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La loi Ollivier du 25 mai 1864

Étude de cas : La loi Ollivier du 25 mai 1864. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  7 Février 2022  •  Étude de cas  •  543 Mots (3 Pages)  •  649 Vues

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Introduction :

Durant la première moitié du 19ème siècle, la France débute une mutation. Depuis 1791, le droit de grève est interdit en France et Napoléon III poursuit cette politique répressive au début du Second Empire. Mais la révolution industrielle conduit à la naissance d’une classe ouvrière de plus en plus nombreuse. Entre 1848 et 1871 des transformations sociales et économiques apparaissent et s’accélèrent. Mais en 1864, une loi annoncera de gros changements.  Nous allons ici parler spécialement de la question sociale. Nous pouvons donc nous demander si la loi de 1864 répond-elle à toute les attentes du monde ouvrier.

I - La situation juridique des ouvriers avant 1864.

Tout d’abord, avant 1864, les français étaient interdits de se réunir/coaliser notamment à cause de la loi Le Chapelier de 1791 qui a interdit en France les « coalitions », plus particulièrement les grèves et les syndicats. En effet, comme le démontre la gravure « Des ouvriers sous surveillance » qui met en avant un tailleur de pierre avec un gendarme, les comportements des ouvriers français étaient constamment surveillés notamment avec les contrôles de livret ouvrier. En justice, le témoignage d’un patron était même supérieur à celui d’un salarié.

II - Les lois de 1864 et 1868

Dans un second temps la loi du 25 mai 1863 et la loi du 6 juin 1868 ont changée beaucoup de chose en France. En effet la loi de 1864 a permis à tous les travailleurs de France de pouvoir faire la grève, sous certaines restrictions cependant : ils ne devaient pas empêcher le travail des non-grévistes et ne pas commettre d’acte de violence. La loi de 1868 elle, autorise les réunions tant que les gens ne parlaient pas de politique.

III - Leurs limites

Finalement on peut voir qu’il y a certaines limites à ces lois, comme le dit le document à propos du droit de réunions : « enfin il y a l’article 13 de la loi, par lequel les préfets peuvent ajourner et le ministre de l’intérieur interdire toute réunion ». De plus on peut voir que même s’ils ont le droit de se réunir et de faire la grève ce n’est pas pour autant que l’état ne va pas être violent avec eux, comme nous le montre le document 5 ou on peut voir des mineurs se faire fusiller par la police alors qu’ils sont en train de manifester.  

Conclusion :

Pour conclure on peut voir que les lois de 1864 et 1868 ont été écrite pour la liberté des travailleurs français, en effet comme on a pu le voir dans la première partie avant ces dates les français étaient constamment surveillé et ne pouvaient pas se réunir sans enfreindre la loi c’est pour cela que ces deux lois ont été créées. Cependant ces lois ne sont pas forcément appliquées comme on a pu le voir dans la troisième partie où l’état peut interdire les réunions qu’ils trouvent inutiles et l’arme intervient toujours pendant les grèves. Certaines grèves font même l’objet de répressions comme le « Massacre des mineurs à la Ricamarie » en 1869. Nous pouvons donc constater une difficile évolution qui reste fondée sur des acquis en faveur du gouvernement mais pas négligeable étant donné que beaucoup de droits ont été ajoutés.

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