La décennie 1991 - 2000 : les échecs des accords pour la paix du conflit Israélo-Palestinien
Chronologie : La décennie 1991 - 2000 : les échecs des accords pour la paix du conflit Israélo-Palestinien. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lanaell • 11 Avril 2019 • Chronologie • 3 190 Mots (13 Pages) • 589 Vues
Mparts361 Diana et Christelle
Conflit Israélo - Palestinien
Sujet: La décennie 1991 - 2000: les échecs des accords pour la paix
intro[1]
Le conflit israélo-palestinien a commencé depuis une septantaine d’année et est encore aujourd’hui présent. Il consiste en une guerre déchirant deux peuples se partageant l’ancienne Palestine. Tout a commencé après la deuxième guerre mondiale où l’ONU décide de créer un état palestinien et un état israélien en ancienne palestine tout en laissant à Jérusalem un statut international. N’étant pas d’accord avec la création d’un état israélien, les arabes de palestine ainsi que les pays arabes voisins[2] déclenchent, par leur première offensive, la première guerre israélo-arabe en 1948[3]. Depuis cette date, les conflits n’ont cessé d’éclater. Malgré tout, plusieurs tentatives pour apporter la paix entre ses deux peuples ont été tentées et bien que certaines aient pu amener une amélioration durant quelques années celles-ci sont malheureusement restées en vain. Nous allons parler des accords et des négociations qui ont été proposés durant les années 1991 à 2000 ainsi que leurs objectifs et comment certaines de ces réunions, mais aussi des pays aidant à les organiser, ont pu amener des conséquences désastreuses pour ses deux peuples.
Globalement les objectifs de ses négociations ont été :
→ La création d’un état palestinien parmis l’état israélien
→ Le tracé final des frontières de chaque état
→ Une reconnaissance entre les deux peuples
→ La sécurisation des territoires
→ Le contrôle des lieux saints dont plus précisément l’esplanade des mosquées et
le mur des lamentations
→ Définir le statut de Jérusalem
Les lieux saints : Esplanade des mosquées et Mur des lamentations
Développement : La conférence de Madrid:[4]
La Conférence de Madrid s’est déroulée en Espagne, elle a commencé à partir du 30 Octobre 1991 et a duré 3 jours. Elle est la première tentative de la communauté internationale pour essayer d’établir la paix au Proche-Orient, comportant l’Israël et les pays arabes (la Syrie, le Liban, la Jordanie et les Palestiniens). Le succès principal de cet événement à été d’entreprendre des démarches pour essayer d’instaurer la paix par le biais des discussions et cela a notamment conduit aux Accords d'Oslo et au traité de paix israélo-jordanien de 1994. L’accord a ainsi été nommé, le 8 mars 1991, la conférence de paix. Les Etats-Unis pour garder une bonne entente et leur propre intérêt ont soutenu cette conférence ainsi que l’Union soviétique, car ils veulent arrêter le conflit israël contre les pays arabes.
L’objet des négociations est d’essayer d’entamer un processus de paix entre les pays mais pas de l’organiser. Pour cela ils prévoient des négociations bilatérales[5] entre l’Israël, la Syrie, le Liban, la Jordanie et la Palestine ainsi que des négociations multilatérales[6] établies en cinq commissions qui prennent en compte la question des réfugiés, de l’eau, de l’économie, l’armement et l’environnement.
Cette conférence s’est terminée par un échec car à sa fin, le 1er novembre, il y a encore des mésententes entre les participants sur les différentes négociations. D’un côté, les israéliens ne veulent pas que les négociations bilatérales s’ouvrent à Madrid, pour éviter que les Palestiniens et les pays arabes s’unissent. Ils veulent également que les négociations se passent en alternance dans un des pays concernés. Inversement, la Syrie et les pays arabes aimeraient que l’ouverture se passe à Madrid, de ce fait une nouvelle conférence s’est déroulée à Washington du 9 au 18 décembre, mais elle ne donnera aucun résultat, tout comme les onzes prochaines sessions qui se succéderont pendant deux ans. Concernant les négociations multilatérales, elles se heurtent sur le domaine de la délégation palestinienne car les israéliens aimeraient qu’elle soit composée de membres de l’OLP[7] et non de Palestiniens. Pendant la première conférence multilatérale qui s’est déroulée à Moscou en 1992, les palestiniens ne sont pas présent car leur délégation n’est pas élaborée. Les Syriens et Libanais ont refusé d’y prendre part car les négociations bilatérales n’ont quasiment pas avancé. Trois autres négociations se sont produites de mai à octobre 1992 puis en mai 1993, aucune n’aboutira à une entente et un violent conflit entre israéliens et palestiniens se rétablit.
Le processus de négociation de la conférence de Madrid a néanmoins abouti à la reprise des discussions entre le gouvernement israélien de Rabin[8] et l’OLP, malgré le retrait de l’équipe de Bush dû à sa défaite aux élections de 1992, ainsi qu’à la signature des accords d’Oslo de 1993.
Les accords d'Oslo (1)[9]
Les accords d'Oslo sont l’aboutissement de discussions qui étaient faites secrètes en parallèle de celles qui se succédaient après la Conférence de Madrid de 1991. Ces discussions furent faites entre des israéliens et l’OLP à Oslo en Norvège, leur but était de faire un premier pas en vue d’une résolution du conflit israélo-palestinien.
C’est pourquoi le 9 septembre 1993, Rabin et le ministre norvégien des Affaires étrangères Johan Jorgen Holst ont reçu chacun une lettre[10] de Yasser Arafat[11].
Dans la première, Arafat accepta les résolutions 242[12] et 338[13], il indiqua aussi dans cette même lettre que l’Israël avait le droit de vivre dans la paix et la sécurité et qu’il voulait que les négociations pour la paix avancent.
Rabin répondit à cette lettre qu’il reconnaissait l’OLP comme « représentant le peuple palestinien » et qu’il acceptait d'aborder les discussions pour la paix. Arafat communica alors qu’il voulait en finir avec l’intifada.
A la suite de cet événement, Arafat et Rabin décident de signer la déclaration de principes
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