Les institutions politiques sous la république romaine
Dissertation : Les institutions politiques sous la république romaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Berteloot Emmanuel • 16 Juillet 2017 • Dissertation • 3 918 Mots (16 Pages) • 2 592 Vues
Mon sujet d'exposé est : La république romaine et son organisation du pouvoir politique.
Le régime que connaît Rome à partir du début du Ve siècles avant JC prend le nom de « Res publica » qui signifie littéralement « la chose publique », qui désigne en réalité l’État.
Aujourd'hui une nation est définie par son territoire, la société romaine définissez l’État comme un groupe d'homme dont le lien est justement la Res Publica, « La chose commune». Cette Res publica est une forme de gouvernement qui gère les affaires communes. Mais cela ne signifie pas que Rome est une démocratie ou même un État républicain au sens moderne. En effet les Romains appelaient République leur nouveau système politique. A partir de cette époque la vie de la cité Romaine devient donc l'affaire de tous, « l'affaire du peuple tous entier ». La formule « Senatus Populus Que Romanus » qui signifie « Le sénat et le peuple romain » et abrégé en SPQR tiens à montrer l'unité qu'il existe. Au sein de cette République Romaine, la souveraineté revient donc à un ensemble de personnes groupées institutionnellement sous le nom de SPQR. On voit donc que la République Romaine est unique en son genre mais surtout bicéphale.
Ce régime qui au Ve siècle s'élabore à peine à Rome est déjà mise en place en Grèce avec notamment la démocratie athénienne.
Je vais essayer de vous expliquer comment la république romaine à fonctionner en commençant dans une première partie à vous expliquer sa mise en place, ensuite nous verrons comment elle fonctionnent au travers de ses institutions et enfin, nous terminerons sur les événements qui l'entraînerons vers son déclin.
I/ La Naissance de la République.
1) Les sources et le contexte historique :
On voit clairement que selon la tradition, la révolution de 509 av JC est un événement fondateur qui va marquer la fin de la domination d'une tyrannie royale mené par Tarquin le Superbe. Cette révolution marque également la fin de la domination étrangère ( des étrusques ) sur la ville avec une conquête de ce qu'on pourrait nommer une souveraineté nationale ainsi que la fin du monarchie avec l'établissement d'une république.
Mais nous avons de sérieux doute sur l'authenticité de ces événements capitaux pour la décennie du VIe siècle et l'année 509.
Pour cause, il n'y a aucune confirmation de la part de l'archéologie, en effet, aucune fouille réaliser n'indiquent un réel changement avant les années 475-450. Nous n'avons que très peu de sources contemporaine qui sont les Annales de Rome et les « Fastes consulaires ». Certains historiens refusent donc de dater l'établissement de la république romaine en 509 mais préfèrent rabaisser la date pour allez la dater en 475, année ou l'archéologie marque une rupture et ou l'on constate un réel repli des étrusques en Italie.
Au départ, la cité de Rome n'est qu'une ville du Latium sous domination étrusque. La ville est ouverte à l'influence étrusque mais également à celle des Grecs. C'est dans la fin de se siècle que la domination étrusque s'affaiblit sous la pression des Grecs.
La disparition de la monarchie aux profit de la république s'accompagnent de différentes difficultés aux niveau démographiques et économique.
Même si l'on peut remettre en questions la fiabilité des sources, les chiffres donné par Tite Live nous indiquent une population qui régressent ( on passerai de 157 000 en 498 à 100 000 en 470. les raisons qui évoquent sont la pestes et la hausses du prix des céréales accompagné d'une famine.
A cette époque Rome à une faible politique expansionniste, au Nord le tibre sert de frontière avec les Étrusques. → Voir la carte.
2) De nouvelles idées :
Toute la république romaine tourne autour d’un idéal et de valeurs fortes qui guident tous les citoyens romains. Leurs actions et leur mode de vie sont entièrement dépendants de cet idéal.
Trois valeurs sont prépondérantes :
- La virtus : valeur fondamentale. La virtus est la qualité du vir, celle de l’homme, dans ce qu’il a de viril ; celui à qui incombent deux devoirs fondamentaux : défendre sa patrie et lui donner des fils qui la protégeront à leur tour. Dans l’action politique et militaire, elle définit le courage, la capacité à affronter les difficultés avec énergie. À Rome, il n’y a pas de place pour l’individu. Chacun n’existe et n’est reconnu que parce qu’il appartient à un groupe, par exemple à une tribu et à une centurie, pour exercer son droit de vote, sous la République. Les liens entre les membres de la communauté sont très forts.
- La fides : caractérise le lien d’autorité, de dépendance qui relie les citoyens entre eux. Cette notion est essentielle dans une société où le clientélisme est omniprésent : loyauté et confiance forment la trame du tissu social. La fidélité à la patrie et à ses concitoyens est indispensable.
- La pietas : (piété) sentiment de respect, une conscience aiguë de ses devoirs envers sa famille et envers ses dieux.
La citoyenneté romaine, comme celle des grecs d'ailleurs, est sélective. Tout homme libre est rattaché à une cité. La civitas romana s'exerce dans le cadre d'une Res publica, dont les cives forment le populus. Comme à cette époque seul les hommes majeurs sont citoyen, les femmes, les enfants, les esclaves et les métèque ne le son pas.
Il faut noter que la citoyenneté romaine à une définition juridique, elle ne prend pas en compte le droit du sol, ni l'origine sociale, ni la richesse. Cette définissions Juridique permet de faire en sorte d'en restreindre l'accès et l'une de ces spécificités c'est quelle est composée de droit indépendant. Concrètement cela signifie qu'elle peut être accorde graduellement à une personne. La citoyenneté romaine accorde des droits mes également des devoirs civils, politiques, militaire et aussi fiscaux.
Rome n'a pas tout de suite une constitution écrite, en effet, ses points ont été mis en place petit à petit, perfectionnés au fil de l'histoire et de ses soubresauts.
Au cours des quatre premiers siècles de la République Romaine, les discutions d'ordre politique n'ont joué que dans les clans de l'aristocratie. L'état est en effet dominé d'abord par le patriciat ( opposé à la plèbe ), puis par la nobilitas patricio-plébéienne.
→ la politique repose encore sur la morale.
3) Polybe :
Dans ces Histoires Polybe avaient pour ambition de raconter comment et par quel mode de gouvernement presque tout le monde habité fut conquis en moins de 53 ans et passa sous une seule autorité, celle de Rome (Livre I). Il cherche la clé de la supériorité Romaine et la grande question à laquelle il essaye de répondre dans son ouvrage est "Comment et grâce à quelle forme de gouvernement l'État Romain a réussi à dominer la terre entière en si peu de temps ? Quel est le secret de cette supériorité ?". Il fait un parallèle avec les Perses, les Lacédémoniens, les Macédonien et constate qu'aucun de ces peuples n'est parvenu à une telle domination malgré un Empire assez étendu. Polybe a présenté quelques théories dans "les Histoires", notamment il a expliqué la théorie de l'Anacyclose (ou cycle du gouvernement), une idée que Platon (Philosophe et mathématicien Grec, 427-346 av.J.C) avait déjà explorée.
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