Enseignement scientifique SVT : La crosse aortique
Étude de cas : Enseignement scientifique SVT : La crosse aortique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar BigM4x • 29 Janvier 2024 • Étude de cas • 1 021 Mots (5 Pages) • 139 Vues
Enseignement scientifique SVT : La crosse aortique
Accroche :
“Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.” Tels sont les mots de Charles Darwin, l’inventeur de la théorie de l’évolution. Ces mots si résonnant, semblent pourtant inexacts quand on se penche sur l’espèce humaine, l’espèce ayant conquis tous les continents et dominée toutes les autres. En effet, certains traits anatomiques nous prouvent une évolution parfois étrange chez l’homme, à l’exemple de la crosse aortique.
Pbtq : En quoi la crosse aortique est elle due à une évolution des mammifères au cours des âges ?
Dans un premier temps nous définirons donc ce qu’est la crosse aortique et sa position dans le corps humain adulte. Puis dans un second temps nous analyserons l’anatomie d’un embryon humain lors de sa croissance, puis nous comparerons l’anatomie humaine au niveau de la crosse aortique avec celle de la truite. Enfin, nous présenterons un ancêtre commun chez les mammifères et les poissons.
I- La crosse aortique définition et anatomie
La crosse aortique est une courbure de l’aorte, l’artère principale possédant la concentration en O2 la plus importante. Cette courbure se situe juste au-dessus du cœur avant de se diriger vers le bas, dans la continuité de l’aorte thoracique. Sous cette artère on peut également observer le passage du nerf vague ou nerf laryngé inférieur. Il s’agit du nerf reliant le centre nerveux central : l’encéphale avec le larynx, une glande située au niveau du cou. Cependant ce détour et cette courbure pourraient être évitables car ils ne sont pas essentiels au bon fonctionnement du corps humain notamment du circuit nerveux et sanguin. Toute cette organisation se situe donc sous la cage thoracique au alentours du cœur.
[pic 1]
II- Analyse anatomique de la croissance d’un embryon humain
Chez les mammifères, on peut observer qu’à l’état embryonnaire, l’embryon possède ses caractéristiques principales morphologiquement parlant comme la mâchoire, mais également qu'il possède une disposition particulière des vaisseaux sanguins. En effet, ces derniers sont arrangés sous la forme d’arcs aortiques de sorte à former un quadrillage permettant de laisser passer une partie du nerf vague.
Au cours de son développement, l’embryon voit cette organisation de ses vaisseaux sanguins modifiée, notamment l’arc aortique 4 qui s’épaissit tandis que d’autres arcs disparaissent (49 jours). Tandis que le nerf vague lui passe toujours sous ces arcs aortiques.
De ce fait, à 59 jours, ou lorsque l’embryon est quasiment formé, on observe toujours le mouvement courbé de l’arc aortique 4, formant ainsi la crosse aortique avec un passage sous cette crosse par le nerf vague. Cette courbure est dans le même temps, présente chez tous les mammifères chez l’homme comme chez la girafe ou la souris à titre d’exemple.
III- Comparaison anatomique entre l’homme et le poisson
On peut observer des similarités entre l’humain et la truite à l’état embryonnaire et à l'âge adulte, une certaine similarité entre les deux embryons quant à la répartition des différents organes mais surtout quant à la présence d’arc ventraux aortiques et de branche du nerf vague. Ainsi, on a une répartition quasiment identique des branches du nerf vague et des arcs aortiques.
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