Une paix possible dans le conflit israélo-palestinien ?
Commentaire de texte : Une paix possible dans le conflit israélo-palestinien ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar koki12 • 11 Septembre 2020 • Commentaire de texte • 957 Mots (4 Pages) • 704 Vues
« Jérusalem doit être une ville libre » affirmait le président égyptien Anouar el-Sadate durant un discours prononcé devant les députés de la Knesset, le 20 novembre 1977. Or, ce premier pas vers une réconciliation entre le monde arabo-musulman et Israël a finement aboutit à son assassinat le 6 octobre 1981 au Caire par des djihadistes islamiques. En effet, l’équilibre politique au Proche-Orient est difficile depuis des décennies, d’une part en raison de la chute de l’Empire ottoman et d’autre part par les difficultés de gestion auxquelles les Européens ont été confrontés dans ces régions. Entre domination et indépendance, la région alterner depuis enter conflits et paix précaires.
Aussi, à partit du discours de Anouar el-Sadate et de la photographie prise le jour de son assassinat au Caire nous nous interrogerons sur les difficultés de la mise en oeuvre de la paix depuis 1977.
Depuis la guerre des Six Jours de 1967, la situation géopolitique est paralysée au Proche-Orient. Les Israéliens occupent le Sinaï, Gaza, la Cisjordanie et le Golanles, territoires récupérés à leurs voisins arabes lors du conflit. Les Israéliens réclament en échange de ces territoires des accords pour garantir la reconnaissance de l’Etat d’Israël.
D’un côté et de l’autre, des aides de grandes puissances internationales sont sollicitées, l’Etat Hebreux est reconnu par les Etats-Unis d’Amérique.
Du côté Egyptien, le successeur de Gamal Abdel Nasser, Anouar el-Sadate, président de la République d’Egypte à partir de 1970, prend ses distances avec l’URSS et se rapproche des États-Unis.
Le président Anouar el-Sadate entreprend de lancer un processus de paix en 1977 et lance avec espoir lors de son discours à la Knesset «imaginez avec moi un accord de paix {…} que nous annoncerions dans la joie à monde affamé paix ».
Il ajoute souhaiter la paix et la réaffirme au travers de quatre conditions essentielles.
Dans une première mesure, Anouar el-Sadate réclame un retrait « complet » des troupes Israéliennes dans les territoires occupés, «les terres arabes saisies en 1967 » . Pour le président Egyptien, un tel repliement permettrait d’assurer aux populations du Proche-Orient de vivre « à l’abri de toute agression », il ajoute « en sureté et en sécurité ».
Aussi, Anouar el-Sadate exige la garantie de « droits fondamentaux » pour le « peuple Palestinien» ainsi que l’ « établissement de {leur} propre État » et de leur « droit à l’autodétermination ». Cette disposition permettrait à la population Palestinienne de ne pas se retrouver dans la même situation que le peuple Israélien et de subir un exode forcé.
De surcroit, Anouar el-Sadate réitère le droit des populations du Proche-Orient à disposer de « frontières sûres et garanties» encore une fois dans la perspective d’assurer aux peuples la « paix intérieure ». Il ajoute souhaiter l’élaboration de frontières intérieures dans un cadre strict et « garantis par des accords internationaux ». Ainsi, en s’engageant dans les « principes de la Charte des Nations Unis », les recours pacifiques seraient toujours privilégiés aux « conflits » armés.
Enfin, le président Egyptien affirme fermement qu’une paix durable ne pourrait se
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