Socio anthropologie du droit
Cours : Socio anthropologie du droit. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar natnat92 • 29 Octobre 2015 • Cours • 2 022 Mots (9 Pages) • 744 Vues
Socio-anthropologie du droit
La conception de l’état et du citoyen => organisation et fonctionnement de l’état.
Organisation et conception de l’état dans l’Antiquités et comparaison de cet état avec l’état moderne.
Un Homme est un être ayant un père et une mère de l’espèce humaine.
Une personne c’est l’être humain qui est né vivant (même pour une fraction de secondes). Une personne est définie comme une personne porteur des droits de l’homme et qui possèdent donc des droits et des devoirs.
La réalité juridique prévaut sur la réalité biologique.
Toute personne possède, de plus, une dignité inhérente à sa personne. La premo !re déclaration de 1789 affirme que l’homme a des droite naturels. Cette dignité est reprise dans la déclaration des droits de l’homme de 1948
Un être humain est une personne née citoyen du monde.
Pour savoir où la notion de citoyen est née, il faut revenir dans l’Antiquité grecque.
I. Etude des cités antiques.
A. Cité de Sparte.
La culture, la morale et les droits de Sparte s’opposent à la culture, la morale et aux droits d’Athènes.
Sparte = petite cité au cœur du Péloponnèse, très vulnérable aux agressions des perses et des Mèdes, ces deux peuples voulant mettre la main sur la Grèce.
Sparte a conquit un peuple nommé Ilotès donnant aujourd’hui le mot ilotes, synonyme d’esclave.
La cité de Sparte oblige aux citoyens de suivre une éducation militaire dès l’âge de 7 ans.
Néanmoins, les Ilotes se trouvent être 5 fois plus nombreux que spartiates.
La cité de Sparte ne pouvant pas vivre en autarcie en cas d’encerclement, les spartiates devaient savoir voler pour pouvoir faire vivre la cité.
Sparte développe aussi la chasse aux ilotes afin de terroriser les esclaves pour leur montrer qu’en cas de révolte, la mort les attend.
Dans la cité de Sparte, les hommes avaient plus de « valeur » que les femmes car ils pouvaient aller combattre pour leur cité en cas de guerre. De plus, étaient considérés comme citoyens les hommes nés à Sparte. Seuls ces derniers avaient des droits => nombreuses inégalités.
A Sparte, comme à Athènes, la femme ne possédait pas la citoyenneté mais transmettait la citoyenneté à son enfant garçon, seulement. Les femmes représentaient alors le moyen d’avoir des citoyens par la voie naturelle.
Cependant, la femme appartenait elle aussi à l’état et était éduquée dans les gynéconytes dans lesquelles les femmes apprenaient à être une bonne femme et une bonne mère.
Dans ces cités, la vertu la plus importante était la bravoure → qualité propre à l’homme.
Sparte est fondé sur le régime de l’aristocratie pour les affaires mais le pouvoir est un pouvoir avec deux rois.
Les hommes d’adonnaient à la guerre.
B. Cité d’Athènes
Athènes a hérité de la lumière de l’Asie mineure car la culture juridique est représentée par le roi. Cette culture était la plus noble des cultures. Les lois sont un signe de supériorité d’Athènes, vis à vis des barbares.
Périclès a établie la démocratie et l’a perfectionné dont les précurseurs étaient Solon et Clisthène.
A Athènes, la vertu la plus complète comprenait les 4 vertus cardinales : la sagesse, la justice, la tempérance et le courage.
L’état n’intervient pas dans la conscience privée. La loi moderne va de pair avec la validité.
A Athènes, les lois étaient élaborées en fonction de l’état de l’homme lorsqu’il agit.
Ex : si le suicide est un acte de bravoure, alors il est autorisé.
Dans la cité d’Athènes, est citoyen si on né de parents tous les deux athéniens, eux mêmes nés de deux parents citoyens.
Les autres étaient des citoyens de seconde zone ou des esclaves.
Les citoyens devaient s’intéresser à la politique. Les citoyens athéniens qui se désengagés des affaires publiques étaient appelés idiots (idiotès => qlqun qui ne veut pas s’occuper des affaires de la cité, et dont du droit et de la justice).
Il y avait aussi les métèques qui étaient des personnes vivant à Athènes depuis longtemps avec des charges à accomplir et qui n’étaient pas considérés comme des citoyens => 3ème zone.
Les esclaves étaient sous l’autorité du maitre qui avait le droit de vie et de mort sur son esclave => 4ème zone.
=> contradiction car Périclès a inventé la démocratie dans une cité ou les individus n’étaient pas tous égaux.
Athènes est considérée comme la 1ère démocratie car elle a appliqué le droit d’élire et le droit de se faire élire ; les citoyens votaient les lois à mains levées => naissance de la démocratie directe.
Les grecques appliquent une idée : la modération, la mesure. Tout ce qui est excès et abus doit être éliminé => invention de l’égalité devant la loi => isonomie.
De plus, chaque citoyen avait le pouvoir de parler librement => isogoria.
Enfin, Athènes a mis en place le fait que tous les citoyens pouvaient jouir de tous les droits => isopoliteria.
Jacques Maritain : grand juriste ayant parlé des droits de l’homme dans l’Antiquité.
Isogoria : liberté d’expression.
Les droits de l’homme n’existent pas dans l’Antiquité car il s’agit de droits fondamentaux présents dans l’Homme.
Or à Athènes, les citoyens ne naissent pas avec des droits mais les obtiennent au cours de leur vie car ceux ci sont accordés par la société.
Dans l’Antiquité gréco-romaine, c’est la cité qui donne un sens à l’homme et non l’inverse comme dans l’état moderne → l’homme est écrasé par la cité.
...