Droit de la Famille (Couple Non Marié et le Couple Marié)
Cours : Droit de la Famille (Couple Non Marié et le Couple Marié). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manaiterai 987 • 2 Septembre 2015 • Cours • 7 774 Mots (32 Pages) • 1 894 Vues
DROIT DE LA FAMILLE
Ce droit a connu une réforme le 23 juin 2006 avec le droit de la Filiation.
Introduction :
- La notion de famille
- Les liens de parentés
- La notion de « Famille »
En France, on parle de « Famille Nucléaire » : Père + Mère + Enfant
En Polynésie Française, la famille a un sens « plus élargi » qui fait référence à la notion de « L’Apparenté ».
La conception de la Famille par la loi française se trouve dans le Code Civil. Ce mot a des sens différent selon le pays ou la morale. Il n’y a AUCUNE définition légale. Elle renvoie à :
- Des éléments BIOLOGIQUES (enfant, sœur,…)
- Des faits/actes juridiques (mariage, adoption,…)
- Des comportements juridiques (concubinage,…)
- Un élément fondamental de la société (cohésion sociale,…)
Il existe 2 formes de familles :
- Famille Monoparentale : Des enfants vivant avec soit une mère, soit un père. (Société Occidentale)
- Famille Homoparentale : Un couple de même sexe qui élève un enfant.
- Les liens de parentés
La famille :
- au sens élargi : Apparenté (COLLATERAL)
- au sens direct : De père en fils (DESCENDANCE)
De fils en Père (ASCENDANCE)
Le lien de parenté se compte en degré, par Génération :
- Descendance : Fils et Grands-Parents (1 Degré)
- Ascendance : Arrière-grand-parent et Fils (2 Degré)
- Collatéral : Frère et sœur, Oncle et nièce
On peut aussi parler de :
- Famille par alliance (belle-famille)
- Famille généalogique (ancêtre, cousin éloigné,…)
- Famille recomposé (demi-frère, demi-sœur, belle-mère,…)
De nos jours avec les mœurs, il y a beaucoup « d’union libre ». En PF, il n’y a aucune distinction entre les enfants d’un couple marié (enfant légitime) ou ceux d’un couple en union libre (enfant naturel). Une ordonnance de 2005 a ôté tous les termes « enfant légitime » (marié) et « enfant naturel » (concubin) du Code Civil.
Un couple en union libre (concubin), doivent faire la reconnaissance de leur futur enfant. A défaut de Reconnaissance, on regarde la POSSESSION D’ETAT qui est depuis une loi de 1982, une preuve de filiation. ATTENTION : Reconnaissance ≠ Déclaration D’Etat Civil
- PACS (Pacte Civil de Solidarité) : Partenaire (Situation juridique)
- Concubinage : Concubin (Situation de fait)
- Mariage : Epoux, Conjoint (Situation juridique)
- Fiançailles : Fiancé
TITRE I : LE COUPLE NON MARIE
Chapitre I : LE CONCUBINAGE
- Situation de fait
- Union libre (en dehors du droit, liberté)
- Possibilité de rompre à tout moment
- Aucune obligation
- Revirement de la Jurisprudence
- Evolution pour les concubins
- Il existe le concubinage :
- Hétérosexuel (entre 2 personnes de sexe différent)
- Homosexuel (entre 2 personnes de même sexe)
- La définition du concubinage
Le chapitre 2 du droit de la famille du Code Civil est entièrement dédié au Concubinage, on y trouve sa définition légale à l’article 515-8 du code civil.
Article 515-8 : « Le concubinage est une union de fait, caractérisé par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité entre 2 personnes de sexe différent ou de même sexe qui vivent en couple. »
C’est une loi du 15 novembre 1999 qui donne la 1ère définition du Concubinage dans le Code Civil.
Pour que le concubinage soit reconnu par la loi, il doit être « Notoire », c’est-à-dire qu’il doit :
- Être stable
- Exister depuis un certain temps
- Être connu de tous
Il peut être prouvé par tous moyens (témoignage,…), dans certain cas, comme la sécurité sociale, un justificatif est demandé et il est à retirer à la Mairie : Certificat de concubinage ou une Déclaration sur l’honneur
- Les effets du concubinage
Le concubinage n’entraine AUNCUN Droits et Devoirs entre concubins que ça soit dans le cadre extrapatrimonial (personnel) et dans le cadre patrimonial (évaluable en argent)
- Relation extrapatrimoniale (Personnelle)
- Entre Concubins :
- Aucun Engagement
- Aucunes obligations de fidélité
- Aucuns devoirs de secours ou d’assistance
- Libre de rompre
- Mais attention à la « manière » de rompre
- Avec un enfant :
- Aucune présomption de Paternité
- Reconnaissance de Paternité
- Depuis 2005, la concubine n’a plus besoin de faire une reconnaissance de maternité. Son nom inscrit en marge de l’acte de naissance de l’enfant suffit à prouver sa maternité.
- Aucun droit d’adoption du couple en concubinage MAIS la loi autorise l’adoption par une personne. Donc, si un couple concubin veut adopter, l’enfant ne sera rattaché qu’à l’un des 2
- Possibilité de recourir à la procréation assistée
- Relation patrimoniale (Pécuniaire)
- Aucune solidarité pour :
- Les dettes
- Entretien du ménage
- L’éducation des enfants
- Aucune contribution aux charges du ménage (ex : Loyer est à la charge du détenteur du Bail)
- Propriété des biens : Si litige → JAF (Juge aux affaires familiale)
- « biens propres » au concubin qui a payé le bien à condition de preuve d’achat
- « biens indivis » à défaut de preuve d’achat d’un bien
- Donation entre Concubins :
- Valable lorsqu’il y a Existence de « bonne conscience »
- Non valable lorsqu’il y a « cause immorale »
- Aucun droit de succession entre concubins
- Mais le défunt peut avoir fait de son vivant un LEGS (testament) à son concubin. Toutefois, si le défunt était père de famille, il doit avant tout penser à ses enfants et verser la réserve au concubin vivant.
- La cessation du concubinage (Rupture)
- La rupture est libre, elle n’est JAMAIS fautive en elle-même
- En cas de décès accidentel, le concubin vivant à droit à réparation du préjudice subi
- Chacun reprends ses biens « propres » à condition de Preuve. A défaut de preuve, les biens seront considéré en biens Indivis et seront divisé en 2 (si litige : JAF)
- Devoir de conscience est autorisé au concubin ayant subi des préjudices de l’autre. (Ecrite → Promesse → Obligation civile)
- Argent
- Jouissance des biens
- Si Enrichissement sans cause c’est-à-dire que l’un des concubins a contribué bénévolement à l’enrichissement de l’autre. A condition de Preuve
- INDEMNISATION
- Si Société Crée de Fait
- INDEMNISATION
- Si Rupture Fautive ou Abusive, c’est-à-dire que les circonstances de la rupture sont considérées comme fautives
- Réparation du préjudice (Art. 1382 Code Civil)
- 3 preuves de ruptures Fautives :
- Faute
- Dommage
- Lien de Causalité
Exemple : Un concubinage de 11 ans se finit brutalement. L’un des concubins demande à l’autre de quitter son emploi pour s’occuper des enfants et c’est le même concubin qui demande la cessation du concubinage.
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