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Les migrants en Méditerranée

Étude de cas : Les migrants en Méditerranée. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Mars 2022  •  Étude de cas  •  488 Mots (2 Pages)  •  299 Vues

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    Avec un décès pour dix-huit tentatives de traversée, la voie de la Méditerranée centrale est la plus mortelle au monde. Pourtant, elle continue d’être empruntée par des milliers de migrants.

Depuis 2010 les conflits au Maghreb, au Moyen-Orient, dans la Corne de l’Afrique et la péninsule arabique sont la raison majeur du déplacement des populations via la Méditerranée. Ces traversées de plus en plus fréquentes sont les conséquences de problèmes politiques et économiques auxquels les pays européens sont confrontés. Ces pays se trouvent donc dans l’obligation de durcir les politiques migratoires toujours plus restrictives. Depuis l’application de l’accord de Schengen en 1995 sur la libre circulation au sein de 26 États européens, ces derniers ont renforcé les contrôles sur leurs frontières extérieures. L’Europe propose donc son soutien financier, technique ou matériel aux pays qui acceptent de contenir sur leurs territoires les flux de migrants et qui arrentent d’expulser tout migrants qui tenterait de faire le voyage vers L’Europe hors des voies légales.

C’est ainsi que la Libye a longtemps maintenu les migrants sur son territoire. Mais suite à la guerre civil qui débute en 2011, la Libye devient un des principaux points de départ des migrants. Sur le même schéma, la Syrie se vois frapper par une terrible guerre civil en mars 2011, ce qui pousse un quart de la population à fuir le pays. De nombreuses routes migratoires traversent actuellement la Méditerranée. A l’ouest, les exilés subsahariens arrivent au Maroc et passent en Espagne principalement via Ceuta et Melilla. Au centre, souvent originaires de la Corne de l’Afrique, du Yémen, de L’Érythrée, du Soudan et de la Somalie, les migrants arrivent en Libye et entrent en Italie par la Sardaigne, la Sicile ou Lampedusa. À l’est, au Moyen-Orient, en Syrie, en Afghanistan ou en Irak, les migrants arrivent en Turquie et passe en Grèce en traversant la Mer Égée.

En 2017, selon l’Organisation internationale des migrations, 3119 migrants sont morts ou portés disparus en traversant la Méditerranée, selon Médecins sans frontières, 2133 personnes y sont mortes depuis le début de l’année 2018. Entre 2014 et 2018, au moins 15400 personnes sont mortes en mer en tentant de rejoindre l’Europe.

Ce nombre important de mort est dû aux conditions extrêmes de voyages des migrants. Il faut retenir que ces voyages se font souvent dans des pick-up dans lesquels les personnes sont assissent les unes sur les autres. Ces personnes sont souvent influencer par les « passeurs » qui en profitent pour les dépouiller. Les traversées en mer se font sur des bateaux gonflables très souvent surchargé sur les quels des gens perdent la vie sans même voir le bout de leur voyage. Alors on peut se demander comment certains arrivent au bout. De plus en plus de navire humanitaire comme le Louise Michel œuvre pour sauver le plus de migrants possible. Ces ONG de plus en plus nombreuses sont toujours en attente de réponses des autorités européennes qui malgré tout restent silencieuses.

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