Analyse littéraire La princesse de Montpensier
Commentaire d'oeuvre : Analyse littéraire La princesse de Montpensier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Amblard • 4 Octobre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 1 077 Mots (5 Pages) • 367 Vues
Ecrit Argumentatif.
Le terme de l'amour dans la princesse de Montpensier, roman publié anonymement en 1662 et écrit par Madame de Lafayette, est omniprésent sous différentes formes, notamment entre la princesse de Montpensier et le prince, la princesse et Chabanne. Il y a également le thème de l'amitié entre Chabannes et le prince. On peut ainsi dire que les deux hommes représentent pour la princesse des "amants" c'est-à-dire l'homme qui aime une femme, même si cet amour doit rester platonique.
Peut-on dire que l'intérêt principal du début du récit est de montrer l'instauration des rapports entre ces trois personnages ?
Nous verrons donc dans un premier temps la relation effacée du prince et de la princesse, ainsi que la relation compliquée entre Chabannes et la princesse, et pour finir la relation étrange entre Chabannes et le prince.
Premièrement, l'incipit de cette oeuvre montre en effet que les relations entre la princesse et le prince est un amour platonique, la princesse aimant en réalité le duc de Guise. De plus le prince n'est que le mari de la princesse, elle ne l'aime pas et lui ne sait pas comment l'approcher: leur relation reste donc une relation très éloignée, il n'est pas dit qu'ils consomment régulièrement le mariage et, le prince étant très absent, il ne connait guère la princesse et doit par ainsi demander à Chabannes des informations sur sa femme: « Après deux année d’absence" et "et lui demanda confidemment des nouvelles de l'humeur et de l'esprit de sa femme, qui lui était quasi une personne inconnue par le peu de temps qu'il avait demeuré avec elle". On comprend, par sa psychologie, que cet époux qui ne restera qu'époux et pas quelqu'un à qui la princesse est attachée, qu'il sera jaloux du moindre homme qui approche sa femme car il sait qu'elle est convoitée par sa beauté et son intelligence: "et par le sentiment d'une jalousie qui lui était naturel, il en eut quelque chagrin, prévoyant bien qu'il ne serait pas le seul à la trouver belle".
Deuxièmement, la relation entre Chabannes et la princesse de Montpensier est lui aussi très détaillée et on comprend également très vite que c'est un amour platonique, et également un amour passionnel c'est-à-dire un amour qui fait souffrir. Pourtant, au début, il n'est que son ami et améliore les vertus de la princesse: “Ce comte, étant d'un esprit fort sage et fort doux, gagna bientôt l'estime de la princesse de Montpensier et, en peu de temps, elle n'eut pas moins d'amitié pour lui. Chabannes (...) se servant de l'amitié qu'elle lui témoignait (...) la rendit en peu de temps une des personnes du monde la plus achevée.” C'est une espèce de relation du maître et de l'élève. Au fur et à mesure, leur relation se ressère et il devient le confident de la princesse et apprit l'amour qu'elle témoignait pour le duc de Guise “Elle lui apprit l'inclination qu'elle avait eue pour M. De Guise, mais elle lui apprit aussi en même temps qu'elle était nécessaire pour défendre l'entrée de son coeur à tout autre, et que, la vertu se joignant à ce reste d'impression, elle n'était capable de n'avoir que du mépris pour tous ceux qui
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