Pudeur bafouée; une forme de violence pour le patient, Mergerpelier Marguerite
Fiche de lecture : Pudeur bafouée; une forme de violence pour le patient, Mergerpelier Marguerite. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adelinelafon • 3 Janvier 2017 • Fiche de lecture • 859 Mots (4 Pages) • 1 548 Vues
A– Présentation du document
Le document est un article qui s’appelle « Pudeur bafoué ; une forme de violence pour le patient ». Il a été rédigé par MERGER-PELIER Marguerite.
L’auteure est magistrat honoraire présidente adjointe des CRCI commissions régionales d’indemnisation des accidents médicaux. Elle exerce la profession de sage-femme, et est spécialisée en droit.
La date de publication de cet article est le 13 mai 2016. Il contient cinq pages et provient d’un site internet nommé « macsf exercice professionnel ».
B- Développement
Thèse : Dans cet article, l’auteure aborde le sujet de la pudeur. Pour elle, le non-respect et la non connaissance de la pudeur du soigné par le soignant pousse le praticien vers une forme de maltraitance. Cette notion reste difficile à définir cependant elle peut s’exprimer sous plusieurs formes : violence physique, morale... Etape de l’argumentation : A travers son article, l’auteure nous parle d’abord de la pudeur physique et psychologique de façon générale en parlant des différences interculturelles et de son évolution dans l’histoire. Puis dans la suite de son argumentation, elle va se concentrer davantage sur la pudeur à travers les soins exercés par les professionnels de santé. Argumentation de l’auteure : Elle explique que d’une manière générale le droit ne reconnaît pas réellement le droit du patient à la pudeur. Cependant le patient à droit au respect de sa dignité selon le code de la santé publique. Elle estime qu’il est important de comprendre que ce « respect de sa dignité » va jusqu’à la préservation de la pudeur du soigné, son droit au secret des informations, soulager sa douleur…L’auteure énonce que l’acte de soin entraîne obligatoirement une intrusion au corps, donc une intrusion à la pudeur du malade. Celle-ci est définie comme « celle de la nudité corporelle et de ses émotions ». Elle nous montre par la suite qu’il est possible de réduire cette souffrance d’atteinte à la pudeur par « l’humanisme médicale » : parler, prendre en considération le patient permet de diminuer cette sensation. Cependant ce concept peut rester subjectif selon l’auteure, surtout à l’échelle internationale. En effet, elle explique que tous les pays n’ont pas la même vision de la nudité corporelle et de l’expression des émotions, cette notion aurait une dimension culturelle. De plus, selon l’auteure, le concept de pudeur a évolué dans l’histoire. A la renaissance, avoir une certaine pudeur caractérisait quelqu’un de moral, alors qu’au XVIIème siècle le corps était bien plus dévoilé. Puis, par la Révolution et la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen la pudeur devient reconnue comme « privée ». Marguerite Merger-Pélier pose la question de l’égalité des sexes face à l’atteinte de leur pudeur. Selon elle, les femmes seraient plus sujettes à souffrir de cette atteinte avec par exemple le touché vaginale. De même les enfants, les personnes âgées et les personnes atteintes d’une maladie mentale, étant des personnes vulnérables, seraient plus enclins à subir ce genre de maltraitance. L'auteure nous pose une autre question : la pudeur bafouée peut-elle être sanctionnée par le droit ? Prenant appuie sur un cas de 2010, elle nous démontre que maintenant le droit à l'information est élevé au rang de droit fondamental. Dès lors les règles régissant l'indemnisation des patients en cas d'atteinte à ce droit, ont été réduites.
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