La France et la construction de nouveaux états par la guerre et la diplomatie
Cours : La France et la construction de nouveaux états par la guerre et la diplomatie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Beshienger B • 14 Décembre 2022 • Cours • 1 937 Mots (8 Pages) • 367 Vues
La France et la construction de nouveaux états
Par la guerre et la diplomatie (1848-1871)
Introduction :
La seconde moitié du XIXe siècle est marqué en Europe par l’aboutissement de deux processus d’unification majeurs donnant naissance à deux nouvelles nations, l’Italie et l’Allemagne.
La construction de ces deux nouveaux États à constituer un enjeu majeur dans les relations internationales Européenne.
1848 correspond au printemps des peuples et 1871 correspond à la proclamation de l’Empire Allemand.
La France sous l’impulsion de Napoléon III a été un atout majeur de la construction de ces deux États par des actions diplomatiques ou par la guerre.
La diplomatie est l’art de la négociation et du dialogue dans les relations internationales
La guerre est la lutte armée entre les États malgré tout il ne faudra pas oublier que les acteurs les plus importants de la construction de ces États sont les peuples Italien et Allemand.
Problématique : Comment la France s’est-elle positionnée dans le mouvement d’unification de l’Italie et de l’Allemagne entre 1848 et 1871.
I. La marche vers l’unité italienne
A. L’action ambigüe de la France dans l’unité italienne
Louis Napoléon Bonaparte a une relation particulière avec l’Italie.
Séjournes-en Italie/Rome à partir de 1823[pic 1]
Carbonari : C’est un courant politique issue d’une société secrète et il a été créé pour lutter contre la domination Française sous Napoléon 1e puis après 1815 pour obtenir l’indépendance nationale italienne.
Lorsque L. Napoléon Bonaparte devient président de la République on s’attend à ce qu’il s’empare de la question italienne mais il n’en a rien sous la seconde République
On constate qu’en 1848 que l’Italie est toujours morcelée en plusieurs États avec au Sud le royaume des deux Sicile. On avait le royaume de Piémont Sardaigne et la Lombardie et la Vénétie.
Au moment du printemps des peuples la lutte pour l’unification se réalise entre autres sous l’impulsion du roi de Piémont Sardaigne (Charles-Albert De Savoie).
Après la révolte des régions du Nord sous contrôle Autrichien. Toujours en 1848, dans les États pontificaux, une république italienne est proclamée mais en 1849, l’armée du Piémont est battue par l’armée Autrichienne à deux reprises à Custoza puis à Novare mettant fin ainsi aux rêves d’unité italienne. L’armée Française n’*est pas venue au secours de l’armée Piémontaise. Pire encore l’armée Française intervient en avril 1849 dans les États de l’Église pour rétablie au pouvoir le pape en battant les troupes républicaines italienne donc la France participe à la fin de la première guerre d’indépendance italienne
B. L’unification autour du Piémont
En 1849 Victor-Emmanuel II devient roi de Piémont Sardaigne il va nommer comme premier ministre le comte de Cavour en 1852 et ces deux hommes sont véritablement à l’origine de l’unité italienne que l’on appelle le Risorgimento. Il va chercher à donner une place centrale au royaume dans les relations internationales Européenne. Il participe à la guerre de Crimée entre 1854 et 1856 au coter de la France et du Royaume-Uni puis Napoléon III est victime d’une tentative d’assassinat par un patriote italien (Orsini) en 1858 et cette tentative d’assassinats accélère les discussions puis les négociations entre Napoléon II et Cavour.
Risorgimento : la renaissance italienne/mouvement nationale pour l’unité et l’indépendance nationale
Le 21 Juillet 1858, Napoléon III rencontre Cavour à Plombières-Les-Bains, ces ‘l’entrevue de Plombières » et à cette occasion une alliance est celée entre la France et le Piémont Sardaigne pour une assistance militaire et politique contre l’Autriche. En 1859, les troupes Piémontaises aider des troupes françaises, battent les Autrichien à Magenta et Solferino en juin 1859 ainsi la Lombardie passe sous l’autorité du Piémont. L’Italie centrale ce soulève en 1860(les duchés de Parme-Maude-Toscane), ils sont rattachés progressivement au royaume de Piémont Sardaigne en contrepartie de son engagement, la France reçoit le comté de Nice et la Savoie. Ces deux territoires acceptent le rattachement à la France après un plébiscite.
En 1860, le républicain Giuseppe Garibaldi est un acteur fondamental du Risorgimento. Il décide de rallié la monarchie du Piémont Sardaigne. Il se lance à la conquête du royaume des deux Sicile avec une armé de volontaire, c’est l’expédition des Mille. Cette expédition est un succès car la Sicile et Naples sont rattaché au royaume de Piémont Sardaigne. Donc l’unité italienne commence à se construire progressivement, il ne manque plus que la Vénétie toujours sous autorité Autrichienne et les États de l’Église protéger par la France Catholique. En janvier 1861, Victor-Emmanuel II est proclamé roi d’Italie par la nouvelle chambre des députés.
L’unité italienne sans la France
En 1866, l’Italie soutien la Prusse contre l’Autriche. C’est une victoire pour les deux alliés. La France demeure neutre dans le conflit. L’Italie est récompenser en obtenant la Vénétie. Jusqu’en 1870, les États pontificaux demeure sous la protection de la France mais la défaite de Sedan et la fin du Second Empire face au Prussien permet aux troupes italiennes d’entrer dans Rome et les Etats pontificaux. L’unité italienne est quasiment achevée, Rome devient enfin la capitale du royaume d’Italie
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