Histoire Anthropologie du Droit Privé: la famille

Histoire Anthropologie du Droit Privé

1ère Partie: La Famille

La symbolique du sang a orienté les choix stratégiques de mariages, afin de créer des alliances pour transférer un capital social, un honneur symbolique. On l’a beaucoup vu dans la Royauté. Et la plupart des sociétés ont décidé d’exclure les mariages entre soi, l’inceste donc. Mais les sociétés voulaient trouver un sang non plus « meilleure », mais égal. Ne pas mélanger les classes sociales.

La famille on peut l’appréhender comme un groupe réuni par des liens de parentés, donc par un concept qui existe dans toutes les sociétés présentes et anciennes. Cette notion est universelle, mais si cette notion est universelle, le nombre d’individus qui compose une famille est très variable. Cela irait de la famille mononucléaire actuelle, à la « familia » (expression à Rome), qui représente la parenté par le sang, donc les différents degrés de générations, les cousins, mais également les domestiques et les esclaves. Donc la communauté qui constitue la famille est plus ou moins importante parce que la famille combine les parents par le sang, mais également les parents par alliance.

Par exemple, la Coutume germanique n’acceptait pas l’adoption, notion reprise par le Droit Français, alors qu’à Rome, cette pratique était courante.

Le mot Famille vient du mot « Fama » en latin, qui signifie « réputation ». Traditionnellement, la vie sociale dans une famille, impose à ceux qui composent la famille, d’en assurer la bonne réputation. Les membres de la famille doivent donc entretenir cet honneur et le défendre en commun.

La famille est dotée d’un nom, d’un domicile et elle crée cette famille, entre ses membres, une obligation de Solidarité Morale ; soutient moral, éducation, mais aussi, Solidarité Matérielle. Ce système est censé protéger et favoriser le développement social, le favoriser, mais aussi développer l’aspect physique et fictif des membres du groupe.

Une approche diachronique c’est le raisonnement qui veut comprendre l’histoire, l’évolution. L’inverse, l’approche synchronique, de façon horizontale.

Titre 1 : Fabrique des unions : Le Mariage

Et la fabrication du système de parenté  L’ensemble des diverses règles qui préside à la conclusion et au développement de la famille.

Claude Levy Strauss fait du mariage un contrat, un acte nécessaire aux familles. Ce qu’il appelle le « système d’échange », c’est le fait d’aller chercher la femme (plus courant à cette époque) à l’extérieur du groupe. Plus particulièrement, le mariage est une institution qui est liée à la procréation. C’est donc bien plus, un mariage de raison, qu’un mariage que l’on pourrait qualifier d’ « amour ». A sa création, c’était surtout un moyen économique, pratique, afin de redorer un blason familiale, ou alors d’empêcher la pauvreté, la désuétude.

Le mariage devient l’acte qui permet de constituer la famille, mais aussi d’en assurer la continuité, et cette pour cette raison que le mariage est longtemps resté sous le Contrôle des familles (Le Père choisissait qui pouvait ou non épouser sa fille ou son

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