La paix est-elle envisageable et possible pour les territoires palestiniens ?
Dissertation : La paix est-elle envisageable et possible pour les territoires palestiniens ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ines-bzdd • 25 Septembre 2022 • Dissertation • 1 940 Mots (8 Pages) • 412 Vues
GRAND ORAL 2022
HGGSP: La paix est-elle envisageable et possible pour les territoires palestiniens ?
SES: Le vote est-il réellement une affaire individuelle?
SES:
Le vote est-il réellement une affaire individuelle?
intro:
Selon une étude de l'INSEE, il y aurait depuis mai 2021 environ 700 000 nouveaux électeurs en âge de voter. Ce qui signifie que de plus en plus de jeunes peuvent effectuer cet acte patriotique. Le fait de déposer un bulletin dans une urne est un moyen de manifester son opinion et sa préférence politique. Avoir la possibilité de choisir un nouveau chef d'État et un nouveau gouvernement est primordial. Cependant, même si l’action de déposer un bulletin dans une enveloppe puis dans une urne est une action individuelle, il est intéressant de se demander si le vote en est réellement une. nous verrons dans un premier temps le caractère individuel du vote puis en deuxième partie, nous verrons que le vote peut-être influencé par plusieurs facteurs.
1:
Si le principe du suffrage universel est vite acté en France, il n’en va pas de même pour celui du vote secret, ce n’est qu’en 1913 que l’adoption des enveloppes et de l’isoloir à été mis en place. De cette démarche en résulte une garantie d’un choix libre qui est alors perçu comme un choix totalement individuel. Le comportement électoral d’un individu peut être dû au développement de l’individualisation, la proclamation des droits individuels où chaque citoyen souhaite avoir sa propre opinion et voter pour qui il souhaite, même si son vote ne rejoint pas la majorité. C’est ce qu’on appelle la théorie du vote sur enjeux qui démontre l’existence d’un électeur rationnel, compétent politiquement, capable d’ajuster son vote à l’offre politique et à la conjoncture politique et économique. Ainsi, dans le débat public (plus particulièrement à l’occasion des campagnes électorales), un certain nombre de problématiques émergent, autour desquelles les choix des électeurs vont se structurer, à la condition que ces questions créent bien des clivages entre candidats Son vote n’est donc pas influencé. De plus, au cours de son cursus scolaire, l’individu sera amené à faire ses propres choix et donc à développer son propre esprit critique dont il se servira pour aller voter et choisir le candidat qui lui semblera le plus conforme avec ses idéaux. C’est donc en premier lieu un choix individuel car chaque citoyen se doit de développer son esprit critique et de voter pour la personne qu’il estime être la meilleure. Au fil du temps, ce caractère individuel du vote semble faire diminuer l’influence des appartenances collectives sans toutefois les faire disparaître
2:
Malgré cela, les nouveaux électeurs restent quand même soumis à l’influence des pairs et de leur appartenance à un groupe social. De multiples mécanismes sociaux pèsent sur la manière dont les citoyens se saisissent de leur vote. Pour le sociologue Lazarsfeld nous pouvons prédire le vote d’un individu en connaissant certaines caractéristiques à son sujet. Elles peuvent être regroupées en différents ensembles : les variables sociodémographiques (genre, âge, lieu de résidence), les variables socio-culturelles (niveau de diplôme, appartenance religieuse, origine ethnique) et les variables socio‑économiques (statut socio-professionnel, niveau de revenus, détention ou non d’un patrimoine).Le vote n’est donc pas seulement le fruit d’une réflexion individuelle, mais aussi celui des multiples appartenances sociales de l’électeur. De plus, un nouvel électeur qui n’a pas de grands bagages culturels pour comprendre les programmes électoraux sera tenté de voter comme son entourage. également au cours de sa socialisation primaire, les nombreuses normes et valeurs qui lui ont été transmises par sa famille vont venir renforcer l’orientation de son vote qui se rapprochera forcément de celle de ses parents. Même si au cours de son cursus scolaire et de sa socialisation secondaire l’individu sera de plus en plus tenté de voter pour ses propres opinions, il sera à un moment donné tenté de voter comme son entourage pour ne pas se sentir exclu. Le vote est donc forcément à un moment une affaire collective qui résulte de l’influence de l’entourage.
Conclusion:
Pour conclure, le vote est un acte qui sert à s’engager politiquement. Même si celui doit d’abord rester individuel car nous n’avons pas forcément les mêmes idéaux et point de vu que notre entourage, il arrive que nous nous laissions influencer par l’opinion des pairs qui peut peser lourd. Le vote n’est donc pas réellement une affaire individuelle puisque notre socialisation primaire fait que nos normes et valeurs découlent de notre entourage. C’est pour ça qu’il faut donc tout faire pour essayer de se créer un bagage culturel afin de mieux cerner les programmes politiques et ainsi mieux réussir à faire seul son choix. Mais est-ce seulement l’engagement politique par le vote qui est influencé par les pairs.
HGGSP:
Pourquoi la course à l’espace a-t-elle été un tournant majeur de la guerre froide?
Intro:
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et l'URSS sont les deux seuls pays ayant les capacités économiques pour financer la recherche dans le domaine des fusées. Au but premier de développer des missiles intercontinentaux, s'ajoute celui de construire des fusées pour atteindre un des rêves de l'Homme : conquérir l'espace. Il s'ensuit donc une véritable « course à l'espace » entre ces deux pays, pour montrer à l'autre et au reste du monde l'étendue de sa puissance mondiales , non seulement militaire mais aussi scientifique et puis l'objectif est d'être le premier à envoyer un satellite dans l'espace, puis, à terme, à envoyer un homme sur la Lune. Pourquoi la course à l’espace a-t-elle été un tournant majeur de la guerre froide? D’une part car c’était un enjeu idéologique majeur, et d’autre part car c'était un enjeu militaire et scientifique important.
1:
La période d'après-guerre a été marquée par une longue épreuve de force de 1945 jusqu'à la chute du mur de Berlin en 1989. Cette guerre oppose deux grands blocs, les deux grands gagnants de la WW2, les USA et l’URSS. Ces deux blocs s’affrontent non pas militairement mais idéologiquement. Chaque entité désire diffuser au monde entier leurs idéaux. Pour se faire, tous deux usent du Soft Power, un moyen de transmettre leurs idéaux de façon “douce” sans passer par
les moyens coercitifs (tels que la guerre par exemple). Pendant la guerre froide, l'espace, un territoire jusqu’à lors inconnu, devient un objectif majeur pour les deux superpuissances qui se lancent donc dans une “course à l’espace”. Elle commença le 4 octobre 1957 lorsque l’URSS mit en orbite le premier satellite artificiel “SPOUTNIK”. le 3 novembre 1957. Les Américains cherchent alors un moyen de riposter dans cette conquête spatiale et lancent à leur tour, en 1958, le premier satellite américain, Explorer-1. De surcroît, il est totalement inenvisageable que l’un des deux régimes, l’un des deux blocs prenne le dessus sur l’autre et paraisse plus avancé et plus “attractif”. C’est donc pour cette raison que les victoires et réussites sont fortement médiatisées. L'événement le plus médiatisé fut celui du 21 juillet 1969, quand le premier Homme marcha sur la lune, Neil Armstrong, un américain. Avec cet exploit spectaculaire, les américains rattrapent l’Urss dans la course à l’espace. Ils sortent donc grands vainqueurs de la conquête spatiale sur le plan idéologique. On peut apercevoir les americains comme les héros de la guerre froide.
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