Les pesticides
Mémoire : Les pesticides. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar zaz35000 • 8 Novembre 2012 • 356 Mots (2 Pages) • 1 262 Vues
Les pesticides, largement utilisés sur les cultures agricoles, sont des substances ou des
associations de substances destinées à repousser ou détruire animaux, végétaux, bactéries, et
virus nuisibles. Il existe différentes catégories de pesticides en fonction de l’organisme ciblé
(insecticides, fongicides, etc.) [1]. Un pesticide contient une ou plusieurs matières actives et
des matières additives. Les matières actives sont souvent responsables de l’effet et de la
toxicité du pesticides (ex : chlordécone) ; les matières additives (ou adjuvants) assurent la
stabilité des matières actives [2]. Les pesticides organochlorés, dits de « première génération »,
sont apparus dans les années 40. Suite à la rapide résistance des insectes à ces produits, de
larges quantités de ces pesticides ont été répandues sur les cultures. Leur forte persistance
dans l’environnement fait qu’ils sont aujourd’hui strictement interdit dans de nombreux pays
industrialisés.
Le cas du chlordécone aurait pu être un cas plutôt banal de pollution due à l’homme :
insecticide organochloré, il a été utilisé de façon intensive durant vingt ans dans les
bananeraies antillaises dans le but de combattre un parasite, le charançon. Ce pesticide a été
synthétisé pour la première fois en 1950 par des chimistes de la société américaine Allied
Chemical Corporation. Puis grâce à une autorisation provisoire de vente d’un an ce produit a
alors été utilisé sous le nom commercial de Kepone®. En 1981, les dégâts importants causés
par deux cyclones ont rendu les bananeraies plus sensibles à leur parasite. C’est ainsi que le
Curlone® (un autre pesticide à base de chlordécone) fut à son tour mis sur le marché.
C’est en 1976, suite à la découverte des effets potentiellement toxiques de ce pesticide, que
les Etats-Unis interdisent son utilisation. Ce n’est que 14 ans plus tard (en 1990) qu’il est
interdit en France. Puis, suite à une dérogation exceptionnelle, ce n’est que 3 ans plus tard que
son interdiction est effective dans les Antilles françaises [1]
Cette contamination est ainsi devenue une préoccupation à la fois sanitaire, environnementale,
agricole, économique et sociale. Cependant on peut se demander pourquoi l’Etat français a-til
été si long à réagir ? Est-ce pour des raisons purement économiques ? Une législation trop
lente ou trop laxiste ? Des connaissances encore trop fragiles ? Et aujourd’hui, quelles
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