La vitesse.
Fiche : La vitesse.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Aurélie Aln • 14 Avril 2020 • Fiche • 606 Mots (3 Pages) • 611 Vues
SYNTHÈSE DU THÈME : À TOUTE VITESSE.
Dès l’enfance la vitesse fascine et possède un aspect magique. Ceci se poursuit et s’accentue à l’âge adulte. Les hommes ont d’abord été fasciné par les trains qui pouvaient atteindre plus de 120 km/h en 1842, puis les premiers TGV et bientôt par l’hyperloop. Cette fascination est aussi valable pour les voitures de plus en plus rapides et perfectionnées. Pour Barthes, elle est un objet symbole de la France d’après guerre. La vitesse des voitures devient une obsession. Les ajouts aux voitures sont légions dans le film de Cohen, que ce soit l’essence, les pièces de moteur ou l’électronique. Les mécaniciens les rendent plus performantes, plus légères. La conduite est tout aussi importante dans les films Fast and Furious et Cars. Selon La Fontaine, la vitesse pour elle-même ne sert à rien. Il faut maîtriser son véhicule, sinon c’est l’accident, la dévastation ou la mort. Parfois, l’impression d’emballement de la machine peut créer cette sensation de perte de contrôle. Le conducteur doit être concentré sur la route attentif à tout ce qui l’entoure et il doit faire preuve de réflexion, de stratégie, pour gagner les défis, les courses. Le coureur est obligé de se dépasser. Cette notion se retrouve dans les films En solitaire et La fureur de vivre. Cela vaut aussi pour la musique. Pour les musiciens, jouer vite relevé du défi, d’une compétition pour le morceau du bol du Bourdon, ou pour les rappeurs qui veulent frapper le plus de mots possibles.
La vitesse permet de se sentir vivant comme l’explique Sagan ou Torreto, d'aller au-delà de sa souffrance, de sa fatigue, prouver que l’on est un homme. Tout comme les pilotes de courses, les policiers d’intervention dans le film de Pont sont formés à prendre des décisions rapides, à réfléchir sous le stress. Leurs cours sécrètent de l’endorphine et de l’adrénaline qui les rendent accro, ils se sentent vivants. Le problème, c’est l’accident, l’homme joue avec la mort, pour vouloir atteindre des records, on prend des risques en se dopant ou en refusant d’attendre à un passage ferroviaire. Seulement à force d’être soumis à la vitesse, au stress, on n’en peut plus, on n’est à bout de souffle. Pour Vigny, le fait que la vitesse artificielle soit supérieure à la vitesse naturelle n’est pas forcément une bonne chose. Alors il est impératif de prendre du recul, de sortir la tête du guidon. Il faut changer son rythme de vie, prendre le temps de vivre, d’apprécier le paysage, de promener, de rêver, pour être bien, s’épanouir. Si dans la vie, on est toujours soumis à l’urgence, alors nous ne sommes que dans la réaction et non dans l’action. De plus, certaines choses ne peuvent être réalisées dans l’urgence sous peine d’être bâclées : une enquête judiciaire nécessite du temps.
En littérature, la vitesse se ressent, se voit et s’entend. Même chose pour Vigny, elle est décrite par un déchainement effrayant de sensations. En musique, on peut recréer l’impression d’accélération, de plein vitesse par la mélodie, le rythme, le tempo voire le flow. En photographie, par la juxtaposition d’images, par la chronophotographie, par le panorama puis le film, on rend compte de la vitesse du mouvement. En peinture, la vitesse est d’abord un instantané, puis une impression
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