Dans quel sens le traitement de la crise de la dette grecque a-t-il pu renforcer la gouvernance de la zone euro ?
Dissertation : Dans quel sens le traitement de la crise de la dette grecque a-t-il pu renforcer la gouvernance de la zone euro ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nom Trador • 17 Mai 2021 • Dissertation • 974 Mots (4 Pages) • 464 Vues
1) Dans quel sens le traitement de la crise de la dette grecque a-t-il pu renforcer la gouvernance de la zone euro ?
Avec la crise des subprimes de 2008 ainsi que la crise des dettes souveraines de la zone euro qui a suivi juste derrière, l’Europe a fait face à de nombreux défis qui ont mis à mal ses institutions à l’aube des années 2010. Parmi les pays européens victimes de cette récession, la Grèce fait partis de ceux qui en ont le plus souffert de celle-ci, avec un déficit public qui est monté en flèche en 2008 et 2010, passant de 3,7% à 15,4%, ce déficit a entraîné une forte dégradation de la note grecque par des agences de notation financière ce qui a plongé la Grèce dans une profonde crise financière. Cette crise et celles d’autres pays comme l’Espagne ou l’Irlande a poussé la Zone Euro à soutenir leurs pays membres pour leur éviter la banqueroute mais aussi revoir le fonctionnement des institutions, notamment sur la coordination entre sa politique monétaire unique et ses politiques budgétaires nationales qui la compose ainsi que les but que l’union européenne s’était fixé, cela a donc entraînés divers évolutions structurelles au sein de la zone euro qui ont poussé la zone euro a renforcer son influence sur l’économie et la finance des pays membres
Cela nous amène à nous demander quelles sont ces différents transferts de souveraineté qui ont eu lieu en réaction à ces crises.
On verra dans un premier temps les transferts de souveraineté au niveau monétaire qui ont pu avoir lieu, puis nous verrons dans un second temps quels sont les changements au niveau des directives budgétaires et socio-économiques nationaux de coordination qui sont en cours depuis cette crise.
Avec la difficulté d’emprunter pour la Grèce dû aux taux d’intérêts trop haut qui leur était proposé, la zone euro, qui possède bien plus de pouvoir centralisé sur le plan monétaire, a mis en en place diverses aides pour aider à financer le pays et rétablir la confiance des marchés financiers envers elle, notamment avec le Fond européen de stabilité Financière qui sera remplacé par le MES dont le montant était de 750 milliards d’euros et qui avait pour but d’aider les Etat membres en difficulté en leur prêtant à taux bonifié des fonds monétaires. Néanmoins cela va s’avérer limiter pour résoudre cette crise et cela va pousser la zone euro à l’idée d’une union bancaire.
L’objectif principal de l’union bancaire était de rétablir la confiance des marchés financiers envers la crédibilités des banques de la zone euro et pour limiter ce cercle vicieux qui pouvait se créer entre les banques et les Etats et qui avait lieu dans certains pays de la zone euro, notamment ceux du Sud comme l’Espagne ou la Grèce, ou il y a un endettement public pour capitaliser sur les banques mais cela entraîne une mauvaise notation financière du pays et donc une hausse des intérêts et une dévalorisation des actifs. Cette union bancaire repose donc sur 3 piliers, la BCE, Un mécanisme de résolution des crises bancaires et des fonds de garantie des dépôts. Il y a donc ici un transfert des pouvoir nationaux vers la zone euro pour garantir une certaine stabilité mais celle-ci reste limité car il n’y a pas d’union budgétaire.
Ce renforcement de la gouvernance
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