Source de croissance économique
Analyse sectorielle : Source de croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gtagta • 25 Décembre 2014 • Analyse sectorielle • 1 311 Mots (6 Pages) • 842 Vues
La croissance économique est, pour un pays, un enjeu de première importance car c'est elle qui conditionne l'amélioration du niveau de vie de ses habitants. Elle représente, pour les pouvoirs publics, l'objectif principal de la politique économique. Mais ses origines restent difficiles à préciser.
1. Qu'est-ce que la croissance économique ?
• On peut définir la croissance économique comme l'augmentation soutenue, sur une période longue, de la production de biens et de services d'un pays. Sa mesure se fait à travers le taux de croissance du produit intérieur brut à prix constants (PIB), calculé par année. L'agrégat PIB comporte deux sous-ensembles : le PIB marchand (somme des valeurs ajoutées créées par l'ensemble des unités de production résidentes sur le territoire national en un an) et le PIB non marchand (valeur de la production non marchande, c'est-à-dire disponible gratuitement ou à un prix inférieur à son coût de production – ce qui recouvre essentiellement les biens et services produits par les administrations publiques et privées, mais qui ne font pas l'objet d'un échange sur un marché).
• À partir du PIB global, on calcule le PIB par habitant en le rapportant à l'effectif total de la population du pays. On obtient alors une évaluation assez grossière du niveau de développement du pays.
Exercice n°1
2. Les insuffisances du PIB comme indicateur de niveau de vie et de développement
• On ne peut comparer les PIB/ habitant de différents pays qu'en les traduisant en une unité monétaire commune. L'utilisation des taux de change officiels des monnaies est à proscrire : d'une part, parce que ces parités monétaires sont instables et fluctuent sans cesse ; d'autre part, parce qu'elles ne reflètent pas les parités de pouvoir d'achat entre les pays. La comparaison à partir des parités de pouvoir d'achat permet de contourner cette difficulté.
• Mais les insuffisances du PIB comme indicateur fiable du niveau de richesse d'un pays tiennent surtout aux approximations concernant la valeur de certains biens ou services, notamment les services non marchands qui, n'ayant pas de prix sur un marché, sont simplement évalués à leurs coûts de production. De même, les activités non rémunérées (bénévolat, autoconsommation, entraide…) ne font pas l'objet d'une évaluation comptable et sont donc hors périmètre. L'économie souterraine (le travail au noir, les trafics, etc.) échappe également à la comptabilisation.
Exercice n°2
• Enfin, le PIB inclut, dans son calcul, les activités de « réparation » de dégâts économiques et sociaux qui accompagnent l'activité économique : crimes et délits, accidents de la route, pollutions, alcoolisme, drogue, etc. Cet agrégat ne prend pas non plus en compte la perte de richesse collective que constituent, à long terme, l'épuisement des ressources naturelles et les atteintes irréversibles à l'environnement.
3. Les indicateurs complémentaires
• De nombreux économistes ont, depuis le milieu des années 1970, pris conscience de ces insuffisances et utilisent donc des indicateurs complémentaires pour mieux évaluer le niveau de développement des pays, en prenant en compte des éléments qualitatifs variés.
Exercice n°3Exercice n°4
• Le plus connu de ces indicateurs est l'indicateur de développement humain (IDH), élaboré en particulier par le prix Nobel d'économie Amartya Sen, et calculé depuis le début des années 1990 par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement). Cet indicateur est un indice composite intégrant trois critères : l'espérance de vie à la naissance, le revenu national brut par habitant en parité de pouvoir d'achat, le niveau d'instruction de la population (lui-même repéré à partir de la durée de scolarisation des adultes et de la durée de scolarisation escomptée des enfants en âge scolaire).
Il se présente sous la forme d'une valeur comprise entre 0 et 1, le niveau de développement étant d'autant plus élevé que l'on se rapproche de 1. Ainsi, en 2012, la Norvège, l'Australie et les États-Unis occupent les premières places du classement (de 0,955 à 0,937), alors que la République du Congo et le Niger sont au dernier rang (0,303).
• De nombreux autres indicateurs ont été proposés, certains mettant l'accent sur l'importance de la pauvreté ou sur la plus ou moins grande amplitude des inégalités sociales ou des inégalités
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