Analyse linéaire Princesse de clèves
Commentaire de texte : Analyse linéaire Princesse de clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Silya Aylin Oulebsir • 22 Mai 2023 • Commentaire de texte • 1 359 Mots (6 Pages) • 244 Vues
ETUDE LINEAIRE PRINCESSE DE CLEVES NUMERO 1 A RECOPIER
La princesse de Clèves
Texte 1
Introduction :
p.23 Le portrait de Mlle de Chartres...principes moraux
Le portrait de Mlle de Chartres intervient après avoir présenté le cadre où elle est : La cours d’Henri II, avec ses intrigues politiques et amoureuses, ses rivalités dissimulées qui sont parfois cruelles. Et parfois la jeune fille, dans ce cadre là, Mlle de Chartres est un enjeu de choix, mais elle est inexpérimentée et il faut donc que sa mère la mette en garde face aux dangers de la cours. Au delà du portrait lui même il est intéressant de voir comment Mme de la Fayette utilise Mlle de Chartres : garante des principes moraux. Dans les quelques lignes connues avant notre passage Mlle de Chartres apparaît avec « il parut » : comme un apparition divine. Ce qui rend l’apparition divine. L’éducation de sa mère va ajouter à cette perfection une dimension morale.
Qu’est ce qui fait de Mlle de Chartres un être d’exception ?
l.236-250 l’écrivaine décrit précisément morale que Mlle de Chartres a reçu donc ce paragraphe répond à la première partie du parcours « individu et morale. »
La seconde partie l.251-fin est un retour au présent qui montre l’arrivé de cette grande héritière à la cours , là nous sommes plus dans la deuxième partie « individu et société »
Étude linéaire :
1ère phrase présent de vérité générale : une maximes. 17ème siècle, siècle des moralistes(=études des mœurs, auteurs : La Fontaine, La Bruyère, les Caractères, La Rochefoucauld, Maximes)
Jugement auteurs : généralité du comportement+termes dépréciatif : « s’imaginent »(=/ raison)+ des mots au sens restrictifs « il suffit+ne jamais »
= habitudes paresseuse, erreur de jugement
sujet délicat de la leçon : « la galanterie » : thème récurent du début du roman
2ème phrase : une longue phrase =éducation de la mère : méthode originale : « opinion opposé »
Pas de considérations religieuses. Ce qui importe : le comportement à l’égard de la société.
Verbes « montrait », « faisait voir »(anaphore), « apprenait » (sens didactique)
l.241 « contait » : enseignement plus plaisant. Il y a 3 moyens pour enseigner :
_Docere=enseigner ;
_Placere=plaire ;
_movere=émouvoir ;
Antithèse : « agréable/dangereux » essaie d’envisager toutes les facettes, d’être exhaustive, objective.
l.240 « persuader »+convaincre : les 2objectifq de rhétorique
COD du verbe « contait » est une énumération de tous les dangers de l’amour : autant d’arguments pour éviter de tomber dans ce piège.
« et elle lui faisait voir d’un autre coté » : on passe de la thèses à l’antithèse : avantages d’éviter l’amour et l’infidélité dans le cadre souvent arrangés la sérénité= le bien.
Le bien=« le vertu »(x2)=la morale=« honnête femme »//conception de l’honnête homme du 17ème (comportement élégant et naturel en société, lié à une conception morale)
« éclat et élévation » : vertus aristocratique de gloire et grandeur. Assonances en [e][a]+allitération en [l] : majesté
« MAIS elle lui faisait voir » : dépassement du mal et du bien pour donner le comportement à suivre : synthèse.
Donc une démonstration très rigoureuse, dialectique, de Mme de Chartres.
C’est une entreprise morale difficile : rythme binaire : l.248 « par...par... » travail sur « soi-même »
Cela aboutit à des résultats gratifiant : « le bonheur » qui est « d’aimer son mari et d’en être aimé »(le mari) : un chiasme qui met en valeur l’amour et la réciprocité amoureuse, qui ne peut se faire que dans la fidélité conjugal : apprentissage de cet amour.
2eme paragraphe :
1ère phrase : le milieu : la noblesse / le lieu : La France l’époque : « alors » : cours d’Henry II. C’est donc un roman historique qui donne du crédit roman. Le terme « héritier » rappelle que c’est un enjeu, c’est un « grand partie (« plusieurs mariages proposés »)
2ème phrase . Hyperbole « extrêmement glorieuse » (qui renvoie à « extrêmement jeunesse ») qui est un polyptote, qui permet d’associer : mère-fille.
Mme de Chartres veut donner à sa fille un avenir prestigieux.
« 16ème année » : remarque réaliste qui fait croire à l’existence réelle du personnage.
« Lorsqu’elle arrive » entrée en scène
anaphore de « il fut surpris » une anaphore hyperbolique (comme tout le roman l’est).
Dans ce roman ce sont des héros et non des anti héros(=demi dieu en grec), ils proviennent d’un milieu élevé et ils sont décrit par ces superlatifs : très beau voire très vertueux. L’exception est confirmé par « la GRANDE beauté ».
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