LA GUERRE FROIDE : conflit idéologique, conflit de puissances
Fiche : LA GUERRE FROIDE : conflit idéologique, conflit de puissances. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mohamad.G • 19 Mai 2019 • Fiche • 1 321 Mots (6 Pages) • 686 Vues
COURS : LA GUERRE FROIDE : conflit idéologique, conflit de puissances
Etude de cas : le blocus de Berlin
Bloc de l’est : capitaliste
Bloc de l’ouest : communiste
+ Doctrine Truman et Doctrine Jdanov
La Guerre Froide est une expression créée par le journaliste américain Walter Lippmann afin de désigner la situation de tension entre les E.U et L’URSS dans laquelle chacun des deux camps tente de prendre l’avantage sur l’autre tout en évitant de déclencher un conflit armé direct (paix belliqueuse). Les deux grandes puissances s’opposent idéologiquement et politiquement à partir de 1947. Les E-U sont les seuls a détenir l’arme nucléaire jusqu’en 1949, date à laquelle l’URSS la détient. Dès 1946, Winston Churchill, annonce la mise en place d’un “rideau de fer” qui divise l’Europe en deux. L’Europe et en particulier l’Allemagne est le principal théâtre de cet affrontement.
I. l’Allemagne et la première crise de Berlin (1945-1949)
A. L’Allemagne de l’après guerre
La grande offensive des alliés contre l’Allemagne est lancée en avril 1945. Hitler se suicide le 30 avril et l’Allemagne capitule le 8 mai. Le sort de l’Allemagne est définitivement fixé par les accords de Postdam le 2 août 1945; l’Allemagne perd une partie de ses territoires qui vont être annexés par la Pologne et l’URSS; elle est aussi divisée en 4 zones d’occupation: l’URSS, E.U, France et R.U.
Berlin se trouve au coeur de la zone soviétique mais elle a un statut spécial, elle a aussi été divisée en 4 zones d’occupation.
Les alliés (USA, RU, FR) doivent aussi superviser la reconstruction d’une Allemagne dénazifiée (faire en sorte que l’idéologie nazie se met à mal et que la population …), désarmée et démocratisée. Américains et britanniques craignent que l’Allemagne ne tombe sous influence soviétique, les français quant a eux veulent éviter la renaissance d’une puissance allemande.
Les tensions sont particulièrement vives à Berlin pour les trois secteurs occidentaux qui constituent une enclave au sein de la zone soviétique. L’Allemagne devient ainsi le centre de la guerre froide.
B. Le blocus de Berlin et ses conséquences
N’ayant pu se mettre d’accord avec les soviétiques, les occidentaux annoncent en Juin 1948, la création d’une nouvelle monnaie : le Deutsche Mark valable aussi à Berlin. L’URSS considère cette décision comme contraire aux accords de Postdam (accord qui déterminent le sort de l’Allemagne après la guerre). Protestants de cette mesure unilatéral, les soviétiques vont bloquer le 24 juin 1948, tout les accès terrestres qui mènent à Berlin.
Par cette épreuve, Staline veut tester la détermination des occidentaux et obtenir l’intégration de Berlin Ouest dans la zone soviétique. Le président Truman décide alors de ravitailler Berlin-ouest et ses 2,5 millions d’habitants par la mise en place d’un pont aérien qui va fonctionner de juillet 1948 à mai 1949. Le moindre incident aurait pu déclencher un nouveau conflit. Le blocus est levé par les soviétiques le 12 mai 1949.
Conséquences : la crise a soudé le camp occidental autour des berlinois de l’ouest.
Cette crise accélère également la séparation de l’Allemagne en deux états : la RFA (République Fédérale d’Allemagne) s’intègre au bloc occidental et choisit comme capital la ville de Bonn et la RDA (République Démocratique d’Allemagne) qui a pour capital Berlin Est (régime communiste et autocratique = forme de dictature).
II. La deuxième crise de Berlin
Pourquoi le mur de Berlin exacerbe-t-il les tensions entre les deux blocs ?
A) entre prospérité et austérité
Le contraste entre la prospérité de Berlin-ouest soutenu par l’aide américaine est l’austérité de Berlin-Est devient de plus en plus frappant.
Un ilot capitaliste c’est donc développer au milieu de la RDA communiste. Berlin-ouest devient la vitrine du « monde libre ». Le 16 juin 1953, les ouvriers du bâtiment se révolte à Berlin-Est pour obtenir une amélioration de leurs conditions de travail. Le lendemain, des centaines de milliers de travailleurs rejoignent le mouvement et manifestent dans les rues. Ce mouvement est réprimé par les chars soviétiques
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