L’État et la banque, moteurs des transformations de la France sous le Second Empire.

  Histoire

L’État et la banque, moteurs des transformations de la France sous le Second Empire.

Entre 1848 et 1871, l’industrialisation permet des changements importants en France. Napoléon III, élu en 1848 puis devenu empereur en 1852, participe majoritairement aux transformations de la France jusqu’en 1871. Il quitte ses fonctions suite à sa défaite lors de la bataille de  Sedan. L’État est devenu un empire, c’est-à-dire un régime politique où l'autorité est exercée par un seul chef d'État, l’empereur. En1852, l’État va contribuer à la création de certaines banques.

Nous allons nous demander si l’État et la banque sont les moteurs des transformations de la France sous le Second Empire. Nous montrerons dans un premier temps que l’État participe à la transformation de la France puis nous verrons que les banques sont des acteurs essentiels à la transformation de la France.

I/L’État moteur des transformations sous le Second Empire

    L’État investit dans de nombreux domaines en France. Tout d’abord, il participe à l’aménagement des transports. En effet, il joue un rôle essentiel à la création du chemin de fer autour de Paris. Ce chemin de fer s’étendra ensuite dans les provinces. Le chemin de fer permet aux villes de s’alimenter en matières premières.   Par exemple, il y a la création du chemin de fer reliant Paris à St germain en 1837. De plus, l’État investit aussi dans la création de ports pour moderniser l’interaction entre les industries et les colonies françaises dans lesquelles il cherche de la main d’œuvre.  Par exemple, l’État modernise le port du Havre et de Marseille.

   Ensuite, l’État entreprend des grands travaux à Paris. En effet, Napoléon III veut faire de Paris une capitale moderne qui montre la prospérité économique de la France. De plus, il veut également réduire l’insalubrité de la ville et les émeutes. Pour cela, il  va réaliser des grands boulevards , éclairer la vile , aménager des parcs et mettre en œuvre des travaux d’assainissement. Par exemple, avec l’aide du baron Haussman, il entreprend des constructions d’immeubles qui répondent aux besoins des nouveaux arrivants. Haussman réalise aussi de grands boulevards qui facilitent les déplacements au sein de la ville . En 1854, Eugène Belgrand complète les travaux d’Haussman en facilitant le traitement des eaux usées avec la création d’égouts.

    Enfin, l’État favorise une transformation sociale. En effet, suite aux revendications des ouvriers sur leurs conditions de vie misérables, l’État décide d’améliorer leur droit. Le 25 mai 1864, l’État supprime le délit de coalition avec la loi Olivier qui permet aux ouvriers de faire une grève pacifique. Les syndicats ne sont toujours pas autorisés par la loi. Malgré que cette loi soit limitée, elle permet une véritable avancé sociale. De plus, les patrons des entreprises décident d’améliorer les conditions de vies des ouvriers qui, en échange, doivent le respect et l’obéissance à leur patron. C’est l’essor du paternalisme social.

II/ La banque moteurs des transformation

Sous le Second empire, les banques vont se développer et ainsi permettre de nombreuses transformations principalement économiques. Tout d’abord, les banques vont être modernisées. En effet, Napoléon III va favoriser le développement économique en appliquant un libéralisme économique. Les banques d’affaires et les caisses de dépôts vont alors être créées grâce à la contribution de l’État. Les banques d’affaires se spécialisent dans les opérations risquées et le financement des entreprises alors que les caisses de dépôts favorisent l’épargne et l’emprunt des français. Par exemple, en 1852 la création du crédit mobilier des frères Pereire est soutenu par Napoléon III. En 1864, la Société générale voit le jour grâce à l’appuie de Napoléon III.

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