Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ?

Objectifs chapitre 1 : Quels sont les sources et les défis de la croissance économique ?

I)

Savoir définir et interpréter la croissance économique.

La croissance économique désigne l’augmentation de la production de biens et de services sur le

long terme et se caractérise donc par la hausse durable et soutenue du PIB en terme réel.

Être capable de présenter les sources de la croissance (facteurs de production et PGF).

La croissance (=augmentation de la production de biens et de services sur le long terme) résulte

des facteurs de production (Y) : le facteur travail (L)= L’ensemble de la main d’œuvre mobilisée dans

le processus de production, sa qté peut varier selon le facteur Démographique : politique migratoire

; natalité/mortalité ; espérance de vie. Et selon les facteurs liés aux politiques publiques : âge de

départ à la retraite/durée de cotisation ; âge de sortie du système scolaire ; système de santé ;

politique familiale. Et le facteur capital (K)= L’ensemble des biens et services de production durables

(capital fixe) mobilisé dans le processus de production. Sa qté peut varier selon l’investissement :

acquisition de biens et services de production durables par les producteurs, mesuré par la FBCF

(Formation Brut de Capital Fixe). Il existe 2 formes d’investissement : Matériel (machines) et

Immatériel (RetD).

Croissance intensive (amélioration de l’efficacité des facteurs de prod.) /extensive (hausse de la qté

de facteurs de prod.)

Pour R.Solow, il existe un 3ème facteur de production : le progrès technique, souvent considéré

comme une mesure du PT, désigne l’ensemble des innovations qui améliorent l’efficacité de la

combinaison productive (association facteur-capital) et améliore les produits et les débouchés. Le PT

se manifeste par la PGF (productivité globale des facteurs) / “résidus”= productivité totale des

facteurs.

Être capable de montrer que le progrès technique participe à l’amélioration de la PGF.

Le PT (= innovations) participe à l’amélioration de la PGF. En effet, les innovations

organisationnelles (ex fordisme) et les formations permettent d’améliorer la productivité du travail

(=facteur travail). Les innovations de procédé (ex robotisation/informatisation) et les acquisitions de

biens de production plus moderne et efficace (= investissement de productivité) améliorent la

productivité du facteur capital. L’améliorations des facteurs de production va générer l’amélioration

de la PGF.

II)

Être capable de distinguer les 2 analyses du progrès technique (exogène/endogène).

Le PT est pour R.Solow une variable exogène/autonome, c’est une variable imprévisible que l’on

ne peut pas anticiper. En effet, les découvertes scientifiques sont aléatoires/imprévues. Il s’agit pour

R.Solow d’un “cadeau tombé du ciel”. Cette analyse est insatisfaisante car cela signifie que les agents

économiques sont attentistes/passifs. Les producteurs patientent jusqu’à la prochaine découverte

scientifique qui va améliorer l’efficacité des facteurs.

Les théories de la croissance endogène ont montré que le PT ne “tombe pas du ciel”. Il dépend des

choix des acteurs puisque certains investissements matériels ou immatériels permettent

d’accumuler des stocks de capitaux de nature diverse (physique, technologique, humain, public) qui

améliorent la productivité tout en entraînant des externalités + (= Situation dans laquelle un agent

économique profite des effets positifs d’une activité économique sans en payer le prix), profitant à

l’ensemble de l’économie. Or, les agents économiques ne perçoivent pas ces externalités. Par

ailleurs, ces investissements sont couteux et n’offrent une rentabilité qu’à très long terme. Seul

l’Etat est en capacité de prendre en charge ces dépenses. L’intervention de l’Etat est donc justifiée.

Ainsi, la croissance a pour origine principale les décisions d’investissements des acteurs

économiques (privés et publics). Il est possible de provoquer le progrès technique et d’entretenir ses

effets grâce

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