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Histoire des idées politiques cas

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Par   •  26 Février 2016  •  Cours  •  5 156 Mots (21 Pages)  •  991 Vues

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Fiches HIP :

L'unité de la philosophie moderne tient à un même refus : la modernité rejette comme irréaliste et néfaste toute la tradition antérieure.

Il s'appuie sur l'émancipation de la volonté caractéristique de l'esprit moderne.

L'histoire de la philosophie moderne a démontré la radicalisation de cette esprit moderne dans un but de volonté émancipatrice.

Nouveau statut que l'on confère à la raison avec un sens beaucoup plus radical que les classique ou les chrétiens.

Rejet du principe d'autorité de la l'Eglise mais aussi le rejet du principe de finalité, sa fin n'est plus celle de la nature il est autonome, l'homme est souverain il est maître de son sens.

Le rejet de la politique classique car l'empêche de s'émanciper → la raison est conquérante

la raison s'attache au monde extérieur et entend changer la condition des hommes alors que les classiques considéraient que la raison devait permettre l'agissement de la maîtrise de nos passions pour vivre une vie raisonnable.

Pensée moderne → domination de la nature grâce à la science et à la technique et maîtriser la société au moyen d'une organisation rationnelle. Le monde est devenu disponible, malléable, changer le monde en un monde nouveau

Bacon, Descartes : Le monde naturel est à conquérir, l'homme doit être «maître et possesseur »

Marx appelle à prendre et à faire l'Histoire.

Paradoxe : si la raison moderne est conquérante, elle est servante.

Elle donne le pouvoir de changer les choses extérieures, elle tend à abandonner le gouvernement des choses intérieurs. Dc → liberté indéterminée car lâche la bride aux désirs humains.

La nature selon eux est liberté, elle permet de construire l'histoire même à titre individuel car l'homme est son propre créateur, la volonté peut effacer la nature.

La raison est instrumentale, puissance humaine qu'il faut utiliser pour avoir une vie plus confortable , plus riches de possibilités.

Ils élèvent la raison et Ils rabaissent la raison à la fois.

La vie est selon la raison ce n'est plus la société et l'ordre sociale au service de la raison.

La politique s'affranchit du pouvoir clérical.

La politique n'est plus un art mais une technique

Il faut ordonner rationnellement l'ordre social pour permettre l'exercice de l'émancipation humaine, le problème politique est une solution institutionnelle.

Vocation de gouvernement de la politique, les écrits des modernes sont militants → besoin de conquérir l'opinion et la philosophie.

Deux courants : les libéraux → émancipation des individus, liberté autonomie passe par la mise en œuvre de technique protectrice de la liberté

les tenants de l'histoire providentielle → l'émancipation de la politique se fera dans l'histoire, la politique fournissant les techniques de libérations

Les deux grands pionniers Machiavel et Hobbes

Machiavel (1469-1527)

Le Prince

Machiavel conseille au Roi de prendre les moyens d'être un tyran par « un bon usage de la cruauté » que la crainte est plus sure que d'être aimé et qu'il faut être un fin dissimulateur et simulateur.

Vertu, sagesse tout comme le bien et le mal ont changé de sens → aux antipodes de Platon ou saint Thomas.

Le mal est nécessaire en politique, cela vaut justification → c'est l'enseignement de la moralisation de la nécessité.

Vise à changer les maximes qui gouvernent les hommes plus qu'a sapper l'autorité religieuse catholique.

Le conseiller du Prince sera le nouveau Prince → précepteur d'une nouvelle catégorie d'hommes politiques

Hommes ordinaires → incapable de comprendre ce qu'il dit en clair

Machiavel oppose les choses que l'on a imaginé et celles qui sont vraies = opposition entre philosophie classique et la sienne.

Les hommes ne sont pas ordonnés par le vertu, les hommes sont méchants et dépourvus de fin naturelle, la pensée classique est une fiction, il faut s'en tenir aux réalités.

Selon lui le bien public c'est l'absence de domination extérieure, stabilité prospérité et règne de la loi. La vertu a donc une signification nouvelle puisque la fin justifie les moyens.

Il considère que la moralité humaine morale ou divine ne sont que des moyens pour arriver à une fin. L'efficacité montre le panel de choix et de méthodes.

Il s'affranchit de la pensée chrétienne tout comme celle de la pensée naturelle.

S'oppose au fait que le Roi doit vivre vertueusement il doit agir avec la ruse du renard et la force d'un lion.

Pas de distinction entre les monarchies ou que par des traits structurels qui conditionnent la conquête du pouvoir ou l'efficacité brute de son principe par l'art d'utiliser les règles machavéliennes.

Il compare les classiques comme les bons et les mauvais empereurs. Il doit sauvegarder l'ombre des anciennes formes afin que le peuple ne s’aperçoive qu'a peine du changement. Il se repait de l'apparence comme de la réalité → la ruse est donc recommandée.

David est un tyran et Dieu est un tyran selon lui → cela n'est pas si mauvais, si le fait l'accuse le résultat l'excuse, les hommes s'égarent dans les demi mesures, ils ne savent pas aller jusqu'au bout de leur actions, il efface la distinction entre usurpateur et prince légitime.

L'oppression et l'injustice sont consubstantielles à la politique → pas de rupture entre le meilleur des régimes et la pire des tyrannies.

La

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