Conflit Israélo-Palestinien

Abdelaziz MEDKOURI

Fabien NOBLET

Thibault DE BELLEFON

Antoine LORBER             

GEOPOLITIQUE ET INFLUENCE DES MARCHÉS

ISRAËL – PALESTINE

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EM NORMANDIE                                                                                               2018 - 2019

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Le document nous présente la naissance du conflit israélo-palestinien, en expliquant dans un premier temps la création de l’état palestinien et de l’état israélien. Résultat de la lutte pour accorder l’indépendance aux peuples arabes, la Palestine fut donnée en mandat à la Grande-Bretagne. La communauté juive représentait alors 10% de la population de la Palestine et passa rapidement à 30% avec la montée des persécutions antisémites en Europe.

À la suite de la Seconde Guerre mondiale, l’ONU partagea la Palestine en créant un état hébreu ainsi qu’un état destiné aux arabes, qui estiment payer injustement le prix d’un génocide des Européens et refusent le principe de créer un État juif. La création d’Israël provoqua une succession de conflits, comme la guerre des 6 jours et l’Intifada, et des tensions qui perdurent aujourd’hui. En 1993, les accords d’Oslo furent signés et devaient permettre la reconnaissance d’Israël par les Palestiniens et la création d’un État palestinien.

Les violences provoquées par des extrémistes juifs et musulmans, opposés au processus de paix, et l’arrivée au pouvoir d’un nouveau gouvernement israélien entraînent la fin des espoirs et l’escalade de la violence.

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        Après avoir effectué nos propres recherches sur le conflit israélo-palestinien, nous avons pu nous apercevoir que certaines informations étaient manquantes. Bien que la fiche soit assez complète, son format synthétique ne permet pas d’étudier les détails du conflit. C’est pourquoi nous avons souhaité nous intéresser aux perspectives des deux camps, israélien et palestinien, en termes de religion et de politique. Commençons par la perspective israélienne.

        La guerre Israélo-Palestinienne s’est déroulée en quatre périodes. Il y a tout d’abord eu la guerre des six jours entre le 5 et le 10 juin 1967 qui a fait plusieurs milliers de morts ; la guerre entre cette courte guerre et 1977 ; de 1977 à la première Intifada et enfin la seconde Intifada. En 1967, le régime israélien était entre les mains du mouvement travailliste. Ce régime était laïque. Les partis religieux ont toujours eu une puissance considérable dans la société israélienne mais la législation, les institutions et l’esprit général de la société étaient laïques. L’attitude générale du conflit apparaît alors comme étant tout sauf religieux.

Israël est considérée comme une terre sainte et suit une trinité juive : le peuple d’Israël, la terre d’Israël et la Torah d’Israël (Am Israël, Eretz Israël et Torath Israël).

        Après la guerre de 1973, la guerre du Kippour, le Goush Emounim (traduit par "Bloc des croyants") fut créé. C’était un mouvement extra-parlementaire national-religieux prônant la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan, la bande de Gaza et la Judée-Samarie. Ce mouvement a pour objectif l’appropriation des pays de la Méditerranée par une politique agressive de colonisation. Son idéologie est principalement religieuse. Des colonies juives apparurent alors dans toute la Samarie et en Judée.

Le principal aspect religieux concret du conflit tel qu’il a été vécu et mené du côté israélien, ce sont ses colonies et les effets de leur présence, de leurs poids sur les décisions militaires et politiques d’Israël. La plupart des Israéliens ne s’estiment tenus par aucune sorte de devoirs religieux dans leur combat avec les Palestiniens. La différence d’attitude, politique ou religieuse, apparaît de ce fait pour la plupart des Israéliens comme une nécessité politique, et par certains comme un impératif moral. L’interprétation religieuse du conflit perdure cependant, très présente dans la politique israélienne et conserve une forte capacité à affecter l’avenir.

        En ce qui concerne la Palestine, ce n’est qu’en 1980 que le combat national palestinien contre Israël a réellement débuté. On voit notamment l’apparition d’un courant islamique radical dirigé par le Hamas (mouvement de résistance islamique) et le Jihad islamique. Depuis lors, le conflit n’a fait que prendre de l’ampleur. Depuis les années 1980, la montée en puissance d’un islam radical a provoqué une radicalisation du mot Jihad (la guerre sainte), qui est devenu un devoir pour ce peuple, et qui a donné suite à plusieurs protestations qui ont enchevêtré l’ordre intérieur ainsi que les affaires internationales.

Les nombreux désaccords entre les dirigeants du pays et les portes paroles de l’islam radical montrent la réalité de la légitimité et les capacités d’un état quand il s’agit de gouverner. C’est pour cette raison que l’Égypte et la Jordanie ont signé un traité de paix avec Israël, malgré leur identité arabo-musulmane et le fait qu’aucun de ses deux pays ne voulaient reconnaître l’état d’Israël.

        Cependant, en 1974, l’Organisation de la Libération de la Palestine (OLP), adopta une stratégie d’étapes avant d’atteindre son ultime but, qui est la libération totale de la Palestine et la création d’un état Palestinien, et ce au moyen de la lutte. Face aux contraintes politiques, une forte implication internationale, ainsi que l’invasion du Liban par Israël en 1982, l’insurrection palestinienne (Intifada), l’invasion du Koweït par l’Irak et la guerre du golfe, l’OLP devint murée aux accords d’Oslo. Après ces nombreux évènements, le Hamas, dans sa charte publiée en 1988, réclame toujours la création d’un état palestinien sur tout le territoire quitte à accepter une trêve à durée indéterminée avec Israël à la suite duquel la lutte armée devra reprendre.

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