Pourquoi la gestion multisectorielle de l’environnement naturel est-elle devenue une priorité des nations et des sociétés actuelles ?
Dissertation : Pourquoi la gestion multisectorielle de l’environnement naturel est-elle devenue une priorité des nations et des sociétés actuelles ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elodyet • 13 Mars 2023 • Dissertation • 1 619 Mots (7 Pages) • 294 Vues
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Sujet : Pourquoi la gestion multisectorielle de l’environnement naturel est-elle devenue une priorité des nations et des sociétés actuelles ?
Face à la crise écologique mondiale, les enjeux globaux interpellent davantage l’opinion. En effet, les questions environnementales sont au cœur des préoccupations et s’imposent dans le débat public. Certes, le réchauffement de notre planète domine la hiérarchie des préoccupations environnementales (32 % contre 15 % en 2010) avec la biodiversité en tête (12 % contre 8 % en 2010).
Tout d’abord l’environnement étudie les interactions entre l’homme et son milieu. Le terme français a été traduit du latin depuis 5 siècles déjà par Robert Estienne dans son dictionnaire en 1539. Puis l’utilisation du vocable « environnement » s’est développé dans les années 1960 pour englober actuellement les ressources naturelles biotiques (faune, flore) et abiotiques (air, eau, sol) et leurs intégrations réciproque. Dans ce sujet, on parle de gestion multisectorielle de l’environnement naturel car cela est relatif à plusieurs secteurs économiques ou sociaux. Effectivement, la survie de l’environnement naturel semble une tache des plus importantes. Ainsi, comment la protection de l’environnement est devenue une priorité pour nos sociétés et nations actuelles ?
L’analyse portera dans un premier temps sur les constats alarmants que l’on peut faire de nos jours puis les solutions mise en œuvre par les nations seront évoquées dans un deuxième temps.
Le monde entier est témoin des changements de notre environnement spécialement ces dernières années car les médias y prennent part suite à l’observation d’un constat fortement alarmant.
Tout d’abord, le réchauffement climatique est en partie la cause de ce bilan actuel.
Le changement climatique est dû à des modifications intrinsèques et extrinsèques de notre environnement depuis la création de notre système Terre. Actuellement, les activités humaines est en grande partie responsable de ces changements climatiques. On parle alors de modifications extrinsèques. Ce changement est notamment causé par l’industrialisation et l’utilisation massive des énergies fossiles. Ces activités humaines ont provoquées l’apparition de gaz à effet de serre. Ce sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis la surface terrestre et contribuent à l’effet de serre et en contre- partie au réchauffement climatique. Le dioxyde de carbone représente plus de deux tiers des gaz à effet de serre. Il dure plus de 100 ans dans l’atmosphère et est dû à des activités comme la combustion de gaz, le pétrole ou encore la déforestation. Le deuxième gaz à effet de serre est le méthane qui est émis suite aux élevages, rizières, échanges d’ordures mais encore suite aux exploitations pétrolières et gazières. Par ailleurs, l’effet de serre a pour conséquences d’amplifier les différences de températures. Le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat assure que ce changement climatique a déjà commencé. Par exemple en France, le nombre de journées estivales à plus de 25°C à augmenter de manière significative sur la période 1950-2010.
Le réchauffement climatique à des conséquences sur l’humanité. Certes, il existe des conséquences positives comme la faible mortalité hivernale aux moyennes et hautes latitudes. Ces changements ont permis également une hausse des rendements en eaux et la hausse des rendements agricoles dans certaines régions. De plus, certaines voies maritimes ont pu s’ouvrir dans l’Arctique canadien suite à la fonte des glaces. A l’opposé, des conséquences négatives pour l’humanité ont été observées et selon le GIEC des prévisions négatives majeures sont prévues pour le 21ème siècle. Le changement climatique a engendré une baisse des rendements agricoles dans les zones intertropicales donc des pertes économiques auxquels des adaptations ou reconversions sont nécessaires. Les sècheresses et désertifications sont aussi des conséquences du réchauffement climatique. En effet la désertification et la salinisation ont été aggravées par les modifications du climat, notamment dans le Sahel et le désert de Gobi, qui s’étendent. La sècheresse provoque de plus en plus d’incendies de savanes ou de steppes. Toutes ces flammes sous forme d’aérosol influence beaucoup sur la pluviométrie.
En outre, on peut observer une dégradation de la biomasse. En effet, aujourd’hui, les forêts tropicales ne couvrent plus que 2% de la Terre. La surface des forêts vierges s’est réduite énormément. Les destructions sont de plus en plus nombreuses afin de faire place à des exploitations agricoles ou minières en Asie par exemple. Avec les forêts, de nombreuses espèces animales disparaissent avec plus de 75000 espèces disparus entre 1990 et 2017 et ce phénomène ne ralenti pas.
Par ailleurs, notre biosphère est de plus en plus menacé par des phénomènes naturels dû au réchauffement climatique : élévation du niveau des océans, érosion des côtes, modifications des courants marins, pollution des eaux, risques d’inondations, de tempêtes et d’ouragans accrus provoquant la dégradation des sols également.
La pénurie d’eau est une des principales préoccupations aujourd’hui car les ressources diminuent. Aujourd’hui les eaux sont inégalement répartit sur le globe provoquant des excès d’eau dans certains endroits et des pénuries dans d’autres comme à Jakarta. Moins de 60% de la population mondiale à accès a l’eau potable et seulement 25% ont accès à des installations sanitaires de nos jours. Ces pénuries causes à leur tour des conflits entre populations, la famine liés au manque d’eau, la pauvreté qui est détourné en profit mais aussi des maladies hydriques ou aquatiques comme la fièvre jaune, le choléra ou encore le paludisme.
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