LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les croisades

Étude de cas : Les croisades. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2023  •  Étude de cas  •  349 Mots (2 Pages)  •  261 Vues

Page 1 sur 2

Les croisades

1) Saint Bernard se doit de justifier l’utilisation de la violence par les croisés. Pour cette raison, les chevaliers sont considérés comme des « exécuteurs de la volonté divine » et se doivent de « servir le Christ » selon l’abbé. Enfin, la mort ici n’est pas à prendre au sens de crime mais plutôt d’une vengeance en « venge[ant] le Christ de ceux qui lui font du mal ».

2) Cette violence doit servir à étendre le territoire chrétien pour que règne l’ordre Biblique. De plus, elle doit servir d’exemples pour ceux qui oseraient aller à l’encontre du souhait divin, en somme effrayer les musulmans en leur montrant leur martyr.

3) Le récit de Guillaume de Tyr confirme ce que Saint Bernard évoquait précédemment. En effet, l’abbé de Clairvaux dans son texte raconte qu’il vaut mieux tuer tous les païens pour ne pas créer d’iniquité où les « justes » seraient exécutés et certains « infidèles » épargnés par chance. Guillaume de Tyr nous fait passer le même message en nous disant que les croisés tuèrent « indistinctement tous les ennemis qui s’offraient à leurs coups ».

4) Ibn-al-Athîr nous explique que ceux qui s’étaient réfugiés dans le Temple eurent la « vie sauve ». En revanche, Guillaume de Tyr nous dit l’inverse : « une immense multitude de cavaliers et de fantassins, frappant de leurs armes tous ceux qui se présentaient », « on dit qu’il périt dans l’enceinte même du Temple environ dix mille ennemis ».

5) Le récit de la prise de Jérusalem par Ibn-al-Athîr ne correspond pas à la majorité des témoignages. Il nous fait comprendre que les croisés leur avaient tendus un leurre en les distrayants du côté sud de la ville (« la montagne de Sion ») mais en réalité la majorité des troupes étaient amassées du côté nord de la ville ; ce qui explique l’incapacité des musulmans à défendre l’enceinte.

6) Ibn-al-Athîr décrit l’émoi qu’à susciter la prise de Jérusalem/massacre chez le peuple musulman. Tout d’abord, il fait le constat que les Francs n’ont rien d’humains car ils tuent les figures religieuses comme les imams, les savants

...

Télécharger au format  txt (2.2 Kb)   pdf (35.9 Kb)   docx (7.6 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com