La crise des migrants syriens : impacts et enjeux pour le pays d’accueil
Dissertation : La crise des migrants syriens : impacts et enjeux pour le pays d’accueil. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Jonathan Savard • 4 Juin 2016 • Dissertation • 1 228 Mots (5 Pages) • 1 395 Vues
Jonathan Savard
Techniques de laboratoire : Biotechnologies
Groupe 09129
TRAVAIL DE SESSION
La crise des migrants syriens : impacts et enjeux pour le pays d’accueil
Travail présenté à
Mme Hélène Dauphinais
Département d’économie
pour le cours
Enjeux économiques
Cégep de Sherbrooke
14 mai 2016
Table des matières
Introduction :
Développement :
Mise en contexte :
Recherche sur le sujet de la crise des migrants syriens : impact et enjeux pour les pays d’accueil.
Conclusion :
Annexe 1 :
Bibliographie
Introduction :
Ce document, réalisé dans le cours « Enjeux économiques », vise à apporter au lecteur une compréhension des enjeux économiques liés à un phénomène d’actualité. Je tenterai d’étayer le sujet de manière succincte, mais exhaustive. Le lecteur doit aussi prendre note que le contenu du document pourrait être rapidement appelé à perdre sa validité, puisque l’information présentée se réfère à l’actualité. Je traiterai de la crise des migrants syriens et de ses impacts et enjeux pour le pays d’accueil, en l’occurrence le Canada dans le cas qui nous intéresse. Il est important de bien saisir les enjeux liés à cette crise, puisqu’il s’agit d’un sujet d’actualité dans notre pays. L’angle économique se révèle particulièrement intéressant.
Développement :
Mise en contexte :
La Syrie vit présentement une guerre qui cause de graves problèmes humanitaires. Les Syriens ne sont pas en sécurité et les enfants n’ont pas de bonnes conditions. Les habitants de ce pays tentent par tous les moyens possibles de s’en sortir dans l’espoir d’une vie meilleure et de pouvoir contribuer à la société. Que ce soit par l’immigration illégale et dangereuse ou en acquérant le statut de réfugié, ils quittent par milliers le pays. Une vague de solidarité internationale est enclenchée. Les citoyens et les gouvernements de beaucoup de pays sont touchés par la situation et veulent y contribuer pour le mieux. Le Canada n’y fait pas exception, surtout depuis l’élection de Justin Trudeau et de son gouvernement libéral majoritaire à la Chambre des communes. Près de 250 000 personnes sont déjà décédées dans le conflit.[1]
Du point de vue national, les Canadiens ont choisi le changement après des années de gouvernement conservateur. Ils veulent que le Canada soit une nation ouverte et accueillante, comme la tradition le veut. Par contre, de multiples défis économiques, sociaux et logistiques sont de la partie.
Du point de vue international, la pression est forte. De nombreux organismes comme la Croix-Rouge et Oxfam récoltent des dons et travaillent pour aider les habitants locaux. Aussi, plusieurs pays ouvrent leurs frontières aux réfugiés syriens. Le Canada, un grand pays avec des ressources a de la pression pour accueillir davantage de réfugiés et pour s’impliquer dans la lutte sur le terrain.
Du point de vue historique, le Canada a toujours été une terre d’accueil pour les réfugiés de toutes origines. Le Canada a aussi toujours eu une bonne entente avec la majorité des pays.
Du point de vue social, la crise est très difficile pour le développement des enfants et la vie des habitants en Syrie. Les Canadiens ont un esprit d’entraide et sont prêts à donner de l’argent et du temps. Par contre, la pression est forte sur les organismes communautaires, car ils doivent faire beaucoup en peu de temps.
Du point de vue économique, l’accueil de migrants syriens coûtera cher au Canada. Par contre, lorsque ces derniers travailleront, ils rapporteront des revenus à l’état. Un pari gagnant ? L’avenir saura nous le dire.
Recherche sur le sujet de la crise des migrants syriens : impact et enjeux pour les pays d’accueil.
Cette recherche portera sur le Canada comme pays d’accueil puisque le gouvernement canadien s’est engagé à accueillir des migrants syriens.
En date du 14 mai 2016, 27 005 réfugiés syriens sont arrivés au Canada, ce qui dépasse l’objectif de 25 000 du gouvernement libéral.[2] Ils sont accueillis dans une multitude de villes ciblés partout au Canada. Treize d’entre-elles sont situées au Québec.[3] Beaucoup de demandes sont toujours en traitement et des réfugiés continueront d’arriver. Il y a plusieurs étapes avant l’arrivée qui incluent des vérifications de sécurité.[4]
Les réfugiés sont parrainés par le privé ou par l’état. Le délai peut varier selon par qui ils sont parrainés.[5] (voir figure 2) Dans les deux cas, ils reçoivent des services essentiels et des services à plus long terme. Ils se font offrir par exemple, des vêtements, de la nourriture et un logement. Les réfugiés ont également droit à de l’aide pour bien s’intégrer et mieux connaitre leur ville.[6] Ils sont généralement pris en charge pendant douze mois ou jusqu’à ce qu’ils soient autonomes.[7]
L’état de santé du Canada est relativement bon. Par contre, la dette continue de grossir à cause des investissements du gouvernement. Le gouvernement Trudeau effectue des dépenses pour la classe moyenne et pour les infrastructures dans le but de relancer l’économie, malgré la baisse du secteur de l’énergie.[8] L’avenir nous dira s’il s’agit d’un bon pari. Le taux d’inflation est de 1,3 % ce qui ne pose pas problème. Par contre, le taux de chômage est 7,1 % alors qu’il doit être en bas de 6,4 % pour ne pas causer de problème. Ces données sont celles su 14 mai 2016 et sont tirées du site web de Statistique Canada.
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