Vichy et le négationnisme
Synthèse : Vichy et le négationnisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar j._. • 1 Octobre 2023 • Synthèse • 953 Mots (4 Pages) • 150 Vues
Vichy et le négationnisme
Le 14 juin 1940, les Allemands entrent à Paris, les drapeaux français sont confisqués et remplacés par des drapeaux à croix gammée. Le 22 juin on signe la convention d’armistice dans le wagon de Rethondes (le wagon même où fut signé l'armistice de 1918) qui entre en vigueur le 25 juin. La France est divisée en deux zones, l’une occupée (plutôt au Nord de la France), l’autre non occupée (plutôt vers le Sud). Le 10 juillet 1940, Pierre Laval fait voter à l'Assemblée nationale les pleins pouvoirs constituants au maréchal Pétain et le régime de Vichy est créé et rendu officiel. Pétain se nommera lui-même « chef de l’État français », puis mettra en œuvre une politique de collaboration avec les nazis qui instaurera des lois antisémites et mettra fin à peu près à 76 000 juifs français. Mais cette implication française a été plusieurs fois remise en cause au cours de l’histoire. Cette remise en question, l’atténuation voire déni de faits historiques malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par des historiens, et ce à des fins racistes ou politiques s’appelle le négationnisme. Il est en partie responsable pour des débats sur l’implication du régime de Vichy dans la déportation de plusieurs Juifs français, malgré un grand nombre de documents qui le prouvent. Je me concentrerais ici sur l’implication du négationnisme dans les textes d'après-guerre et du déni très tôt de la place du rôle de Vichy et comment cela se développe aujourd’hui. En première partie je parlerais de l’histoire de Vichy par Robert Aron et en second temps je me concentrerais sur le négationnisme plus actuel.
Premièrement, je vous parlerais de La France de Vichy publié en 1954 et reste jusqu’aux années 1960 un ouvrage de référence sur ces « années noires » écrit par l’essayiste et académicien Robert Aron. Même si d’apparence l'œuvre semble envisager l’objectivité sur l’histoire de la France a cette époque et formule même des critiques sur le régime, Pétain est blâmé pour certaines actions qu’il aurait pu gérer de manière différente mais absolument rien d’incriminant. On voit au contraire qu’un grand nombre de théories à visée révisionniste sont sous-jacentes. Par exemple la thèse du bouclier vichyste, la thèse du bouclier et de l'épée, parfois appelée thèse du glaive et du bouclier présente, après l'Occupation, le général de Gaulle et le maréchal Pétain agissait ensemble pour défendre la France, Pétain étant le « bouclier » préservant la France au maximum, y compris par une politique de collaboration du régime de Vichy en attendant que l’épée soit DeGaulle soit suffisamment forte pour vaincre l’Allemagne nazie. Jacques Isorni parle de cette thèse le premier durant le procès de Pétain. Cette thèse est disqualifiée par les historiens d'aujourd'hui. Un autre thèse qui apparaît dans ce livre serait que Pierre Laval était le réel fautif dans la collaboration avec l’allemagne Nazi et que Vichy dans sa création était pour la protection des Français.
Nous savons qu’un essor en thèse négationnistes a eu lieu dans les années 70, comme Louis Darquier de Pellepoix (l’ex-commissaire général aux questions juives), qui, en octobre 1978, déclare à L’Express : « À
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