Deuxième croisade

Bernard de Clairvaux

        Suite à votre appel de 1146 qui demandait aux chrétiens d’Europe d’aller combattre en Palestine et d’y affronter les musulmans pour y récupérer la terre bénie dans une rivalité sans précédent . Nous pouvons vous confirmez que votre appel a bien été entendu et mis en action.

        Depuis le Saint-Empire romain germanique et le Royaume des Francs, nous observons des troupes qui traversent l’Europe centrale pour atteindre la région de Jérusalem. Certaines d’entre eux  utilisent même la voie de la Méditerranée, ils visent tous à reprendre Édesse et Damas, leur présence permet de résister à l’avancée des musulmans vers Jérusalem. Les templiers, chevaliers chrétiens, sont eux aussi de la partie, ils sont très performants et à l’écoute du commandant en plus d’être rigoureux de suivre la religion. Ces moines-chevaliers n’ont jamais abandonné lors des batailles à moins qu’ils n’aient tuer tous leurs ennemis. Ils se tiennent donc bien à vos propos concernant l’appel aux combattants et aux sacrifices. Durant cette deuxième croisade, l’armée musulmane accompagné de Saladin, Sultan de l’Égypte et de la Syrie, va encercler et assiéger durant une longue période l’une des citadelle chrétiennes les plus importantes, Hisn al-Karak qui barrait la route du Hedjaz et gênait la circulation aux musulmans.

        Néanmoins, les chrétiens et musulmans cohabitent dans certains cas à défaut d’une lutte acharnée comme voulu. Une partie des Occidentaux immigrés en Orient se sont transformés en habitant locaux, ils s’y installent comme en Occident, comme s’ils étaient « chez eux », d’autres se  marient avec des Syriennes, des Arabes baptisées à la place d’une franche. Les croisés se sont adaptés aux territoires et ont y trouvent déjà des générations. La Terre sainte attirent les Occidentaux, puisqu’en venant ici, ils deviendront plus riche et pourront avoir un pouvoir, en exemple, on disait « Tel qui chez lui [en Occident]  jouissait même pas d’un domaine se voit ici maintenant seigneur d’une ville ». Bien que la venu de ces populations en Palestine ne soit pas pour  la guerre, cela pouvait permettre d’y ancrer des chrétiens et de «protéger» indirectement le territoire. De plus, lors de la prise d’Hisn al-Kisk, le commerce fut aucunement impacté en contraste des tensions de la citadelle. Les marchandises affluaient et les commerçants travaillaient comme à leur habitude. Entre musulmans et chrétiens, on pouvait constater que l’équité et l’entente étaient toujours présentes, cela passait notamment par des taxes mutuelles. Par ailleurs dans une mosquée de Jérusalem, on pouvait voir un petit oratoire pour les chrétiens, certains Templiers étaient eux très tolérants envers la communauté musulmane puisque pour exemple, un musulman avait prié vers la Mecque soit vers le Sud et un franc l’interrompit dans sa prière car il ne priait pas vers l’Orient. À la suite de cela, des Templiers vinrent et chassèrent le franc pour laisser en paix le musulman. On peut donc comprendre grâce à cette exemple qu’il y a cohabitation entre chrétiens et musulmans jusqu’à une «tolérance de culte» à Jérusalem.

...