La paix sur la terre est elle possible?
Thèse : La paix sur la terre est elle possible?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Simon Tran • 15 Septembre 2017 • Thèse • 491 Mots (2 Pages) • 924 Vues
THÈSE
Au premier abord, il est de certitude que la paix globale n’est pas une aspiration aisément accessible. La raison est élémentaire : non seulement nos gouvernements ne peuvent s’empêcher d’utiliser la violence à des buts financiers, mais nous-mêmes ne pouvons retirer l’appétition de rétorsion qui réside dans notre essence humaine.
Initialement, depuis les débuts du libéralisme, bon nombre de crises ont mené à une guerre en raison de la croissance économique qu’elle peut créer. En effet, la grande dépression de 1929 à 1939 ne s’est terminée au États-Unis qu’en 1941, l’année ou cette nation a débuté son implication dans le conflit le plus vaste de l’histoire: la seconde guerre mondiale[1]. Malheureusement, les fruits cette remontée pécuniaire pourrissent toujours à long terme. Effectivement, comme l’indique Rafael Anselem sur Contrepoints :
Cet effort collectif doit être financé. Mais par quoi ? Soit l’État augmente les impôts, et les ménages voient leurs revenus diminuer, ce qui les appauvrit car ils baissent leur consommation et leur investissement (même chose pour les entreprises) ; soit l’État s’endette, ce qui correspond donc à des impôts futurs. Il peut également imprimer pleins de jolis petits billets, histoire de financer tous ses projets en douce, et continuer à appauvrir la population par l’inflation.
Ainsi, même si notre gouvernement décide de s’impliquer dans un conflit armé pour s’extraire d’une période marasme, la déprime renaîtra continuellement de ses cendres. Tout état capitaliste est de ce fait prisonnier d’un un cercle vicieux, oscillant constamment entre une période de marasme et de belligérance. Pour faire court, l’armistice international n’est pas une aspiration réalisable attendu que les confrontations procurent un avantage économique.
En second lieu, la paix à l’échelle cosmopolite semble être une aporie si l’on admet que la nature humaine elle-même n’est pas apte à accorder l’accalmie à un être abhorré. À vrai dire, tel qu’émit sur Unification :
Dans une guerre il est rare que le vainqueur élimine totalement le vaincu. Il y a toujours des survivants et on peut aisément prédire que le vaincu essaiera de se venger. Si le pays vainqueur s'affaiblit, ceux qui ont perdu la guerre attendront le moment opportun pour reprendre les hostilités. C'est un cercle vicieux dans lequel les perdants d'une guerre cherchent à devenir suffisamment forts pour dominer leur ancien vainqueur.
Pour exprimer autrement, jamais n’obtiendront nous l’harmonie sur la terre car jamais l’homme cessera son appétit de vengeance. Tel le dit le proverbe «Œil pour œil, dent pour dent», aucun humain qui a survécu des années de désespoir ne pardonnera à son tyran. En bref, il est aisément acceptable d’affirmer que l’interruption des hostilités ne sera tant que l’homme n’évolue pas et rejette la vengeance de ses mœurs.
En somme, l’homme n’appliquera jamais une pacification cosmopolite à l’exception de la survenue d’un miracle. Effectivement, nos politiciens voient en la belligérance un avantage pécuniaire trop important pour être enterré et l’être humain lui-même ne peut renoncer au désir de vindicte.
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