La France dans la guerre
Résumé : La France dans la guerre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar igallois • 1 Mai 2021 • Résumé • 903 Mots (4 Pages) • 442 Vues
III. La France dans la guerre
1. La défaite de 1940
Entre septembre 1939 et mai 1940, c’est la « drôle de guerre » : aucune action militaire n’est entreprise ! Le 10 mai 1940, la Wehrmacht attaque la France. Le 10 juin 1940, l’armée italienne envahit à son tour la France.
L’armée française est rapidement vaincue : en un mois, 100 000 soldats sont tués, 200 000 blessés et 2 millions sont faits prisonniers.
Paris est pris le 14 juin, tandis que le gouvernement se replie à Bordeaux.
Huit millions de civils fuient l’avancée de l’armée allemande = l’Exode. Vers l’ouest et le sud du pays.
PPO Juin 1940 en France : continuer ou arrêter la guerre (p. 94-95)
Le 16 juin 1940, le Président du Conseil Paul Reynaud, partisan de continuer le combat, démissionne tandis que les généraux de l’armée française comme le général Weygand ou le maréchal Pétain souhaitent la capitulation. Le 17 juin 1940, Philippe Pétain, nommé Président du Conseil annonce « qu’il faut cesser le combat » et demande l’armistice. Charles de Gaulle, sous-secrétaire d’Etat à la Guerre et à la Défense nationale, gagne Londres le 17 juin 1940. Le lendemain, au micro de la BBC, il appelle à la résistance, incarnant alors le refus de la défaite. L’armistice est signé le 22 juin et met un terme à la bataille de France. L’Alsace-Moselle est alors annexée par le Reich et la France est divisée en deux : la zone Nord occupée par l’armée allemande et la zone Sud administrée par Pétain depuis Vichy (finalement occupée à partir de novembre 1942). La France doit versée 20 millions de marks pour entretenir l’armée allemande d’occupation. Cela entraine d’importantes difficultés d’approvisionnement et la mise en place d’un strict rationnement alimentaire.
2. Le régime de Vichy et la collaboration
Le 10 juillet, Pétain reçoit les pleins pouvoirs du Parlement pour rédiger une nouvelle constitution (seuls 80 parlementaires s’y opposent). Le lendemain, nait « L’Etat français », un régime autoritaire dont la devise est « Travail, Famille, Patrie ». Les élections sont supprimées, les médias sont contrôlés, les libertés fondamentales bafouées. Pétain fait l’objet d’un culte de la personnalité, le présentant comme le sauveur de la France comme il l’avait sauvé lors de la bataille de Verdun en 1916. La propagande célèbre la « Révolution nationale » qui doit relever le pays et lutter contre les Juifs, les communistes, les francs-maçons, rendus responsables de la défaite. Le régime de Vichy met en place une législation antisémite (les Juifs sont exclus de la fonction publique et de la presse et le port de l’étoile jaune est obligatoire à partir de juin 1942) et xénophobe.
Pétain engage le pays dans la collaboration avec l’Allemagne. Il rencontre Hitler le 24 octobre 1940 à Montoire. Il crée la Relève (1 prisonnier français libéré contre 3 travailleurs envoyés dans les usines allemandes) puis en février 1943 le STO qui mobilise les hommes âgés de 20 à 23 ans pour travailler dans les entreprises allemandes.
Le régime de Vichy organise aussi la déportation des Juifs français vers les camps d’extermination. Les 16 et 17 juillet 1942, lors de la rafle du Vél d’Hiv, plus de 13 000 personnes, dont 1/3 d’enfants, sont arrêtés à Paris, internées dans le camp de Drancy puis déportés. Des Français s’engagent dans la Milice, fondée en 1943, chargée d’aider la Gestapo.
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