Gérer les ressources

EXPOSÉ DE GEOGRAPHIE

SUJET : GERER LES RESSOURCES

PRECIS CONCIS SEXY

INTRODUCTION :

Le nom féminin ressource vient du latin resurgere, soit se lever, surgir. Le mot ressource a plusieurs sens, mais celui qui nous intéresse ici est le suivant : les ressources sont ce dont peut disposer un État, une collectivité ou un groupe dans un domaine déterminé.

Les ressources dont nous allons parler servent à résoudre les questions liées aux besoins fondamentaux des humains. Si nous prenons cette grille de lecture, nous tomberons essentiellement sur deux types de ressources : les ressources énergétiques et alimentaires.

Nous parlons ici de ressources naturelles au sens notamment retenu par l’INSEE : Sources de matière et d’énergie accessibles économiquement dans l’environnement naturel sous forme primaire avant leur transformation par l’activité humaine.

Une ressource naturelle peut être renouvelable à l'échelle humaine (biomasse animale ou végétale) ou non (ressources métallique, minéraux, ressources énergétique fossile, uranium).  

Gérer signifie « administrer, veiller à la bonne marche de ce que l’on possède ou de ce qui vous est confié ». Le verbe gérer définit une exploitation pérenne d’un objet, ou d’un moyen.

Gérer les ressources signifie donc d’exploiter de manière pérenne des sources d’énergie et des denrées alimentaires.

Dans un monde aux ressources limitées, comment concilier les besoins croissants des sociétés en matière de ressources et la préservation des écosystèmes pour garantir un développement durable ?

Nous allons dans un premier temps, définir les différents types de ressources et leurs enjeux, dans un deuxième temps, nous étudierons la gestion des ressources à différentes échelles, et enfin, nous questionnerons le projet d’une gestion durable des ressources.

1. Les différents types de ressources et leurs enjeux

1. Les ressources renouvelables

Nous allons commencer par définir le terme de ressource renouvelable.

Une ressource renouvelable est une ressource naturelle dont les réserves sont normalement inépuisables, habituellement parce qu'elles peuvent se reconstituer. Certaines ressources, que l’on pensait inépuisables, peuvent néanmoins s’épuiser avec la surexploitation de cet élément par l’homme. Cela permet d’introduire une notion de temps dans le renouvellement d’une ressource. Par exemple, le pétrole est classé comme ressource non renouvelable bien qu’il pourrait se renouveler sur les milliers d’années nécessaires à sa transformation.

Les ressources renouvelables utilisées dans un processus de production, comme les autres ressources naturelles, sont considérées comme des consommations intermédiaires. Les consommations intermédiaires sont l'ensemble des biens et services qui sont détruits ou transformés lors du processus de production ou incorporés au produit. Les ressources renouvelables sont donc un moyen de production du produit.

Cependant, est c’est la raison pour laquelle les ressources renouvelables ne peuvent pas subvenir aux besoins humains en quantité suffisante, c’est qu’elles ont beaucoup d’inconvénients : disponibilité selon le climat, capacité de production selon la localisation géographique, impact visuel sur le paysage et sur la biodiversité en général, etc

1. Les ressources non renouvelables

À l’inverse, une ressource naturelle est qualifiée de non renouvelable ou épuisable lorsqu’elle est exploitée ou consommée plus vite qu’elle ne parvient à se régénérer.  

Les ressources non renouvelables sont présentes en quantité limitée sur la planète. Parmi les ressources non renouvelables, que nous connaissons tous et qui sont utilisés dans un cadre énergétique, on peut citer :  

le pétrole ; le gaz ; le charbon ; l’uranium etc.  

Pour que vous compreniez mieux l’importance de ces énergies dans notre vie quotidienne, voici des chiffres :  en 2018, les énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon) représentaient, à elles seules, 81 % de la consommation d’énergie mondiale. 

Les projections actuelles montrent que le pétrole, qui a mis plusieurs dizaines de millions d'années à se former, sera épuisé entièrement au cours du xxie siècle.

Outre le fait qu’elles sont amenées à être de plus en plus rares, les ressources non renouvelables entraînent certaines problématiques majeures :

La hausse des prix des énergies, des tensions géopolitiques -comme on le voit avec la guerre en Ukraine, la dépendance énergétique de certains pays peut être problématique et augmenter les tensions géopolitiques-, l’impact environnemental.

1. La gestion des ressources à différentes échelles

Nous allons maintenant nous intéresser à la gestion des ressources à différentes échelles : à l’échelle nationale et internationale.

Nous allons tout d’abord nous intéresser aux terres n’appartenant à personne :

Pour se faire, nous allons introduire le principe de Terra nullius ("territoire sans maître" en latin). Ce terme définit les terres n’appartenant à personne.

Des questions se posent alors autour des ressources territoriales des terra nullius : certaines terra nullius sont protégées par les conventions internationales, et ne peuvent pas faire l'objet d'appropriation. C'est (pour l'instant) le cas de l'Antarctique et des corps célestes comme la Lune. Mais les ressources qui s’y trouvent ? à qui appartiennent-elles ? on se pose la question de la compatibilité de tous ces projets avec le droit international, car le Traité de l'espace de 1967 indique clairement que l’on ne peut ni s’approprier ni exploiter à des fins privées un corps céleste, considéré comme bien commun de l’humanité. Le Traité sur la Lune de 1979 prône quant à lui la nécessité d’un régime international pour l’exploitation de la Lune et autres corps célestes. Mais ce traité est considéré comme un échec, les grandes nations spatiales - États-Unis, la Russie, Chine, Japon, Inde …et la France - ne l’ayant pas ratifié.

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