Les croisades
Cours : Les croisades. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Frere Tony Freiha • 20 Septembre 2019 • Cours • 1 122 Mots (5 Pages) • 706 Vues
Les Croisades
- royaumes latins d'Occident
- comté d'Edesse 1098-1149
- comté de Tripoli 1102-1289
- royaume de Jérusalem 1099-1187 / 1229-1244
- royaume d'Arménie 1078-1183 / 1198-1375
- royaume de Chypre 1192-1489
- 1096: croisade populaire
- 1096-1099: 1ère croisade: des seigneurs
- 1147-1149: 2ème croisade: après la chute d'Edesse
- 1189-1192: 3ème croisade: réplique à Saladin
- 1202-1204: 4ème croisade: prise de Constantinople (vaste empire colonial venetien en mer d'Egée)
- 1217-1219: 5ème croisade: échec de troquet Damiette (Jérusalem)
- 1228-1229: 6ème croisade: Frédéric II fait un traité avec des fils de saladin (الملك العادل)
- 1248-1254: 7ème croisade: Louis IX
- 1270: 8ème croisade: en Tunisie: Louis IX meurt.
Dans une lecture anachronique, les croisades sont vues comme une entreprise impérialiste: mais à l’époque, il y avait des problèmes entre Orient et Occident, avec les musulmans, aussi entre Rome et Byzance ; les pèlerinages à Jérusalem étaient donc impossibles.
Alors le but des croisades était:
- libérer les lieux saints en Orient des mains des Seldjoukites.
- Maintenir les liens entre Occident et Orient
- Rome cherchait à restaurer l'unité de l'Eglise
- Arrêter les conflits entre les seigneurs
Dans les sources arabes on ne parlait pas des croisades, mais simplement des « Francs », respectivement chez les byzantins on parlait des « Romains ».
En antiquité, il y avait St. Jérôme et Ethélie (?) et Cassien[1] qui faisaient des pèlerinages à Jérusalem pour visiter les lieux saints. Puis, les pèlerinages à Jérusalem étaient un acte de pénitence, pour rejoindre le Christ souffrant, en chemin vers la Jérusalem céleste.
Pour les musulmans, Jérusalem est la 3e ville sainte, avec la mosquée الاقصى (« l’extrême »). Car La Mecque était fermée pour les musulmans d’Afrique du Nord, et donc Jérusalem était l’extrême qu’on pouvait rejoindre en pèlerinage (obligatoire selon la loi musulmane). On dit qu’il y avait un contrat entre Haroun Arrachîd et Charlemagne pour faciliter les pèlerinages chrétiens (qui remportaient de l’argent à Jérusalem), mais cela se serait perdu ensuite.
En 1009, le calife Al-Hakim détruit le st. Sépulcre. Les seldjoukides (turcs) conquièrent Édirne (Adrinople) en 1071, la 1ère fois qu’ils prennent une grande ville. Alors Alexis Comnène (empereur byzantin) va en pèlerinage à Rome et demande l’aide, et en 1074 Grégoire VII planifie une expédition conte Jérusalem. En 1095 (27 novembre), Urbain II relance cette idée au Concile de Clermont. C’est alors le pape qui va mobiliser l’Europe, étant la seule autorité commune dans ce continent fractionné.
La « paix de Dieu » : notion inventé afin de limiter les moments de guerre et à canaliser la violence ; p.ex. pendant le carême et les grandes fêtes on ne pouvait pas faire la guerre, généralement on ne pouvait pas mobiliser les faibles etc. Dans cette ligne, pour canaliser le potentiel de violence, on cherchait un ennemi extérieur : l’Islam.
Il y aura huit expéditions officiels, jusqu’au 15e siècle. Dans chaque expédition il y avait un représentant du pape, et avec l’installation des états latins, il y aura toujours aussi une hiérarchie ecclésiale latine. C’est une guerre sainte, avec les participants qui portent le signe de la croix sur leurs vêtements, l’indulgence et un moratoire de dettes, et leurs biens et familles mis sous la protection de l’Église – d’ailleurs, mourir en combattant signifie le martyre et ainsi la voie directe à la Jérusalem céleste.
Le pape promulgue une bulle pour commencer la croisade, puis les prédicateurs diffusaient la motivation : il n’y avait pas d’obligation mais un mouvement commun. Le public était donc très hétéroclite, et les participants étaient soit des seigneurs avec leurs sujets, soit des mouvements populaires. Des grands seigneurs étaient le duc Godefroi de Bouillon (roi de Jérusalem en 1099), Raymond de Gilles (comte de Tripoli), et autres.
Itineraries:
- voie terrestre (Europe de l’Este, Vallée de Danub, Constantinople, Cilicie, Syrie, Liban, Palestine, Jaffra, Jérusalem)
- voie maritime (depuis Gênes, Venise, ou Marseille). Depuis la 3e croisade, la route maritime était la plus fréquentée.
Croisade populaire:
La "première" croisade (~100.000 hommes) était un désastre : mis en marche sans organisation et presque pacifiquement, ils étaient tous tués par les seldjoukides. La croisade des chevaliers prend Jérusalem en 1099. Frédéric II, avec un entourage musulman, connaissait l’arabe et avait signé la paix avec les descendants de Saladin, qui ont donné accès aux pèlerins chrétiens ; ainsi de 1229 à 1244, les chrétiens reprennent Jérusalem.
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