La position de la Zone Euro face à la crise économique espagnole.
Étude de cas : La position de la Zone Euro face à la crise économique espagnole.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Morgane2805 • 26 Octobre 2016 • Étude de cas • 539 Mots (3 Pages) • 1 016 Vues
La position de la Zone Euro face à la crise économique espagnole
Depuis 2008, l’Espagne est plongée dans une crise économique sans précédent. De nombreuses mesures ont été prises par le gouvernement espagnol pour rembourser les dettes qu’ils ont accumulées au fil des années. Pour cela, l’Espagne exerce une politique d’austérité qui comprend notamment une baisse des salaires des fonctionnaires mais aussi une augmentation des impôts. Au travers de cette synthèse, je vais tenter de répondre aux questions suivantes : « Quelles mesures le gouvernement a-t-il pris ? » , « Ces mesures ont-elles été efficaces ? » et « Est-ce que l’Espagne est susceptible de s’en sortir financièrement ? »
Tout d’abord, l’ancien premier ministre, Luis Zapeto, avait pour objectif de ramener le déficit de plus de 11% (2009) du PIB à 3% pour 2013. Pour y parvenir, il annonce, entre autres, une baisse des salaires des fonctionnaires de 5%. Par la suite, le taux de chômage monte en flèche et est accompagné par une grande récession qui causera le départ du premier ministre Luis Zapeto au profit de son successeur, Mariano Rajoy. A peine arrivé en fonction, celui-ci décide de geler les salaires des fonctionnaires et de bloquer le salaire minimum. Lorsqu’il annonce le retour des coupes budgétaires accompagné d’une augmentation des impôts, Rajoy doit faire face à une première grève générale qui sera succédée par une deuxième grève mais également par des manifestations de grande ampleur. Cette politique d’austérité augmente fortement la pauvreté en Espagne et provoque la remise en question de nombreux acquis sociaux.
Heureusement, cette politique d’austérité n’a pas que des points négatifs. La diminution du nombre de fonctionnaires, par exemple, a rendu le marché du travail dans le secteur privé beaucoup plus accessible, ce qui comble la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs. Deuxièmement, la baisse de certaines allocation sociales (celles du chômage par exemple) a poussé un grand nombre de personnes à se remettre sur le marché de l’emploi par peur de finir sans revenus en fin de droit étant donné que l’octroi des allocations de chômage est limité dans le temps. Dernièrement, le recul de l’âge de la retraite est bénéfique pour les finances publiques et les métiers en pénurie.
En conclusion, je dirais qu’il est primordial que les mesures prises par le gouvernement espagnol aboutissent car l’Espagne ne peut pas continuer à s’enfoncer indéfiniment. Seulement, il ne faut pas que la population souffre de ces décisions au profit de l’Etat qui comble ses dettes. Il faut trouver un juste équilibre qui mettrait les 2 partis d’accord car l’écart qui se creuse entre le gouvernement et la population espagnole s’agrandit de jour en jour et ce n’est certainement pas de cette manière que l’Espagne risque de se remettre de la crise.
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