La France pendant la guerre
Dissertation : La France pendant la guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mart33 • 13 Avril 2022 • Dissertation • 1 531 Mots (7 Pages) • 357 Vues
La France dans la seconde guerre mondiale
I/ La fin de la république (jusqu'en juillet 1940)
A. La France face à la Guerre
B. La "drôle de guerre"
C. La défaite et la fin de la République.
II/Occupation et collaboration
A. Vichy et la "révolution nationale"
B. L’occupation
III/ De la résistance à la Libération
A. La résistance jusqu'en 1942
B. Vers la renaissance d'un Etat français.
C. Libération et programme du CNR (1944-1945)
I/ La fin de la république (jusqu'en juillet 1940)
A. La France face à la Guerre
1/ L’état de l’opinion publique en 1939. Jusqu’en juillet 1939 elle est principalement pacifiste, pacifiste à 75%. Elle pense que la question polonaise ne concerne pas les français. Le thème patriotique apparait très peu en 1939, grande différence par rapport à 1914. Opinion publique pacifiste et qui ne considère pas la guerre aussi déterminante que la guerre de 1914. On retrouve cette passivité dans l’ensemble de la gauche française, quant à la droite elle est extrêmement divisé entre une droite anti-communiste « qui dit guerre dit chaos, qui dit chaos dit risque de révolution communiste », de ce fait une partie de la droite est aussi pacifique. Contrairement à ce que montre l’affiche, la résistance n’existe absolument pas à ce moment.
2/ Milieu politique. Pacifisme de gauche assez fort, extrême droite munichoise décontenancé avec le pacte germano soviétique. En général on pense encore pouvoir s’entendre avec Hitler malgré l’affaire Polonaise. Les communistes eux sont très embêtés par le pacte germano-soviétique, et vont avoir à cœur de s’investir fortement dans le résistance. Esprit munichois important, d’autant plus qu’au même moment la Grande Bretagne mène une politique d’apaisement. Cet aspect n’est absolument pas évoqué dans les documents.
3/ Quant aux pouvoirs publics. Le 30 novembre 1939, les pouvoir spéciaux sont renouvelés mais il n’y a pas d’union sacré. Les socialistes refusent de participer, les hommes de droites sont partisans de la conciliation. Ambiance passive, néo munichoise. Le texte montre bien qu’il est préférable de jouer la carte de la collaboration avec l’Allemagne.
B. La "drôle de guerre"
Attentisme de l’opinion et de l’armée. On va choisir une stratégie défensive « la stratégie Maginot ». Cela amène très vite au printemps 1940 où un nouveau gouvernement Daladier se met en place et on se rend compte que parmi les membres de ces gouvernements, il y a des hommes de droite qui cherche un rapprochement voire d’entente avec l’Axe. A la fin de la drôle de guerre, il y a une passivité complète qui est lobotomisée par les victoires hitlériennes et par un sentiment d’inéluctabilité. L’énergie de résistance n’existe absolument pas à cette période. De plus, à cette époque il y a une anglophobie que d’ailleurs l’affiche essaye de conjurer, après l’anglophobie il faut maintenant renouer avec l’Angleterre.
C. La défaite et la fin de la République.
Fin de la République souhaitée par le document 2, c’est un texte qui prend ses distances avec la République. Pour eux, la République est à l’origine et responsable de la défaite. Quant à Lamirant parle de la Révolution française, il fait un clin d’œil en montrant qu’en 1940-1942 le régime de Vichy préfère la collaboration que de s’engager dans une guerre perdue d’avance. De plus, le texte sans le dire dénonce la gauche (référence à l’affaire Stavisky), alors que le document 1 fait référence à la République. De plus, le texte ne fait absolument pas référence à cette défaite et l’échec de la tentative de repousser les Allemands. Entre le 12 et le 22 juin 1940 il y a une sorte de démission de la classe politique qui ne parvient pas à s’entendre. Ce processus de juin 1940 n’est pas vu par le texte de Vichy. Le texte fait comme si la Révolution nationale s’était installé sans division dans les opinions. Il est évident que cet armistice à des conséquences importantes, les clauses sont élevés.
II/Occupation et collaboration
A. Vichy et la "révolution nationale"
1/ Un régime personnel est autoritaire et qui s’assume comme en prouve le texte. Georges Lamirant essaye de justifier le pouvoir de Pétain par des références historiques (Jeanne d’Arc par exemple), pourquoi ne pas se confier à Pétain puisque de toute façon il y a eu dans l’histoire des hommes qui ont été des grands leaders. Pétain s’inscrit dans une tradition monarchienne, d’ailleurs il faudra prêter serment au maréchal à l’image d’un couronnement. Il y a une concentration des pouvoirs dans les mains de Pétain. Il va mettre en place à partir de 1941, un conseil nation qui est un pastige de parlement avec des hommes qui viennent de la droite, de centre droit. Dans le texte il est question d’une élite nouvelle. En effet, la révolution nationale tente de mettre en place une nouvelle élite, les technocrates de Vichy à l’image de l’amiral Darlan. Au niveau social, ce texte s’inscrit contre le suffrage universel « suffrage sans conséquence » d’où les propositions qui sont faites et la nouvelle devise. Il s’agit de s’inscrire contre l’économie libéral qui est synonyme d’égoïsme et non de solidarisme nécessaire à Vichy. De ce fait, on prend ses distances avec la Révolution française. Curieusement Vichy c’est une volonté de rompre avec l’ère des masses lancée par la Révolution française car cette masse passive va dans le sens d’un libéralisme.
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