Faut-il supprimer les jours fériés ?

Antoine                                Synthèse de documents

SAINT-LEGER

Faut-il supprimer les jours fériés ?

        Dans un pays comme la France qui a obtenu bon nombre de ses acquis sociaux par la révolution, qui a pour jours fériés des jours commémorant des dates importantes du calendrier chrétien mais également national, il y a un débat visant à apporter une modification sur ce calendrier. Cela va donc être l’objet de notre développement afin de répondre à la problématique suivante : faut-il supprimer les jours fériés ? Nous verrons dans une première partie les jours fériés avec leur caractéristiques et la volonté de suppression de ces derniers. Dans une deuxième partie nous verrons que cette volonté de suppression est discutable qu’elle comporte des raisons valables mais également des risques importants.

Pour commencer à répondre à la problématique il nous faut tout d’abord définir les caractéristiques des jours fériés. Les jours fériés sont au nombre de 11 d’après la législation française. Seul le 1er mai est obligatoirement non travaillé étant la fête du travail.

On peut donc également évoquer l’origine de ces jours fériés. Les jours fériés ont pour origine les fêtes religieuses à savoir celles du christianisme. L’une des difficultés majeures quant à la modification du calendrier est notamment que ce calendrier a été élaboré à partir du patrimoine français et donc avec le christianisme.

Les jours fériés sont également issus de faits historique, en France le 14 juillet par exemple en hommage à 1789, le 1er mai célèbre la fête du travail… Au Portugal également le 25 avril pour la liberté, le 10 juin pour l’identité nationale, le 5 octobre pour la République et le 1er décembre pour l’indépendance.

Les jours fériés sont donc des acquis sociaux qui représentent des jours de repos pour les travailleurs. De la même sorte que le sont le dimanche non travaillé et les 35h.

Les jours fériés posent alors un bon nombre de débats : sur leur nombre ainsi que leur nature. C’est pourquoi après avoir étudié les caractéristiques des jours fériés nous allons maintenant voir la volonté de suppression de ces derniers.

Le MEDEF, syndicat du patronat serait à l’origine de la proposition de supprimer 2 jours fériés sur 11, cela serait selon eux une manière d’optimiser l’économie et de créer de 50 000 à 100 000 emplois sur 5 ans. Cela se ferait dans un premier temps par le fait d’éviter le système de pont en accolant des jours fériés à des week-ends et de supprimer un à deux jours fériés à terme.

Un point de vue qui est rejoint par Guillaume Cairou président du Club des entrepreneurs même si ce dernier utilise surtout l’argument du PIB. En effet les entrepreneurs pensent qu’il y a trop de jours fériés en France et que pour le bien de sa compétitivité il faudrait songer à travailler plus et donc par conséquent : réduire le nombre de jours fériés.

Il est intéressant de constater que dès Louis XIV, ce dernier évoquait déjà cette problématique en insistant sur le fait que les fêtes religieuses sont un préjudice envers la classe ouvrière car cette dernière dépense plus lors de ces fêtes que ce qu’elles ne gagnent.

Dans un pays voisin à savoir le Portugal, la même problématique se pose et cette fois-ci c’est le gouvernement qui souhaite se débarrasser de 4 de leurs 13 jours fériés sachant qu’un d’entre eux correspond à la naissance de la République portugaise ce qui contribuent donc à des contestations.

En France qui se veut être une république Laïque et en quelque sorte un exemple au vu monde entier sur cette laïcité, il se pose alors la question sur la répartition des jours fériés, Dounia Bouzar dit par exemple qu’il faudrait en supprimer deux au profit d’une fête chrétienne et musulman. Abdallha Zedri quant à lui dit qu’il suffirait simplement de non pas en supprimer mais plutôt d’en créer deux.

Nous avons vu que les divers partisans de la suppression des jours fériés. Nous allons maintenant voir que cette vlonté de suppression est discutable

Pour commencer nous allons tout d’abord voir les raisons qui paraissent valables et donc en faveur de cette suppression.

La proposition du MEDEF est donc de supprimer 2 jours fériés sur 11 comme nous l’avons vu préalablement. Cela permettrait d’après eux de pouvoir créer 1% de puissance économique et de créer jusqu’à 100 000 emplois sur cinq ans. Le fait d’autoriser certains groupes de pouvoir travailler le samedi soir ou le dimanche permettra alors la création d’emploi et donc une lutte contre le chômage : une création comprise entre 50 000 et 200 000 emplois dans le tourisme, et entre 40 000 et 100 000 pour les secteurs du tourisme et de la distribution.

Louis XIV critique quant à lui l’effet pervers dû aux jours fériés, qui sont pour les classes modestes comme les ouvriers une véritable occasion de débauche où ils vont y dépenser tout leur salaire.

Il y a également l’argument de la laïcité et donc de l’égalité des religions. C’est l’idée qu’avance Dounia Bouzar qui considère que la France est un exemple de laïcité dans le monde et doit le rester en instaurant des jours fériés juifs et musulmans.

Le MEDEF pense pouvoir créer un million d’emplois au travers de mesures qu’il aurait recensé dans un document de 50 pages, ce que relate Jerôme Leroy de manière sarcastique. En effet la création d’un tel nombre d’emploi serait quelque chose d’important pour un pays tel que la France fortement impactée par le chômage. Jérôme Leroy est sceptique quant au fait de créer un million d’emploi. Mais c’est surtout le fait que le MEDEF souhaite mettre fin aux dimanche non travaillé, aux jours fériés ainsi qu’au journée de 35H pour y parvenir qui l’interpelle. Cela signifierait de revenir sur des acquis sociaux acquis autrefois.

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