ADM1013, le cas Des Frontière à Franchir

[pic 1]

ADM 1013- TN1

Le cas « DES FRONTIÈRES À FRANCHIR »

Le premier travail noté portant sur le cas « Des frontières à franchir » consiste à effectuer une analyse complète en parcourant les six étapes de l’analyse de cas selon l’approche problème et en mettant en pratique les notions étudiées dans les deux premières parties du cours.

Étape 1 : Résumé des faits

L’article présenté nous décrit l’expérience vécue par Angelica Garza, une américaine d’origine mexicaine occupant un poste dans le département des ressources humaines dans une multinationale dénommée « USMed » et ce depuis une dizaine d’année. Cette dernière (la multinationale) fabrique des produits médicaux à l’intérieur d’une maquiladora. L’emplacement du poste de travail d’Angelica se situe dans la ville mexicaine de Tijuana. Malgré le fait qu’elle (Angelica) travaillait principalement à Tijuana, mais elle a également été responsable des RH dans une autre unité administrative située dans une zone limitrophe du Mexique, donc du côté des États-Unis. Cet emplacement lui permettait de profiter des lois favorables de cette région tout en profitant d’une main d’œuvre mexicaine à moindre coût.

Selon Angelica, USMed n’était dotée d’aucune politique générale concernant la gestion des ressources humaines et la gestion de la diversité, ou du moins, elle ignorait l’existence d’une telle politique. De plus, les relations entre elle et les cadres des RH des autres unités, que ce soit au Mexique ou aux États-Unis, étaient quasi-inexistantes.

Elle (Angelica) était mal préparé pour faire face à une telle réalité, c’était un vrai choc culturel pour elle. Ses collègues anglo-saxonnes n’avaient que peu de connaissances sur la réalité vécue par les travailleurs à Tijuana et ne voyaient aucun intérêt d’essayer d’en savoir davantage. Mais, grâce à son éducation latino-américaine ainsi que la maitrise de la langue espagnole, elle a pu comprendre en partie les travailleurs de cette organisation ainsi que leur culture. « [Elle] suppose que tout le monde estimait que, venant d’une famille chicano, [elle] allait automatiquement savoir comment [se] fondre dans cette culture complètement différente de la [sienne] ». De plus, les dirigeants américains ne soupçonnaient pas l’importance des différences culturelles auxquelles Angelica s’apprêtait à faire face. Elle a été victime d’un préjugé, car la plupart des gens ont cru qu’elle était la mieux placée pour effectuer ce travail, et ce à cause de ses origines mexicaines. Mis à part le fait qu’elle d’avoir de la difficulté au niveau de son adaptation, elle a dû également faire face aux travailleurs mexicains, qui eux, éprouvaient du ressentiment et de l’incompréhension. Les hommes l’ont sous-estimée étant une femme et les femmes la percevait comme une menace, croyant qu’elles faisaient mal leur travail et qu’Angelica était là dans le but de leur retirer certaines tâches. Son rôle et sa présence ont été mal compris. Elle était constamment surveillée et critiquée. Elle a pu être sauvé grâce à sa nationalité américaine, car les mexicains perçoivent les américains comme étant supérieurs. Angelica devait relever un immense défi en essayant d’implanter de nouvelles procédures et des nouvelles façons de faire. Les employés vivaient dans l’insécurité, ils pouvaient perdre leurs emplois à la moindre petite erreur. Angelica a fini par comprendre que l’adaptation et les attitudes des gens au travail sont directement liés à la culture.

Étape 2 : Identification du problème

Le véritable problème démontré par le cas « Des frontières à franchir » est due principalement à la rivalité présente entre les deux cultures, soit, la culture américaine et la culture mexicaine. De ce fait, on remarque un manque de communication entre les deux parties. Les dirigeants américains n’ont pas accordé de l’importance à la préparation et à l’intégration de leur ressource (Angelica). Toutes les situations affrontées sont causées par ce manque. Les situations auxquelles Angelica a fait face sont reliées directement au fait que USMed n’avait pas instauré une politique générale concernant la gestion de la diversité et la gestion des ressources humaines.

Étape 3 : Identification des causes du problème

Les causes sous-jacentes du problème principal démontré dans le cas « Des frontières à franchir » s’expliquent par une multitude de différences présentes entre les deux cultures (américaine et mexicaine) et auxquelles elles s’y opposent. Ces différences sont présentes autant sur le plan sociodémographique (l’âge, le sexe, l’origine, la culture, etc.)  que sur le plan organisationnel et de gestion.

L’absence d’une politique de gestion de la diversité et des ressources humaines :

Dans une organisation tel que USMed où l’on retrouve une diversité culturelle au niveau de la main d’œuvre, il est important de mettre en place un politique de gestion de la diversité afin d’assurer aux employés un environnement de travail saint. Tout le monde doit se sentir accepté peu importe son origine ou sa culture. Les gens doivent être valorisés et confortables à l’idée de travailler pour l’entreprise. Tel qu'on a pu le voir dans le chapitre 2 du livre du cours « Comportement humain et organisationnel », la gestion de la diversité a pour but d’établir une influence mutuelle entre différents groupes. Cette pratique permettra à l’ensemble des employés d’améliorer leurs façons de faire avec le partage d’informations et les échanges entre eux. Cela permettra à l’organisation d’obtenir un ensemble de valeurs communes. Pour une organisation qui a su instaurer et gérer la diversité, cela constituera en un atout pour l’entreprise.

Lorsque Angelica a entamé ses fonctions au sein de ce département, elle n’a pas eu la préparation nécessaire afin de faciliter son adaptation et son intégration dans l’usine de Tijuana. Il y a un grand manque de communication entre elle et les cadres des ressources humaines des autres départements, tel que mentionné dans le texte.

Les caractéristiques sociodémographiques :

Angelica travaille dans un milieu et un environnement rempli d’hommes. Étant une femme elle a dû faire face à plusieurs propos discriminatoires. Ses façons de faire et ses méthodes de travail étaient souvent critiquées. Elle se sentait méprisée, « les hommes à qui [elle] avait affaire [la] méprisaient à cause de [son] sexe. »

...