La France sous le Second Empire et la Troisieme Republique

Chapitre 3: La IIe république et le Second Empire ou l’entrée de la France dans l’âge démocratique

• Comment expliquer le triomphe rapide des adversaires de la république?
• Comment le second empire, ne de la force, se libéralise-t-il avant de chuter?

1884-1871 : trois régimes se succèdent en France (la IIe république, le second empire, la IIIe république). 1848 : L’introduction du suffrage masculine n’a pas permis de stabiliser la vie politique, mais la France n’en connait pas moins une période de paix à l’intérieur de ses frontières.

• Par conséquent, on assiste à l’essor de l’industrie et de l’urbanisation. A l’extérieur, la diplomatie française joue un rôle majeur dans l’unité italienne mais se heurte à l’hégémonie allemande en 1871.

1. Une éphémère IIe république

1. Le rêve d’une république démocratique et sociale

22 février 1848 : à la suite d’une crise économique et sociale et du refus de Louis-Philippe d’accorder une politique, l’interdiction d’un banquier républicain favorise une insurrection qui aboutit deux jours plus trad à l’abdication du pouvoir => destitution de Louis-Philippe.

Proclamation de la république dans un climat d’effervescence.

Mise en place d’un gouvernement provisoire constitue du poète Alphonse de Lamartine, de l’avocat Ledru-Rollin qui sont conseilles par la philosophe George Sand et du socialiste Louis Blanc.

La venue au pouvoir provisoire des intellectuels est à l’origine de certaines mesures:

• Suffrage universel masculine
• Abolition de l’esclavage (27-04-1848), de la peine de mort (en matière politique)
• Adoption du droit au travail

Premières élections au suffrage universel => élection d’une majorité des “Républicains du lendemain” (des monarchistes qui se sont rallies à la révolution de février 1848, par intérêt ou par conviction).

• Suppression des ateliers nationaux (chantiers d’intérêts publiques destines à fournir du travail aux chômeurs).
• 23-26 juin 1848 : répression d’une autre insurrection ouvrière.

1. Le tournant conservateur et les blocages du régime

Le Général Cavaignac responsable de la répression des 23-26/06/1848 devient le chef de l’exécutif.

Adoption d’une constitution en novembre.

• Consacre la souveraineté du people et la stricte séparation des pouvoirs.

10 décembre 1848 : Louis-Napoléon Bonaparte est élu président de la république.

• Majorités de royalistes dans son gouvernement et à l’assemblée. Des lors, ils limitent les libertés. Cette mise en garde ne convainc pas le chef de l’état.

1. Le coup d’état et la persécution des républicains

Le président de la république entre en conflit avec la majorité parce qu’elle repousse ses projets sociaux et refuse une révision constitutionnelle.

2 décembre 1851 : dissolution de l’assemblée et du conseil d’état + rétablissement du suffrage universel + proclamation de l’état de siège. [Louis-Napoléon Bonaparte dissout l’assemblée et le conseil d’état, rétablit le suffrage universel et proclame l’état de siège.]

• Arrestation de parlementaires un peu partout en France. [Des parlementaires sont arrêtés un peu partout en France.]
• Organisation de la résistance autour de paris et en province. [La résistance s’organise autour de Paris et en province.]

1. Le second empire ou le régime sans partage d’un homme (1852-1870)

En si peu de temps, le paysage politique français change : république, royaume, république. Louis-Napoléon Bonaparte est l’artisan principal de ce changement. Il instaure au tout début une dictature.

1. La mise en place d’un régime vertical et autoritaire

La Nouvelle Constitution garantit les libertés fondamentales depuis la révolution française de 1789 et renforce les pouvoirs du chef de l’Etat.

Le chef de l’état :

• Choisit ses ministres qui ne dépendent que de son autorité.
• Peut également s’appuyer sur les sénateurs et les conseillers d’état qu’il nomme. A cela s’ajoutent les députés élus grâce à sa candidature.

[Contre toute attente,] rétablissement de l’empire 1 an après le coup d’état du 2 décembre 1852.

Le second empire s’engage dans une ère de réconciliation avec les voisins.

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