assauts ont fait leurs apparitions, ils pesaient pus de 30 tonnes, ils écrasaient les tranchées, c’était une arme terrible : l’horreur de la guerre. En 1915, il y eu la première utilisation de gaz, cependant, les masques à gaz de l’époque n’étaient vraiment pas pratique : en effet ils empêchaient les soldats de communiquer entre eux, ils étaient chaud et désagréable. Cette nouvelle arme n’a pas été beaucoup utilisée mais cela rendait tout de même les conditions de combats difficiles. Mais les difficultés de combats ne s’arrêtent pas là : de nouvelles armes font leurs apparitions comme par exemple les mitrailleuses. Elles sont le nouveau grand danger de la guerre, elles permettent de tuer en rafale, de tuer en masse. Les mitrailleuses ont été une véritable révolution pour tuer l’ennemi plus rapidement et en plus grand nombre. Cette apparition a été une terreur pour les poilus, cela a rendu leurs conditions de vie et de combat encore plus complexe et stressant. Il était impossible pour les soldats de dormir, il y avait beaucoup trop de bruit, il n’y pas de confort ou alors très peu, ils étaient entourés de mort. Toutes les nuits et journées il y avait des bombardements incessants. A cause du manque de sommeil, et des conditions atroces, les poilus étaient très fatigués et physiquement épuisés. Le texte parle très souvent de bombardement, d’attaque et autres en effet : à la ligne 11, 15 et 16 le texte dit « bombardement du chemin » ; « l’artillerie fait rage » ; « l’attaque se prépare, elle est annoncée pour demain ». Suite aux bombardements, le non de « gueules-cassés » est donné aux soldats étant défigurés, ayant des parties du visage arraché. A la ligne 31 on peut lire « une pluie torrentielle. Les boyaux sont pleins de boue. Transport difficile » encore une fois on voit que les conditions sont vraiment difficiles. Avec tout cela, on voit que les conditions de vie et de guerre sont vraiment difficiles.
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