PESTICIDES

Le texte présenté est un extrait d’article concernant la biodégradation des pesticides, étudiée par des équipes de l’Université Blaise Pascal (devenu UCA).

Les pesticides sont des substances destinées à lutter contre des organismes considérés comme nuisibles, il en existe plusieurs sortent qui sont utilisés dans l’agriculture mais aussi autorisés chez les particuliers et collectivités jusqu’en 2019. Leur devenir est une problématique pressante puisqu’ils sont répandus à la surface du sol ou des végétaux et peuvent donc contaminés les trois compartiments de notre environnement, le sol, l’eau et l’air. Des scientifiques s’accordent à dire que certaines maladies deviennent plus fréquentes mais il reste litigieux d’établir un lien fiable à 100% avec les pesticides.

Dans cet article c’est le cas de la mésotrione qui est étudié, celle-ci vise à optimiser la production du maïs en détruisant les mauvaises herbes, elle contamine déjà certains sols. Les recherches sur son élimination s’est articulé autour de deux processus naturels : la biodégradation et photo-dégradation.

L’étude a mis en évidence plusieurs structures de molécules issues de modifications métaboliques après la mise en contact en laboratoire de la mésotrione avec des bactéries prélevées dans l’environnement. Plusieurs méthodes d’analyse ont été employées pour suivre la diminution de la concentration de mésotrione dans les échantillons, et l’apparition puis l’augmentation de différentes structures de molécules issues de réactions métaboliques de cette molécule, au sein de la bactérie : La Chromatographie Liquide à haute pression et la Résonnance Magnétique Nucléaire. Le problème étant que, malgré la dégradation de la mésotrione, d’autres métabolites s’accumulent dans l’environnement, ce qui rend donc la dégradation compliquée.

Les équipes doivent alors démontrer que, soit les métabolites sont moins toxiques que la mésotrione, soit qu’ils ont une brève durée de vie, avant d’être métabolisés à leur tour jusqu’à l’obtention de produits peu néfastes pour l’environnement et pour la santé humaine.

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