L'urbanisme en France dans les années 1960
Discours : L'urbanisme en France dans les années 1960. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar alexandraHK • 30 Avril 2016 • Discours • 1 739 Mots (7 Pages) • 1 037 Vues
KHOLLE GEO
p.95-96, du début du chapitre à "de ces rencontres, de ces échanges?": éclairez le propos à la lumière de l'urbanisme des années 1960 en France.
En mars 1968 : Le Droit à la ville Henri Lefebvre (1901-1991) : universitaire français, sociologue, géographe et philosophe. Etudie la philo à la Sorbonne et devient prof de philo. Fait partie de la Résistance de la 2e GM. Adhérant à la pensée marxiste. Puis prof de sociologie, influence des étudiants pour les mvt de Mai 68. Termine par enseigner à l'Institut d'urbanisme de France. Dans son étude géo, s'intéresse bcp à la condition de l'Homme en société. Celui ci a des besoins sociaux anthropologiques qui ne sont pas pris en compte dans les réflexions théoriques sur la ville et notamment en urbanisme
VILLE = recouvre toute une réalité complexe : Espace situé entre nature et société. Espace terrestre, économique, reflet de l'organisation sociale, regroupant plusieurs cultures, générations, modes de vie; et aussi présence politique (pouvoir sur l'organisation de son espace) → milieu urbain où se concentre une forte population humaine. France, plus de 2000 hab pour une ville. De nos jours, villes = 22% du territoire, 47,9 millions d'hab (77,5% pop).
HL annonce ds le DAL une idée nouvelle sur sa perception de la ville comme étant un enjeu de société. Arrivée d’une nouvelle réalité, l’urbain = la fin de la ville industrielle et son éclatement en périphéries et banlieues. Face aux problèmes urbains, il formule notamment la nécessité de l'affirmation d'un nouveau droit, le droit à la ville = droit à la vie urbaine, à une qualité de vie urbaine. Années 60 = période déterminante dans les orientations prises par l'urbanisme et l'aménagement du territoire français.
URBANISME (défintion geoconfluences.ens-lyon) = Ensemble des sciences, des techniques et des arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains, en vue d'assurer le bien-être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux en préservant l'environnement. «Les clefs de l'urbanisme sont dans les quatre fonctions: habiter, travailler, se récréer (dans les heures libres), circuler» (Le Corbusier, Charte Ath., 1957).
Au début de ce chapitre (12) intitulé le droit à la ville, HL creuse l'aspect social effacé des villes par l'urbanisme des années 60.
I. La vision de HL sur les villes dans les années 60
Présente sa réflexion théorique = il faut imaginer la ville (revoir ses formes, structures et fonctions) dans cette optique : la ville est indissociable de l'aspect social qui s'y développe = elle concentre un groupe d'hommes et par conséquent des besoins sociaux.
Explique que jusqu'ici, ville imaginée dans l'optique d'une société guidée par la consommation et ses besoins individuels, d'ailleurs manipulés par celle-ci. Révèle donc l'influence des décisions politiques des années 60 sur l'urbanisme, qui oublient les besoins fondamentaux de l'Homme.
HL ayant étudié la socio pdt plusieurs années, présente ici les besoins sociaux comme anthropologique et développe leurs oppositions et complémentarité à la fois (sécurité/ouverture, certitude/aventure, organisation du travail/jeu, prévisibilité/imprévu, unité/différence, isolement/rencontre, échanges/investissements, indépendance/communication, immédiateté/perspective) = approfondi sa vision de l'homme dans la ville, qui apparaît comme complexe dans ses besoins (svt contradictoires et changeants). HL montre qu'il ne peut être réduit à un type de besoin permanent et certainement pas à un besoin de consommation, dicté par société bureaucratique capitaliste.
Autre besoin fondamental de l'homme : vivre pleinement dans son monde, par ses sens, perceptions. Réunir ses énergies dans son monde et donc s'exprimer en créant.
En plus des besoins anthro, ajoute les besoins spécifiques qui ne peuvent pour l'instant être comblés par l'urbanisme qu'il dénonce. Sont associés à la créativité de l'homme, besoin de créer (d’œuvre, d'information, de symbolisme, d'imaginaire, d'activités ludiques). Y ajoute que les activités corporelles sont la manifestation de ces besoins spécifiques, de création. Explique que l'homme a tout autant besoin de cette créativité, hors de ses obligations.
A partir de ces besoins, l'homme cherche à s'épanouir dans une ville respectant tous ces besoins. HL écrit alors qu'il faudrait dans les villes ces lieux adéquats aux besoins anthro et spécifiques de l'homme, des lieux qualifiés, de simultanéité, de rencontres. Mais pendant ce temps au lieu de cela, lieux de la ville sont uniquement en vue du profit d'une société capitaliste bureaucratique et ne peut donc répondre aux besoins évoqués de l'Homme.
DONC : en développant cet aspect social de la ville, HL présente tous les besoins de l'homme, besoins anthro et spécifiques qui le définisse. En rappelant ces besoins, HL montre que l'Homme n'est pas facilement définissable, de manière permanente. Ces besoins sont trop oubliés dans l'urbanisme de la France des années 60 et cette évocation de HL permet de viser une nouvelle ville, une ville où l'Homme a le droit à une vie urbaine (droit à la ville) où il peut s'accomplir, une ville ayant le souci de tous ces besoins.
Quand le livre paraît 1968 il se présente comme une réaction à l’urbanisme fonctionnaliste qui règne alors en France.
II. Enjeux et applications de l'urbanisme des années 60
CONTEXTE années 60 (période reconstruction après guerre). Crises du logements après la 2e GM : urgence de construire vite et à moindre coût de nveaux logements = urbanisme opérationnel, immenses projets de logements, inspirés du mvmt moderniste de la Charte d'Athènes (du congrès international d'architecure moderne, sous Le Corbusier). Objectif : rationaliser la ville et l'espace urbain, rendre cohérent et assurer le confort (assurer la question sociale de la ville). Résultat, les villes évoluent en zones spécialisées, vouées respectivement au logement, travail et consommation. C’est le moment où l’on assiste à une mise en place progressive de la planification urbaine, nouvelle forme d’urbanisme (qui passe par)
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